Un collectif associatif, piloté par l’ASBH, travaille sur des jardins partagés sur le territoire de l’agglo. Plusieurs projets se lancent à Petite-Rosselle, Stiring-Wendel et Forbach où le concept sera développé au Bruch sur une parcelle de 5 000 m² mise à disposition par CDC Habitat. Au quartier du Bruch, entre les allées des Érables, des Peupliers et de la Lisière se trouve un bel espace vert. C’est sur ce terrain de 5 000 m², propriété de CDC Habitat, qu’un collectif associatif a l’ambition de créer un grand jardin partagé ouvert à tous les habitants. Un appel à projets de l’État « L’idée est partie de l’agglo de Forbach, suite à un appel d’offres lancé par l’État dans le but d’encourager les projets de jardins partagés et collectifs », indique Rocco Saccucci, directeur de l’ASBH. L’initiative est portée par différents partenaires. « Nous nous sommes appuyés sur des associations déjà existantes, celle du jardin partagé de Bousbach et les Potes à Gé-La Rêverie de Stiring-Wendel. Un collectif a été monté et nous avons fait le tour des communes de l’agglomération de Forbach pour voir qui serait intéressé par ce type d’aménagement », détaille le responsable de l’ASBH. Le projet de jardin partagé au Bruch a été présenté, lundi, par le collectif au maire de Forbach, Alexandre Cassaro, très intéressé par cette initiative d’agriculture urbaine. Photo RL /Josette BRIOT « Un lieu de vie et d’échanges »
Trois projets sont sortis de ces rencontres. « Notre collectif a obtenu un terrain communal à Petite-Rosselle et un à Stiring. À Forbach, le bailleur CDC Habitat nous a mis à disposition des parcelles et s’associe avec nous pour aménager un jardin partagé au Bruch. Il sera bien placé, entre la cité et la partie résidentielle du quartier. L’idée est de créer un lieu de vie et d’échanges », explique le président de l’ASBH, Sébastien Goeury. Les partenaires ont déjà en tête le jardin rêvé. Un schéma d’aménagement a été dessiné, « mais rien n’est figé. Nous organiserons des réunions publiques pour associer la population au projet, insiste Sébastien Goeury. Il y aura un potager pour une production partagée de légumes, mais aussi un verger avec des fruitiers. Comme l’endroit a pour but d’éduquer les gens au respect de la nature et au développement durable, on y installera des panneaux solaires, des récupérateurs d’eau de pluie, des composteurs. » Autre aspect très important : « Nous souhaitons que les gens s’y retrouvent pour jardiner, mais aussi autour d’activités culturelles et périscolaires, c’est pour cette raison qu’un amphithéâtre y sera installé. » « Un exemple à suivre » Aménagé en milieu urbain, le jardin du Bruch pourrait devenir un projet pilote pour d’autres quartiers. « Nous espérons obtenir le financement de l’État pour cette opération », souligne Rocco Saccucci, saluant « le vrai engagement » de CDC Habitat dans ce dossier. « Le concept de jardin partagé répond totalement à notre souhait constant d’améliorer le cadre de vie de nos locataires et de répondre à notre devoir de cohésion sociale, rappelle Laurent Filorizzo, directeur d’agence CDC Habitat Sainte-Barbe. Le développement de l’agriculture urbaine et la transition agroécologique sont des solutions efficaces pour créer du lien social mais aussi pour redonner du sens à des circuits courts respectueux de l’environnement et d’une alimentation saine. Ce projet, j’en suis sûr sera montré comme un exemple à suivre. » Comme beaucoup d’autres initiatives, le vestiaire solidaire mis en place au foyer du Bruch a connu un arrêt brutal avec le confinement. Un peu plus de six mois plus tard, le voici de nouveau ouvert. « C’est une action qui nous tient à cœur. La solidarité est l’une des neuf valeurs de l’ASBH, c’est vraiment un pilier de notre action », explique Nadera Gardinal.
« Un échange, une écoute » Suite à l’appel au don lancé il y a trois semaines, le foyer a refait le plein d’affaires. Des vêtements pour enfants notamment, mais aussi des couettes et quelques jouets. « On a souvent des femmes enceintes qui viennent nous voir, pour nous demander une poussette par exemple », raconte Nadera Gardinal. « On leur propose aussi du café, des brioches, c’est l’occasion d’un échange, d’une écoute. » Un rôle social confirmé par Fatiha, bénéficiaire régulière de ce vestiaire solidaire. « L’association nous aide financièrement, mais le vestiaire nous fait aussi sortir, voir du monde » Ces contacts lui ont beaucoup manqué pendant le confinement : « Je me sentais trop isolé, d’autant que je n’ai pas de jardin, pas de balcon. On est vraiment très heureuses que ça ait rouvert. » Les dépôts d’affaires peuvent se faire au foyer le mardi et le jeudi de 9 h à 17 h, et les récupérations le mardi de 13 h 30 à 18 h. Centre social ASBH, place des Bouleaux. Tél. 03 87 88 53 34. Les finances du foyer ASBH du Bruch viennent de recevoir un joli coup de pouce de la part de l’Association syndicale des propriétaires du quartier. Après plus de quarante années d’existence, l’association s’apprête à être dissoute : « Il n’y a plus vraiment de problèmes à régler aujourd’hui, l’essentiel est géré par les mairies. L’association n’avait plus trop de raison d’être », explique le président Patrick Villeger.
Que faire alors des fonds encore présents dans les caisses ? La loi empêche qu’ils soient redistribués entre les membres. Le président, avec son secrétaire et trésorier Jean-Marie Bour, ainsi que l’adjointe à ces fonctions Sandrine Nadé, se sont alors mis en quête de bénéficiaire. Ils en sont ainsi venus à partager cette somme à parts égales entre le foyer ASBH du Bruch, et l’association Docteur Sourire à Terville, soit 1 600 € chacun. Du côté de l’ASBH, l’argent devrait bénéficier aux plus jeunes comme aux plus âgés : « Pour les activités de centre aéré , cela nous permettra de financer des intervenants extérieurs. Pour les adultes, de racheter du matériel qui devenait vieillissant. Et on aimerait pouvoir organiser une sortie familiale au marché de Noël si les conditions le permettent », explique Nadera Gardinal, la responsable du foyer du Bruch.
Les enfants de l’accueil de loisirs ASBH à Forbach ont appris, mardi 21 juillet, les rudiments de secourisme, comme gérer des malaises ou des saignements abondants. La formation a été dispensée par des moniteurs qualifiés de l’ASSAF.
Que faire en cas de très grosse coupure ? Et quand papa ou maman, à terre, ne répond plus ? Des réflexes tout sauf innés, qu’il vaut mieux apprendre dès le plus jeune âge. C’est pourquoi les enfants du centre de loisirs ASBH de Forbach ont eu droit, mardi 21 juillet, à une journée d’initiation dispensée par l’Association de Sauvetage et de Secourisme de l’Agglomération de Forbach.
Après une démonstration sur la façon de bander une plaie pour stopper une hémorragie, ils ont vu comment réagir face à une personne inconsciente. Allongées sur une couverture, Juliette et Maïlys, 8 ans, répètent les gestes de bandages sur les bras : « Une fois en vacances, je suis tombée sur une dalle cassée et je me suis ouverte sur tout le tibia. On a désinfecté parce que ma maman dit qu’il faut toujours faire ça », se souvient Juliette. Jeunes mais très attentifs « Le premier diplôme de secourisme peut être obtenu à partir de 10 ans. Là, ils sont plus jeunes, c’est pour leur donner le goût du secourisme, apprendre les numéros d’appel d’urgence », explique René Steinort , moniteur et également président de l’ASSAF et du comité départemental. « Ils font bien sûr ce qu’ils peuvent, et même si le geste n’est pas parfait à 100 %, ils connaissent la façon de faire. Quand après coup on leur demande les numéros d’urgence, ils sont tout à fait capables de répondre ». Habituellement, l’ASSAF assure chaque année une quarantaine de sessions de formation et tient une bonne soixantaine de postes de secours lors d’événements. Une activité fortement diminuée cette année par la crise liée au coronavirus. Pour persévérer dans les gestes qui sauvent, les enfants ont eux aussi droit à un atelier ludique mercredi, en partenariat avec l’association Piou-Piou. « On a eu un grand jeu autour des gestes barrière, avec différents ateliers comme le lavage de mains ou la distance physique, détaille Tiffany Renaudet, codirectrice des accueils de loisirs. Et à la fin, les enfants ont reçu un mini-kit « anti-coco », avec un masque pédiatrique en tissu, un flacon de gel désinfectant et une fiche récapitulative ». Des kits généreusement offerts par un donateur anonyme. source RL Cauchemar de nombreux parents, les instruments de percussions offrent une approche idéale de la musique pour les jeunes enfants. Dans l’intimité du foyer ASBH, ces derniers ont pu battre la chamade sans crainte de déranger les voisins. Pas de joyeux bazar cependant, car Nicolas Kieffer veille. Ce musicien professionnel, par ailleurs professeur au conservatoire de Freyming-Merlebach, profite d’une tournée d’été allégée comme jamais par la crise sanitaire. « On a des concerts qui sont annulés jusqu’en janvier maintenant. On se dirige vers une petite reprise, il reste une dizaine de dates sur l’été, là où d’habitude on en fait une cinquantaine. »
Un emploi du temps qui lui permet donc de faire des interventions comme celle-ci, face à un public totalement novice. « Une fois j’ai essayé la guitare d’une copine qui sait en jouer, se souvient Tamara. Mais moi je n’y arrive pas. À l’école, on ne fait jamais de musique. C’est dommage, j’aimerais bien. » Quand à ses autres camarades, la plupart disent n’avoir jamais touché à un instrument avant. Alors forcément, Nicolas revoit la pédagogie : « On s’adapte à ce qu’ils connaissent déjà pour aborder les notions de base. On ne va pas partir sur du solfège, le but c’est qu’ils s’amusent » Qui de mieux que leur auteur pour lire des histoires aux enfants ? Au foyer du Bruch à Forbach, la petite dizaine d’enfants présents jeudi par ce chaud après-midi boit les récits d’ Anna Tabone. Des contes de châteaux et de princesses, des histoires inspirées de légendes nancéennes, ou encore un récit sur le harcèlement scolaire. Tout cela sous l’œil des animateurs du centre.
Des animations dans le respect des règles sanitaires Ici aussi, les mesures sanitaires sont passées par là. « On a réduit de 40 à 20 le nombre de places, explique Nadera Gardinal, responsable de la structure ASBH. Comme ils sont tous assez jeunes, moins de 11 ans, le protocole n’impose pas qu’ils portent de masques. Par contre on a instauré un fléchage au sol, et mis du gel à disposition pour limiter toute contamination ». Pas de quoi entamer les occupations des enfants : « au 17 juillet, nous aurons un atelier percussions musicales, la semaine d’après une initiation aux premiers secours… On fait en sorte d’avoir au moins un intervenant par semaine pour compenser l’absence de sorties », détaille Tiffany Renaudet, codirectrice des accueils de loisir. Jeudi matin au foyer du Bruch, seize habitants du quartier ont partagé le premier petit-déjeuner organisé par Nadera Gardinal, responsable de l’ASBH, sur le thème du tri des déchets, avec le concours de Carine de la communauté d’agglomérations de Forbach. Un petit-déjeuner sera organisé tous les mois sur un thème différent. Photo RL
Au cours du mois de décembre, le poste de transformation électrique haute tension situé allée des Conifères, dans le quartier du Bruch, a été rénové. Une équipe du chantier d’insertion de l’ASBH de Freyming-Merlebach a passé une dizaine de jours à nettoyer et remettre en état la toiture, ainsi qu’à repeindre l’équipement.
Mercredi, l’équipe du chantier d’insertion, emmenée par le directeur de l’ASBH Rocco Saccucci, ainsi que des représentants de la Ville de Forbach et d’Enedis, ont procédé à une petite inauguration. « Le chantier contribue à mieux intégrer dans son environnement cet ouvrage indispensable à la distribution d’électricité », précise Enedis. A Morsbach et Rosbruck également L’entreprise exploite les ouvrages de distribution publique via un contrat de concession signé, et renouvelé récemment, avec le syndicat d’électricité de l’Est mosellan (Selem). Cette exploitation inclut également l’entretien des équipements. Aussi, Enedis et les collectivités délèguent souvent ces travaux de remise en état à des structures d’insertion par l’activité économique, comme l’ASBH. Dernièrement, outre le transformateur du Bruch, ceux de Morsbach (zone commerciale Europa) et Rosbruck (derrière la mairie) ont également occupé l’équipe du chantier d’insertion de Freyming-Merlebach. Depuis trois ans, l’Udaf de Moselle s’est lancée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Cette année, elle a mis en place une action Mobil’soupe en Moselle-Est. Une soupe cuisinée avec des légumes récupérés grâce à des dons a été offerte ce lundi aux usagers de son accueil de jour, situé dans un local de la gare de Forbach. « Il y a trois ans, une équipe de l’Udaf de Moselle s’est lancée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, indique Odile Hazard, responsable du Service d’accompagnement social et de l’insertion, à Forbach. Chaque année, nous avons mené un projet anti gaspi. Un repas pour le personnel en 2017 à Metz, des ateliers d’information en 2018. Pour cette nouvelle édition, nous avons décidé de proposer une Mobil’soupe dans nos accueils de jour de Moselle-Est. »
Soupe cuisinée avec des légumes récupérés Ce lundi, des salariés travaillant dans différents services de l’Union départementale des associations familiales (Udaf) se sont retrouvés au Mille Club du Bruch pour confectionner une soupe, faite avec des légumes récupérés auprès de la banque alimentaire et des supermarchés du secteur. Aux fourneaux également : des personnes suivies par l’Udaf, venues avec plaisir donner un coup de main. « Nous avons aussi le renfort de l’équipe ASBH du Bruch, qui nous a prêté sa cuisine », se réjouit Isabelle Hallinger, chargée de mission à l’Udaf. « D’une petite action, nous sommes passés à une opération plus complète, qui allie la lutte contre le gaspillage et la solidarité. Puisque cette soupe est distribuée à des gens qui en ont besoin, des personnes sans abri ou logées mais se trouvant en grande précarité , ajoute-t-elle. Des cakes ont également été confectionnés, toujours avec des produits venant de dons. » Des sacs avec des produits de première nécessité Une première distribution de soupe a eu lieu jeudi dernier à Sarreguemines, à l’accueil de jour de la rue Oster. « Cela a très bien fonctionné, plus d’une trentaine de personnes sont venues manger. » Ce lundi, c’est à Forbach, dans le local situé sur le quai de la gare SNCF, que s’est déroulée cette opération solidaire. Pourquoi ce nom de Mobil’soupe ? « Après avoir offert à midi la soupe et les cakes salés aux usagers de l’accueil de jour, l’équipe mobile de l’Udaf part en maraude distribuer des sacs à dos. Ils sont remplis de produits d’hygiène et alimentaires non périssables. On y met aussi un thermos de soupe bien chaude. Ces sacs contenant ces produits de première nécessité sont destinés aux SDF et aux personnes en situation de grande précarité du secteur. » |
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