Le bus itinérant des Petits débrouillards a fait une escale, ce mercredi, à l’école Bellevue de Forbach. L’association a parlé équité et préjugés avec les élèves en matinée. L’après-midi, tout le quartier était invité. Il y a des garçons qui portent des t-shirts roses et des filles qui jouent au foot. Et c’est normal. » Maïd, 9 ans a tout compris. Comme ses camarades de CM1 et CM2 de l’école Bellevue, à Forbach, il a participé à une action menée par Les Petits débrouillards et l’ASBH, ce mercredi, dans la cour de l’école. « Nous sommes venus avec notre bus, plus généralement réservés à des ateliers de sciences, explique Julie Noël, l’une des animatrices des Petits débrouillards, association de médiation scientifique. Cette fois, nous avons choisi de travailler sur les sciences sociales avec le thème Être humain, vivre ensemble. »
Sans préjugé L’association a proposé aux écoliers plusieurs ateliers sur le genre et les stéréotypes. « Nous voulons amener un débat, avec eux, sur l’origine des stéréotypes, reprend Julie Noël. Ils doivent par exemple dire ce que peut faire une fille et pas un garçon et inversement. Ils se rendent compte que filles et garçons sont capables des mêmes choses. » Très à l’écoute de ce qui se raconte entre les écoliers, François Minella, leur professeur, espère beaucoup de cette intervention. « Je pense que cela peut influer sur leur comportement, notamment dans la cour de récréation. Cependant, je n’ai pas remarqué de problèmes sur les rapports filles-garçons mais plutôt sur les différentes origines. » Pour la directrice, Sandrine Nadé, les activités proposées par Les Petits débrouillards entrent pleinement dans le projet pédagogique de l’école. « Nous travaillons avec les plus grands principalement sur les notions de tolérance et d’acceptation de l’autre. » Marcel Macieri, policier réserviste de Forbach, s’est également adressé aux élèves. « J’ai été invité par Les Petits débrouillards pour améliorer les contacts entre les jeunes et la police. Je trouve que les enfants posent des questions très pertinentes et n’ont finalement pas beaucoup de préjugé par rapport à notre fonction. » Dans l’après-midi, les enfants ont pu revenir avec leurs parents pour suivre une nouvelle fois ces ateliers. « Si on peut aussi toucher les adolescents, c’est que notre action s’est parfaitement déroulée », conclue Julie Noël. E. P. Les commentaires sont fermés.
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