Permettre aux parents et aux enfants de partager des loisirs ensemble pour (re) créer du lien intrafamilial est l’un des objectifs du centre social ASBH de la cité Maroc à Creutzwald. Se retrouver hors du quotidien et de partager des loisirs ensemble, entre parents et enfants, cela peut paraître tout bête. Et pourtant, les formes familiales et les repères familiaux étant en forte mutation, il est parfois nécessaire pour créer ou retrouver un lien intrafamilial de participer à des initiatives extérieures.
Le centre social ASBH est fortement engagé dans l’organisation d’actions autour des familles. L’action collective familles (animée par Hélène Warin) est un service proposé au centre social ASBH Maroc qui s’adresse de façon active aux familles et aux adultes. Elle a pour mission d’apporter des réponses aux questions concernant les relations parents – enfants et aux projets relatifs aux adultes. Dans cet esprit, profitant de places disponibles dans le bus qui emmenait les petits inscrits en accueil de loisir sans hébergement à une sortie au parc de Didiland, cinq familles ont pu faire le voyage. « Les sorties - événements appréciés - permettent de partager des moments en famille, de créer du lien et de la solidarité entre les membres d’une famille. Il s’agit de faire découvrir ou redécouvrir aux familles du secteur des lieux ou espaces qui peuvent devenir des destinations de temps libre ensemble. Nous veillons à proposer à la fois des temps collectifs pour créer des liens, des espaces de rencontres et d’échanges entre les familles puis des temps individuels », résume Hélène Warin. Initié et soutenu par l’État, en partenariat avec la commune, le dispositif Ateliers Jeunes est un outil éducatif mis à la disposition des associations et collectivités mosellanes. Il permet à des adolescents de 14 ans à 21 ans, de réaliser de légers travaux sur un site public pendant les vacances scolaires. En contrepartie, ceux-ci bénéficient d’un prolongement sous forme de vacances, de loisirs ou de formation. Une réunion de concertation s’est tenue dans les locaux du centre social ASBH, réunissant les différents acteurs du projet, à savoir la ville, la SNI Ste Barbe, et l’ASBH « les Peupliers », porteur du projet.
Embellir le cadre de vie Durant cet atelier, qui se tiendra du 30 juillet au 10 août, 7 jeunes de 14 à 17 ans réaliseront des tables et bancs à l’aide de palettes usagées. Une fois réalisés, les tables et bancs seront installés dans la rue des Acacias au sein du terrain de boules. L’espace sera rafraîchi avec le concours des services techniques de la ville, de façon à le rendre plus opérationnel et plus pratique pour les habitants du quartier. Les éléments installés, devraient servir d’assise, de lieu de partage et d’échange entre les habitants. Les jeunes rafraîchiront également les bacs à fleurs mis en place l’an passé, de manière à embellir le cadre de vie des habitants. Valorisation du travail Ousman N’Diaye, responsable du centre social « Les Peupliers » confie : « nous nous sommes rendu compte au fil des années qu’il nous fallait accompagner ces jeunes de manière assidue vers plus d’autonomie. Cette démarche pédagogique a ainsi permis à un grand nombre d’usagers de gagner en confiance, en autonomie et en estime de soi. Le centre social ne s’inscrit plus dans une démarche d’assistanat mais dans une mise en valeur des compétences de ces jeunes. Ces derniers réfléchissent ensemble, au sein de la commission jeunes, à la mise en place d’un séjour dans le sud de la France et à son autofinancement grâce aux ateliers jeunes. » Financement d’un séjour dans le sud de la France Les jeunes bénéficient de contreparties proposées par l’ensemble des acteurs du projet (séjours, sorties culturelles, accès à la formation BAFA ou au permis de conduire). Le financement de l’action est partagé à parts égales entre l’État, la commune et l’association à l’origine du projet et est abondé par la SNI Sainte-Barbe. Demain débutent les vacances scolaires… Toute l’équipe d’animation du centre social ASBH Maroc s’est mobilisée pour mettre au point un programme attractif. En juillet, le centre de loisirs et séjour ouvrira ses portes du 9 juillet au 27 juillet. Nadia sera en charge de l’activité des 6 -12 ans. Elle sera accompagnée dans cette tâche par 6 animateurs en relais : Laetitia, Bachir, Shanese, Habiba, Sabine et Christelle. Janique, Rachida, Najida, Floriane, Angélique et Sabine accueilleront les enfants de 3 à 5 ans.
Chaque semaine autour d’un thème précis • Du 9 au 13 juillet, le thème retenu pour la semaine des plus petits sera « Happy Circus » avec une sortie programmée au parc d’attractions Didi’land. À Morsbronn-les-Bains. Pour les plus grands ce sera une semaine d’aventures et de découvertes. Dans ce projet ils profiteront de l’animation de la troupe Enjoy. Leur semaine se conclura par une sortie au parc multiloisirs Tepacap de Bitche qui propose jeux, plaisir et détente. • Du 16 au 20 juillet, le thème de la semaine des petits est « 1, 2, 3 soleil » qui s’achèvera par une sortie au parc Pokeyland permettant de découvrir la nature d’une manière inédite et originale. Pour les plus grands, ils profiteront d’une semaine consacrée au western. Un grand jeu leur sera réservé et ils finiront leur semaine au parc de Fraispertuis. •Pour la semaine du 23 au 27 juillet, le thème des petits sera dédié à l’école autrefois. Ils feront une sortie à la ferme pédagogique de Woimbey pour voir et découvrir les animaux. Les plus grands consacreront leur semaine au cirque avec James, intermittent du spectacle qui leur permettra de préparer un spectacle pour les parents le vendredi. Deux séjours à la ferme équestre de Lettenbach sont programmés pour les ados (14-17 ans) : du 16 au 20 juillet et du 30 juillet au 7 août. Les places sont limitées. Pour toute info, contacter le centre social : 03 87 82 25 89. Ce vendredi les habitants du quartier Maroc ont partagé un moment convivial et festif à l’occasion de la fête du quartier organisée par le centre social ASBH du Maroc en collaboration avec les habitants et le chantier d’insertion. Cette rencontre était l’occasion d’échanger, de s’amuser entre voisins et de faire connaître les activités du centre social. Marie-Rose Becker, responsable du centre social Maroc, explique : « La fête du quartier est porteuse de lien social entre les habitants et permet la mise en place d’une vie de quartier plus agréable pour tous. Cette animation qui investi le quartier est un réel rendez-vous de voisinage. L’émulation des participants en fait une journée familiale et fédératrice dans un quartier.
Cette initiative répond aux valeurs que souhaite diffuser l’ASBH et au projet de valorisation des quartiers qu’elle met en place. La fête de quartier a des objectifs intrinsèques : il s’agit de valoriser les ressources de son territoire, ou son patrimoine. Il s’agit aussi de réunir ses habitants et d’animer leur quartier grâce à des actions socioculturelles et sportives. La fête est l’occasion de créer un moment de rencontre, de favoriser des rapports chaleureux, d’affermir le lien social entre les habitants. Il s’agit aussi de faire connaître des projets et initiatives du quartier, d’inciter les voisins et voisines à y participer voire à s’y investir. Il s’agit de montrer que c’est à partir de la base, dans la communication et la solidarité directe entre citoyens, que naissent les expériences les plus profitables à l’intérêt général.” La fête au quartier Garang
La Fête des voisins a eu lieu au quartier Garang, grâce au pilotage de l’ASBH Breckelberg. Ousmane N’Diaye, responsable du centre social Les Peupliers précise : «. Il s’agit d’un moment de partage et d’échanges entre voisins. Avant de s’entraider, il faut se reconnaître et se connaître. Notre objectif est que cette fête soit le point de départ d’un nouvel art de vivre dans le quartier. » Des associations locales ont prêté main forte pour assurer un barbecue ou organiser des jeux pour les enfants. Vendredi soir, le centre social ASBH du Maroc à Creutzwald proposait son premier « dîner d’enquêtes », une soirée sympa entre amis, où un seul mot d’ordre était de rigueur : « S’amuser ! ».
On peut comparer la soirée enquête à une sorte de Cluedo, en grandeur nature… mais, en beaucoup plus amusant, et beaucoup mieux ficelé. Il s’agit d’un divertissement qui permet de vivre, le temps d’une soirée et avec un maximum de réalisme, une aventure policière avec sa part d’énigmes, de frissons, d’action et son lot de rebondissements. Au cours de la soirée, il faut élucider un meurtre. L’histoire, écrite à l’avance, est dirigée par un organisateur, dont le but premier est de gérer les actions et les relations des joueurs. Une seule façon de mettre fin à l’angoisse : s’atteler à découvrir la vérité et rien que la vérité. Bien sûr, il y a eu un meurtre, et un des buts de la partie est donc de démasquer le ou les meurtriers. Tout au long de la soirée des indices sont distribués pour permettre d’avancer vers la solution. Le jeu, vecteur de lien social Marie-Rose Becker, responsable du centre précise : « Le jeu devient vecteur de valeurs fortes telles que l’échange, le partage, la convivialité, l’amitié, l’apprentissage de la vie, le respect des règles et la transmission des savoirs. Il est générateur de lien social. Force est de constater qu’il répond parfaitement aux besoins et attentes des individus d’aujourd’hui : renforcer leurs relations avec les autres. C’est un plaisir simple, accessible à tous, défiant les barrières des générations et particulièrement source de bonheur et de satisfaction. On partage, on échange, on passe plus de temps ensemble, petits et grands communiquent, chacun apprend à respecter l’autre. Le jeu se fait aussi instrument de formation, d’apprentissage et se décline au gré des besoins pour renforcer la confiance, pour obliger la réflexion, tisser des liens intergénérationnels ou interculturels. » Vendredi soir, l’aire de jeux de la cité Maroc a rassemblé une nombreuse population pour la fête du partage. Tables et bancs avaient été installés. Comme un grand pique-nique entre amis, chacun a apporté une boisson, un gâteau, un plat préparé dans la journée ou des fruits. Dès le coucher du soleil les familles ont afflué pour rompre le jeûne et partager ensemble le repas.
Marie-Rose Becker, responsable du centre social ASBH du Maroc précise : « Depuis trois ans, à l’initiative des habitants du quartier nous proposons cette fête du partage. Elle est l’occasion de créer un moment de rencontre, de favoriser des rapports chaleureux, d’affermir le lien social entre les habitants. » Amin, membre de l’Association culturelle de l’amitié maghrébine renchérit : « Depuis trois ans, à l’occasion du ramadan, nous sollicitons les habitants du quartier de toute culture et de toute religion pour venir partager tous ensemble le repas. Chacun y met du sien. C’est un moment de convivialité et de découverte l’un de l’autre. » L’imam de la cité Maroc, Ibrahim Hamidou, rencontré sur place rajoute : « Le mois du ramadan apporte la joie dans le milieu islamique. C’est un mois plein de miséricorde, un mois de la mutualité, de la fraternité et du partage. La paix et le partage sont les maîtres mots de ce moment fort, poursuivi chaque soir en famille par les croyants. Il est important pour la communauté musulmane d’aller vers nos voisins et d’offrir en exemple les vrais idéaux islamiques. Dans le quartier, au repas du soir après une journée de jeûne, on invite, on apporte une assiette de gâteaux aux voisins, qu’ils soient musulmans ou chrétiens. » Ces ateliers s’adressaient à un public de femmes éloignées du monde professionnel, en raison d’un faible taux de qualification. Celles-ci rencontrent différents freins à l’obtention d’un emploi. Ce mardi après-midi, la Fondation Orange et l’ASBH se sont réunis pour la remise des certifications aux participantes des ateliers « Un clic pour avancer ». Ce projet s’est déroulé dans le cadre du dispositif de formation « Maison digitale » créé et financé par la fondation Orange qui vise à favoriser l’employabilité et l’insertion des femmes les plus éloignées de l’emploi. Ce dispositif cherche aussi à rendre ces femmes plus autonomes dans les domaines juridiques, professionnel, économique, social et familial, par la formation numérique.
Ces ateliers s’adressaient à un public de femmes, éloignées du monde professionnel, en raison d’un faible taux de qualification. Celles-ci rencontrent différents freins ne leur permettant pas d’aboutir à l’occupation d’un emploi, la maîtrise de l’outil informatique et des outils bureautiques constituant l’un de ces freins. Durant les ateliers, elles ont eu la possibilité de faire l’apprentissage de l’ordinateur, des deux principaux outils bureautiques (Word et Excel) et des sites de recherche d’emploi. Le formateur, intervenant professionnel et qualifié, leur aura appris à avoir une utilisation adaptée de l’outil dans le cadre d’une recherche d’emploi (ex : rédaction CV et courriers sous Word, candidatures en ligne, utilisation des sites Pôle Emploi et autres). Chaque participante a passé un test d’évaluation Word et Excel à mi-parcours et une certification Word Excel Tosa en fin de parcours, la certification Tosa certifiant le niveau de compétence sur les outils informatiques professionnels. Cette certification représente un levier de reprise de confiance en soi et peut être valorisée dans un CV en faisant valoir les compétences acquises. En outre étaient proposées des séances de techniques de recherche d’emploi, à raison d’une par mois. Celles-ci étaient animées en binôme par le formateur et par un accompagnateur socio professionnel du service insertion de l’ASBH. Depuis plusieurs années, le centre social ASBH du Maroc propose une action chantiers jeunes pour les adolescents, âgés de 14 à 17 ans, filles et garçons, domiciliés dans le quartier. Pendant les vacances scolaires, ces jeunes participent, à un chantier de remise en peinture d’un logement destiné à permettre les réunions du collectif familles et à la mise en place d’une permanence pour les différents partenaires du centre social Maroc. L’opération est réalisée avec le concours de Logiest, de la direction départementale de la cohésion sociale et de la Ville.
Sous la houlette de Serge et Sylvain, moniteurs du chantier et de Christel, animatrice, Coline, Marie, Yousra et Inès effectuent des travaux d’enlèvement des tapisseries et de remise en peinture de l’appartement. Marie-Rose Becker, responsable du centre social, précise : « L’intérêt des chantiers pour les adolescents, c’est l’expérience de la réalisation collective d’une oeuvre d’intérêt général et de la satisfaction qui l’accompagne ainsi que la découverte d’un mode de vacances actives et de métiers peu connus, la rencontre d’autres cultures, la reconnaissance. Ce sont des moments forts à partager avec d’autres jeunes issus de milieux sociaux et culturels différents. » Cette action permet d’accompagner les jeunes dans leur démarche d’insertion sociale et professionnelle, et de développer l’éducation à la citoyenneté et au respect de l’environnement. Dans le cadre des accueils de loisirs du mercredi, le centre social ASBH du Maroc a organisé la Fête du jeu. Parents, grands-parents et enfants ont partagé un bel après-midi autour du jeu Marie-Rose Becker, responsable du centre social ASBH du Maroc, répond à quelques questions sur les objectifs de cette manifestation.
Quels sont les objectifs que vous poursuivez dans le cadre de la fête du jeu ? Marie Rose BECKER : « Nous cherchons à mobiliser les parents dans les animations proposées autour du jeu, pour renforcer le lien familial et extra familial. Il s’agit aussi de créer des liens entre les familles, entre familles et professionnels et bénévoles. Par ailleurs nous avons proposé cette animation dans le cadre du péri scolaire, pour favoriser le lien familles/écoles. Notre deuxième objectif est de permettre aux parents de s’approprier le support du jeu sous toutes ses formes (jeux de société, d’adresse, de stratégie, de connaissance) pour que la pratique du jeu devienne habituelle au sein du domicile familial ». Pourquoi promouvoir le jeu ? « Promouvoir le jeu dans toutes ses fonctions, parce que c’est une activité essentielle pour le développement de l’enfant. Le jeu est une expression culturelle favorisant les rencontres interculturelles et intergénérationnelles. Il est créateur de lien social et de communication et source de plaisir, de découvertes et de partage. C’est pourquoi nous avons invité les seniors de la Coulée verte à venir partager des jeux avec nous cet après-midi ». |
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