9 : c’est le nombre de mois que les principaux organisateurs de l’UNSS ont passé à monter cette compétition. 1 300 : c’est le nombre d’élèves ayant participé aux six courses de la journée. 62 : le nombre de professeurs mobilisés pour l’organisation ce mercredi (sans compter les accompagnateurs des équipes). 34 : il y avait 22 jeunes secouristes épaulés par 12 secouristes de la Sécurité civile. 500 : c’est le nombre de mandarines ingurgitées par les sportifs. Ils ont aussi avalé 300 bananes coupées en cinq morceaux chacune et 1 500 carrés de chocolat… A noter que le stand de nutrition et un stand information santé ont été tenus par des élèves de BTS du lycée Blaise-Pascal de Forbach, y compris pour la préparation en amont (commandes, achats de denrées, etc). 300 : c’est le nombre de piquets utilisés pour tracer les parcours sur le site. 5 km de rubalise ont aussi été déroulés, notamment par un groupe de 15 élèves volontaires de l’académie. Des membres de l’ASBH ont également participé à l’encadrement de la manifestation. 700 : c’est le nombre d’élèves qui ont profité de cette journée pour aussi visiter le musée Les Mineurs Wendel. « Associer un caractère culturel à ce rendez-vous sportif était très important pour nous », note Julien Choffart, de l’UNSS 57 qui se félicite du partenariat avec le musée mais aussi les collectivités locales. Le bus itinérant des Petits débrouillards a fait une escale, ce mercredi, à l’école Bellevue de Forbach. L’association a parlé équité et préjugés avec les élèves en matinée. L’après-midi, tout le quartier était invité. Il y a des garçons qui portent des t-shirts roses et des filles qui jouent au foot. Et c’est normal. » Maïd, 9 ans a tout compris. Comme ses camarades de CM1 et CM2 de l’école Bellevue, à Forbach, il a participé à une action menée par Les Petits débrouillards et l’ASBH, ce mercredi, dans la cour de l’école. « Nous sommes venus avec notre bus, plus généralement réservés à des ateliers de sciences, explique Julie Noël, l’une des animatrices des Petits débrouillards, association de médiation scientifique. Cette fois, nous avons choisi de travailler sur les sciences sociales avec le thème Être humain, vivre ensemble. »
Sans préjugé L’association a proposé aux écoliers plusieurs ateliers sur le genre et les stéréotypes. « Nous voulons amener un débat, avec eux, sur l’origine des stéréotypes, reprend Julie Noël. Ils doivent par exemple dire ce que peut faire une fille et pas un garçon et inversement. Ils se rendent compte que filles et garçons sont capables des mêmes choses. » Très à l’écoute de ce qui se raconte entre les écoliers, François Minella, leur professeur, espère beaucoup de cette intervention. « Je pense que cela peut influer sur leur comportement, notamment dans la cour de récréation. Cependant, je n’ai pas remarqué de problèmes sur les rapports filles-garçons mais plutôt sur les différentes origines. » Pour la directrice, Sandrine Nadé, les activités proposées par Les Petits débrouillards entrent pleinement dans le projet pédagogique de l’école. « Nous travaillons avec les plus grands principalement sur les notions de tolérance et d’acceptation de l’autre. » Marcel Macieri, policier réserviste de Forbach, s’est également adressé aux élèves. « J’ai été invité par Les Petits débrouillards pour améliorer les contacts entre les jeunes et la police. Je trouve que les enfants posent des questions très pertinentes et n’ont finalement pas beaucoup de préjugé par rapport à notre fonction. » Dans l’après-midi, les enfants ont pu revenir avec leurs parents pour suivre une nouvelle fois ces ateliers. « Si on peut aussi toucher les adolescents, c’est que notre action s’est parfaitement déroulée », conclue Julie Noël. E. P. Au centre social ASBH de Bellevue, soixante femmes et hommes, de nationalité étrangère, suivent des cours d’apprentissage de français. A raison de plusieurs séances par semaine, ils ont tous la volonté de s’intégrer. La leçon du jour porte sur l’article défini ou indéfini. Leur feuille d’exercices sous les yeux, la quinzaine d’élèves de Bernard Lavall tentent d’assimiler les règles et subtilités de la langue française. L’homme anime, depuis trois ans, à titre bénévole, ce cours, au centre social ASBH de Bellevue. Ce lundi matin, face à lui, c’est le groupe "intermédiaire-confirmé". Des femmes et hommes, de tout âge, et de différentes nationalités. Il y a là des Arméniens, des Irakiens, une Italienne. Des personnes seules, des couples, des fratries.
« Ils apprennent très vite » A tour de rôle, ils prennent la parole, avec plus ou moins d’aisance. Pour bien faire comprendre la différence entre article défini et indéfini, Bernard Lavall manie l’exemple. « Il a une casquette rouge. C’est la casquette rouge du petit garçon. Elle lui appartient. » Ces cours de français au centre social de Bellevue ont pris de l’ampleur en 2014, quand des Yézidis, minorité chrétienne persécutée en Irak, sont arrivés à Forbach. « Ça s’est fait assez naturellement , se souvient Anna Giglia, directrice. Beaucoup habitaient juste au-dessus du centre social. Deux médiateurs qui maîtrisaient l’arabe littéraire ont commencé à discuteur avec eux. On a démarré les cours. On se rend compte qu’ils apprennent très vite. » A la recherche de profs bénévoles Cette année, ils sont une soixantaine à suivre cet apprentissage, répartis en trois niveaux. « Il ne s’agit pas seulement de réfugiés, de migrants arrivés ces derniers mois. Le public est beaucoup plus large. Il y a des personnes qui vivent en France depuis plusieurs années, et qui veulent mieux parler », précise Maéva Lopez, référente famille à l’ASBH Bellevue. Les cours sont animés par des médiateurs sociaux, mais aussi et surtout par des bénévoles. D’ailleurs, le centre social en recherche au moins un en plus, pour pouvoir assurer toutes les séances. L’appel est lancé. Contact : ASBH Bellevue au 03 87 88 59 35, 06 23 27 76 23 ou 06 26 13 67 30. Pascal MITTELBERGER. À l’occasion de la semaine nationale de la solidarité, le foyer du Bruch mène différentes actions auprès des élèves des écoles du Bruch, du centre et du Pensionnat. « Il y a quelques temps, nous avons distribué des bacs en plastique dans les écoles pour que les enfants donnent un jouet ou un doudou , explique Anne-Marie Parlagréco, responsable du centre ASBH. Nous leur avons expliqué que leur don serait utile à d’autres enfants qui n’ont pas leur chance. »
Ce jeudi, les CM1 et CM2 de l’école du Bruch ont été accueillis au foyer pour participer à des activités. « Nous leur proposons un grand jeu sur les droits des enfants , explique Tiffany Renaudet, l’une des animatrices. Nous leur demandons aussi de réaliser un arbre à souhait. » Dans l’après-midi, un responsable du centre Horizon leur a parlé de leurs différentes actions. « Nous avons rassemblé les vêtements que nous collectons tout au long de l’année pour que les enfants prennent conscience de la générosité des habitants du quartier. Et aussi que ces vêtements sont très utiles aux personnes en difficulté, reprend Anne-Marie Parlagréco. Nous avons aussi plusieurs sacs remplis de pulls, écharpes, gants et bonnets réalisés par le groupe du mardi du tricot solidaire. Nous pensons d’ailleurs les distribuer avant Noël, dès que possible. » Les actions du centre social du Bruch vont se poursuivre jusqu’au 3 décembre avec les différentes écoles ainsi que les enfants du périscolaire. SOCIÉTÉ JOURNÉES DE LA PARENTALITÉ Des groupes de paroles et d’échanges pour aider les parents10/11/2017
Des journées de la parentalité impulsées par la Caisse d’allocation familiales et le département sont organisées sur tout le territoire. Hier à Forbach, les parents ont pu échanger sur les problèmes rencontrés avec leurs enfants. On ne naît pas parents, on le devient », rappelle Anna Giglia. La responsable du centre social ASBH de Bellevue est l’une des organisatrices des ateliers pour les familles mis en place hier à la salle des fêtes de Forbach. « Nous proposons ces groupes de paroles dans le cadre des journées de la parentalité, impulsées par la Caisse d’allocations familiales et le département. Différents acteurs sociaux organisent des actions dans leur commune pour répondre aux questionnements des familles par rapport aux problèmes qu’elles peuvent avoir avec leurs enfants. »
Pour monter ses ateliers, l’ASBH s’est associée avec le Point accueil écoute jeunes parents (PAEJEP), le Dispositif de réussite éducative, le club de prévention, le CMSEA. « Les parents ont été informés par le biais de la Caf, notamment des dates et lieux des différentes actions mises en place », note Anna Giglia. Certaines mères de famille ont été incitées à participer à ces ateliers. D’autres sont venues spontanément après avoir vu l’information sur le site de la Caisse d’allocations familiales. « Nous avons une maman, dont la relation avec sa fille ado se passe très mal, qui est passée nous voir ce matin pour avoir des conseils », commente la responsable ASBH. Désamorcer le conflit Quelles sont les problématiques soulevées par parents et comment les aidez-vous ? « On se rend surtout compte qu’il n’y a plus de dialogue avec l’enfant. On crée des groupes de paroles entre parents pour essayer de désamorcer les conflits. On part des expériences des uns et des autres pour trouver une solution aux problèmes des familles. Le professionnel peut amener des pistes mais n’a pas forcément les bonnes recettes. Par contre le fait d’échanger entre parents sur ses pratiques permet souvent de solutionner les problèmes. » Savoir dire non Quels problèmes les parents rencontrent-ils le plus fréquemment ? « Aujourd’hui, les conflits avec les enfants apparaissent dès le plus jeune âge. Il y a beaucoup de problèmes d’autorité. Ce sont souvent les enfants qui décident dans la maison. On essaie donc de revoir le cadre et les règles avec les parents, ils doivent savoir dire non. Certains ont juste besoin d’écoute. Il y a actuellement beaucoup de mamans qui se retrouvent seules pour éduquer leurs enfants, nous essayons de les accompagner au mieux car ce n’est pas facile d’être des parents isolés. » Josette BRIOT. Dans le cadre d’un voyage à Eurodisney, l’ASBH de Bellevue organise un après-midi Halloween ce samedi 21 octobre de 14 h à 17 h à destination des enfants (3 € pour les enfants, gratuit pour les adultes et les enfants de moins de 3 ans), suivi d’une « grande soirée de l’horreur » à partir de 20 h (5 € l’entrée). Restauration sur place, animation assurée par un DJ. Les deux manifestations auront lieu à la salle des fêtes, en mairie.
US Forbach tennis L’assemblée de l’US Forbach tennis se tiendra le vendredi 10 novembre à 18 h 30, au tennis club, rue Félix-Barth. Marché de Noël Le foyer des Apogées organise son premier marché de Noël, dimanche 19 novembre de 14 h à 17 h. L’occasion de venir découvrir les créations des résidents pleins d’imaginations qui seront en vente. Vin chaud, crêpes et autres gourmandises vous seront également proposés. Cette action sera au bénéfice des résidents et permettra de financer leurs futurs projets pédagogiques sous la forme d’achats de matériel et d’organisation de sorties. Cérémonie Comme chaque année, la population du quartier de Marienau honorera ses morts le 2 novembre. À cette occasion, une messe sera célébrée à 10 h, en l’église de Marienau à l’issue de laquelle, au nom de la municipalité, sera déposée une gerbe au monument aux morts du cimetière Après un coup d’essai réussi au printemps au Bruch, un Forum santé a été organisé, mardi, à la mairie. Un rendez-vous de plus grande envergure pour sensibiliser, prévenir et aussi réduire le renoncement aux soins. L’initiative avait rencontré un beau succès au printemps au centre social du Bruch. Le Forum santé – impulsé par la responsable de l’ASBH (Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller) de ce quartier, Anne-Marie Parlagreco – a donc été décliné sous une forme plus importante mardi, à la mairie de Forbach. La manifestation a été organisée par le CCAS (Centre communal d’action sociale) de Forbach, la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), l’ASBH et la Communauté d’agglomération Forbach-Porte de France.
La rencontre, placée sous les couleurs d’Octobre rose, a rassemblé différents partenaires pour sensibiliser le public à la vaccination, à la pratique d’activités sportives, à la nutrition, au tabac… Pour la CPAM, ce forum est aussi un bon moyen de mieux faire connaître les droits de chacun. Un nouveau service « Pour les personnes en situation de précarité, la santé n’est pas une priorité », constate Blandine Gall, directrice adjointe du CCAS. Une tendance que le service de prévention santé de la CPAM, basé à Metz, tente de renverser. « Avoir des réponses sur l’accès au droit est une première étape », analyse Marie-Laure Dupire, la responsable de ce service. Et ce forum est l’occasion idéale pour rencontrer en direct les professionnels compétents. Cesantina Sousa et Anne Macieujewski sont référentes pour l’accompagnement Pfidass (Plate-forme d’intervention départementale pour l’accès aux soins et à la santé, basée à Metz). « Il s’agit d’un nouveau service, expérimenté en 2016, et généralisé progressivement dans toute la France », détaille Anne Macieujewski. Le principe est simple : identifier les personnes qui ont renoncé à se faire soigner. « Nous sommes informés par les CCAS, les centres sociaux, les Restos du cœur, les pharmaciens… qui repèrent les personnes en difficulté », continue Cesantina Sousa. L’idée n’est pas de se substituer aux assistantes sociales, mais d’aider ce public à faire les démarches nécessaires. « Souvent, les personnes en situation de précarité, pensent que s’ils n’ont pas beaucoup de revenus, ils ne peuvent pas se faire soigner. » Surtout lorsqu’il s’agit de soins dentaires ou d’optique. La Pfidass est donc là pour lever les freins. « Le suivi est individualisé. On s’adapte à chacun », assure Anne Macieujewski. Parfois, les référentes se mettent directement en contact avec le professionnel pour négocier un devis. Elles peuvent également faire une demande de secours. « On est là pour donner le maximum d’information afin de remettre ces affiliés sur le che min du soin. » Si la majorité des échanges se font par téléphone, les agents de cette plate-forme se déplacent également à la CPAM de Forbach. « Les personnes en difficulté peuvent se signaler dans leur caisse. » V. PE. A l’initiative du service de prévention de la CPAM, du CCAS de la ville de Forbach, et de l’agglomération de Forbach en partenariat avec l’ASBH, un forum santé est organisé le mardi 10 octobre, de 9 h à 17h, en mairie de Forbach. Il s’adresse à l’ensemble des habitants de la CAFPF, grands et petits.
Différents stands et diverses animations seront à disposition des visiteurs : • un espace de vaccination et de dépistage (penser à ramener son carnet de santé) ; • un espace d’information et d’ouverture aux droits ; • un espace nutrition et collation ; • un stand de prévention des conduites à risques ; • un stand sur l’hygiène bucco-dentaire : Une sensibilisation sera faite sur la prévention maternelle infantile, Octobre rose, etc. et il sera possible de s’inscrire au challenge "sans tabac". De plus, il y aura une présentation d’associations sportive (yoga, gym d’entretien, etc.). A l’initiative du service de prévention de la CPAM, du CCAS de la Ville de Forbach, et de l’Agglomération de Forbach, en partenariat avec l’ASBH, un forum santé est organisé le mardi 10 octobre, de 9 h à 17 h, en mairie de Forbach. Il s’adresse à l’ensemble des habitants de la communauté d’agglomération, grands et petits.
Différents stands et diverses animations seront à disposition des visiteurs : • un espace de vaccination et de dépistage (penser à ramener son carnet de santé) ; • un espace d’information et d’ouverture aux droits ; • un espace nutrition et collation ; • un stand de prévention des conduites à risques ; • un stand sur l’hygiène bucco-dentaire : Une sensibilisation sera faite sur la prévention maternelle infantile, Octobre rose, etc. et il sera possible de s’inscrire au challenge "sans tabac". De plus, il y aura une présentation d’associations sportive (yoga, gym d’entretien, etc.). Le centre social du Wiesberg a lancé il y a un peu plus d’un an sa "Rue des chercheurs", pour accompagner les habitants dans leur retour à l’emploi. Les résultats sont déjà concluants et incitent à développer le concept. Lorsqu’il a pris les rênes du centre social ASBH du Wiesberg-Hommel, en 2016, Georges Vinber a voulu aussi prendre le pouls du quartier. « J’ai été recruté pour mener à bien un projet social , confie-t-il, et obtenir la reconduction des agréments du centre social ». Parmi les documents en sa possession, une étude du CCAS (centre communal d’action sociale) qu’il a décortiquée. « C’était un audit qui montrait, à l’époque, par exemple, que 47 % des 15-64 ans vivaient des prestations sociales, 30 % des 25-54 ans étaient sans emploi et 26 % des jeunes étaient sans diplôme… » Des données qui interpellent Georges Vinber. « Nous sommes plus naturellement dans "l’occupationnel" , explique le directeur du centre social, mais même si ce n’est pas dans notre vocation propre de se préoccuper de l’emploi, si on ne prend pas en compte ce genre de chose, on n’est pas totalement dans notre rôle ».
Des offres d’emploi à portée de main Une question se pose alors. « Comment essayer d’agir, sans se substituer aux structures qualifiées comme Pôle emploi ? » Ainsi est née la "Rue des chercheurs". Concrètement, tous les matins, le centre social affiche de nouvelles offres d’emploi, à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. Une quinzaine en moyenne, qui côtoient les offres de la veille, de l’avant-veille, pas au-delà. « Nous avons une personne qui est entièrement dédiée à la collecte des offres, sur différents sites, comme Jobemploi, Estjob, Vivastreet, Le bon coin… » Le centre social s’intéresse également au transfrontalier, se tournant vers nos voisins sarrois, qui ont un grand besoin de main-d’œuvre. « L’objectif est qu’il s’agisse d’emplois qui soient à portée, notamment en termes de mobilité », relève Georges Vinber. Le rayon d’action est de 50 km maximum, mais « la plupart des offres se situent à moins de 30 km de Forbach ». Lorsqu’il a pris les rênes du centre social ASBH du Wiesberg-Hommel, en 2016, Georges Vinber a voulu aussi prendre le pouls du quartier. « J’ai été recruté pour mener à bien un projet social , confie-t-il, et obtenir la reconduction des agréments du centre social ». Parmi les documents en sa possession, une étude du CCAS (centre communal d’action sociale) qu’il a décortiquée. « C’était un audit qui montrait, à l’époque, par exemple, que 47 % des 15-64 ans vivaient des prestations sociales, 30 % des 25-54 ans étaient sans emploi et 26 % des jeunes étaient sans diplôme… » Des données qui interpellent Georges Vinber. « Nous sommes plus naturellement dans "l’occupationnel" , explique le directeur du centre social, mais même si ce n’est pas dans notre vocation propre de se préoccuper de l’emploi, si on ne prend pas en compte ce genre de chose, on n’est pas totalement dans notre rôle ». Des offres d’emploi à portée de main Une question se pose alors. « Comment essayer d’agir, sans se substituer aux structures qualifiées comme Pôle emploi ? » Ainsi est née la "Rue des chercheurs". Concrètement, tous les matins, le centre social affiche de nouvelles offres d’emploi, à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. Une quinzaine en moyenne, qui côtoient les offres de la veille, de l’avant-veille, pas au-delà. « Nous avons une personne qui est entièrement dédiée à la collecte des offres, sur différents sites, comme Jobemploi, Estjob, Vivastreet, Le bon coin… » Le centre social s’intéresse également au transfrontalier, se tournant vers nos voisins sarrois, qui ont un grand besoin de main-d’œuvre. « L’objectif est qu’il s’agisse d’emplois qui soient à portée, notamment en termes de mobilité », relève Georges Vinber. Le rayon d’action est de 50 km maximum, mais « la plupart des offres se situent à moins de 30 km de Forbach ». Accompagnement individuel Volontairement, seul l’intitulé du poste est affiché. « Si une personne est intéressée, il lui suffit de nous demander plus de renseignements », explique Georges Vinber. Un relationnel indispensable « pour voir si effectivement, elle a les compétences pour prétendre à ce poste, ou ce que l’on peut faire pour l’accompagner ». Ce qui passe, par exemple, par une aide à la rédaction de CV, mais aussi de lettres de motivation. Le tout adapté au candidat, « car il faut après qu’il puisse défendre sa candidature ». Il faut également prendre en compte les éventuelles contraintes, comme la mobilité, la disponibilité… C’est l’une des missions d’Ali Ait Ouacrab, médiateur social. Le centre social a enregistré des résultats plus qu’encourageants. « En quelques mois d’existence, nous avons pu accompagner 50 personnes vers un retour à l’emploi », annonce Georges Vinber, la moitié en CDI, l’autre en CDD. « On est passé de la rue des chercheurs au boulevard des trouveurs ! », lance le directeur. Seul bémol, « nous n’arrivons pas à mobiliser les jeunes ». Il faut donc poursuivre les efforts, inciter le plus grand nombre à pousser la porte du centre social. Une démarche qui finalement ne coûte rien, et peut apporter beaucoup. « Nous ne sommes pas là pour faire du "chiffre", prévient le directeur , mais pour accompagner un maximum de gens. En restant toujours dans une démarche positive et en faisant tout pour ne pas les conduire vers un échec. » La Rue des chercheurs est ouverte du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h, au centre social du Wiesberg. A partir d’octobre, le centre social sera également ouvert le samedi matin. Michel LEVILLAIN. |
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