Chaque semaine, les enfants de 6 à 12 ans sont accueillis aux mercredis récréatifs, un rendez-vous ludique et éducatif sur un thème varié. Quoi de mieux que de retrouver les copains le mercredi après-midi pour s’amuser ! C’est ce que propose le centre social géré par l’ASBH, à Faulquemont qui accueille tous les mercredis (hors vacances scolaires), de 13 h à 17 h, les enfants âgés de 6 à 12 ans. Nous rencontrons l’équipe d’animation formée de Michèle Giesen et Sébastien Osmuk.
Quelles sont les activités proposées ? Michèle GIESEN et Sébastien OSMUK : « Les activités peuvent prendre la forme de jeux collectifs ou de société, d’atelier pâtisserie, de loisirs créatifs ou encore de sorties. Elles sont déclinées sur un nouveau thème chaque semaine. » Quels sont les retours des enfants ? « Les mercredis récréatifs sont un bon moyen pour eux de faire une pause en milieu de semaine. Lors de la dernière séance, nous avons accueilli une dizaine d’enfants. Ils sont surtout enthousiastes à l’idée de se retrouver entre copains. Ils apprécient aussi de réaliser des petits bricolages, en l’occurrence pour cette session la confection d’un paysage automnal habité de hiboux et de hérissons et d’une couronne de feuilles mortes. Autant de petits objets qu’ils sont fiers de ramener à la maison. » La détente est le maître mot de l’activité ? « Les enfants doivent venir au centre par plaisir. Nous sommes à leur écoute et essayons de répondre au mieux à leurs attentes. » Quelle est la suite du programme ? « Il sera axé essentiellement sur la thématique de Noël, un thème que les enfants affectionnent particulièrement. » Au menu Au menu : ce mercredi 29 novembre vivement Noël ! : création de décorations et d’une carte de Noël ; mercredi 6 décembre : confection d’un saint Nicolas et de pain d’épices revisité ; mercredi 13 décembre : glissade à la patinoire de Metz et mercredi 20 décembre : réalisation d’un goûter de Noël et de sablés de fête. Les tarifs varient en fonction du quotient familial de 4,50€ à 6€ pour les activités au centre et de 7,50€ à 9€ pour les sorties. Inscriptions au centre social ASBH, place du Bas-Steinbesch à Faulquemont, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h tél. 03 87 94 32 65. Fax : 03 87 94 49 81. Courriel : asbhfaulquemont@orange.fr L'ASBH de Freyming-Merlebach, en association avec la société Saint-Vincent-de-Paul, a organisé une récolte de denrées alimentaire au Leclerc de Betting, à l'occasion du festival des solidarités qui se déroule le long des deux dernières semaines du mois de novembre.
Les caddies se sont vite remplis, après seulement une heure de récolte. Sept jeunes filles et garçons, âgés de 11 à 14 ans, et membres de l'ASBH, ont procédé pendant tout l'après-midi à la distribution de tracts, et ont récolté consciencieusement les nombreux dons des clients de l'hypermarché, avec en prime un chaleureux sourire. Passants généreux Cette année, les besoins se sont concentrés sur les denrées non périssables (pâtes, riz, farine, biscuits, huile, sucre, café, etc...), et les produits d'hygiène. Les dons des passants généreux se sont succédé sans discontinuer, et l'espace vide dans les caddies s'est rapidement estompé. « Le but est d'apprendre aux jeunes à venir en aide aux plus démunis. Nous sommes très fiers d'eux, ils ont accepté de mener à bien cette mission d'eux mêmes, sans aucune hésitation », explique Lahcène Scherer, animateur à l'ASBH qui co-pilote cette initiative. Soutien bénévole Il est indéniable que les jeunes de l'association possèdent tous un grand cœur. Dévoués au bien-être de la communauté, ils prêtent régulièrement main-forte aux Restos du Cœur, ainsi qu'à la banque alimentaire. En outre, ils apportent un soutien bénévole aux personnes âgées, et ont procédé à une récolte de draps et couvertures pendant la Toussaint. Lors les vacances de Noël, ces mêmes pré-adolescents viendront participer à l'organisation d'un réveillon solidaire, en préparant les décoration de table et de salle. Une centaine d’élèves des cinq écoles maternelles et primaires de la ville participe aux temps d’activités périscolaires mises en place par la ville, sous l’égide de l’ASBH. A qui s’adresse l’offre périscolaire ?
David Wolf, responsable pour l’A SBH du périscolaire à Faulquemont : « L’offre périscolaire s’adresse à tous les enfants scolarisés dans les écoles maternelles et primaires de la ville. Trois accueils sont proposés : l’accueil du matin, du midi et du soir. Les enfants sont encadrés par une dizaine d’animateurs. » Comment cela s’organise-t-il ? « Tous les enfants de toutes les écoles sont accueillis à partir de 7 h, à la salle du périscolaire, à l’école du Stade où ils peuvent prendre leur petit-déjeuner. À 7 h 45, les enfants scolarisés à Bas-Steinbesch et à Descartes sont conduits dans leurs écoles respectives en cars scolaires sous la surveillance d’une animatrice. A la pause méridienne, les maternelles sont accueillis à la cantine du collège Paul-Verlaine, tandis que les primaires sont accueillis à la cantine du collège Louis-Pasteur. Quelles sont les activités proposées ? « Après le déjeuner, les enfants ont le choix entre cinq activités : atelier bibliothèque où ils peuvent lire et dessiner, atelier informatique, atelier à la salle d’escrime pour des jeux collectifs d’intérieur, atelier bricolage à la salle d’activités ou jeux d’extérieur dans la cour. » Deux lieux d’accueil différents « Après l’école, les enfants sont accueillis de 16 h à 18 h, à l’école du Bas-Steinbesch sous la responsabilité de Sébastien Osmuk pour les primaires du Bas-Steinbesch et dans deux salles à l’école du Stade pour les primaires du Stade et tous les maternelles. Plus qu’une garderie, l’offre périscolaire relève d’un accueil collectif de mineurs (ACM) à l’instar des centres aérés. Les enfants bénéficient ainsi d’un programme thématique d’activités selon les saisons et les fêtes établi sur une année. Par période de sept semaines, les enfants peuvent en outre pratiquer une activité sportive, tennis de table ou gymnastique, ou bénéficier d’une intervention de la médiathèque. » Quelles sont les formules proposées ? « En ce qui concerne le périscolaire matin et soir, les parents peuvent inscrire leurs enfants au centre à l’année ou au ticket, le jeudi qui précède l’accueil souhaité. Les inscriptions pour la cantine sont prises en mairie. » Inscriptions au centre social ASBH à Faulquemont, de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 17 h 30. Tél : 03 87 94 32 65. Une centaine d’élèves des cinq écoles maternelles et primaires de Faulquemont participe aux temps d’activités périscolaires mises en place par la ville, sous l’égide de l’ASBH. Le point avec le responsable, David Wolf. « L’offre périscolaire s’adresse à tous les enfants scolarisés dans les écoles maternelles et primaires de la ville ». Pour David Wolf, responsable pour l’ASBH du périscolaire à Faulquemont, « plus qu’une garderie, l’offre périscolaire relève d’un accueil collectif de mineurs (ACM), déclaré auprès des services de la Direction départementale de la cohésion sociale, à l’instar des centres aérés ».
Les enfants inscrits bénéficient ainsi d’un programme thématique d’activités journalier selon les saisons, les fêtes, établi sur une année qui développe la créativité et la découverte, dans un contexte ludique. Des activités sportives et culturelles par séquence de sept semaines sont également proposées. » Tous les musulmans sont arabes », « La France est un pays d’immigration massive », « Les races n’existent pas ». Plus qu’un quiz, ces affirmations devant lesquelles les jeunes massés à la MJC de Saint-Avold devaient se positionnaient, servaient de point de départ à un débat ce samedi.
Toute la journée, des animations les poussaient à s’interroger sur les discriminations, les injustices mais aussi les avancées en la matière. Une intervention d’Hance-Wilfried Otata, au nom de la Ligue des Droits de l’Homme, tout d’abord. Puis une pièce de théâtre (Je suis un homme et Ma nostalgie , de la compagnie Horizon théâtre). « Il n’y a pas si longtemps, Blancs et Noirs n’avaient pas le droit de se fréquenter. Les filles et les garçons n’allaient pas à l’école ensemble », resitue par exemple l’animateur devant des jeunes... dont certains semblent étonnés. C’est le but. « On invite les jeunes à se poser des questions et on leur rafraîchit la mémoire, sourit Anne Danel, la coordinatrice des animations pour l’ASBH. Les avancées des droits, de la démocratie, les révolutions en la matière arrivent très souvent par l’initiative des jeunes. » La difficulté pour les organisateurs – l’ASBH et l’ATMF – était d’attirer cette jeunesse, justement. « Nous sommes passés par les réseaux sociaux, les centres sociaux, les éducateurs », confie Norredine Batlani, le président de l’ATMF. Psya, un groupe de rap messin, était aussi censé les convaincre. Ce qui fut le cas, a priori : le président a dénombré une centaine de visiteurs. « Et des jeunes étaient là dès le matin pour nous aider à préparer la salle, souligne Anne Danel. Notamment un groupe de Faulquemont. » En cette fin d’après-midi, une odeur de crêpes flotte à la MJC (elles aussi sont préparées par les jeunes). Une adolescente s’attarde sur une citation de Martin Luther King : « Il faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir ensemble comme des imbéciles. » Cette journée de sensibilisation aux Droits de l’homme dédiée aux jeunes s’ancre dans le cadre plus général du Festival des solidarités. Organisé conjointement par l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) et l’ASBH (Action sociale et sportive du bassin houiller) avec le concours de la Cimade ou encore de la Ligue des Droits de l’Homme, il a commencé depuis une semaine déjà. Le week-end dernier, il prenait la forme d’un marché solidaire, ce vendredi d’une conférence (sur le développement et la solidarité au niveau international)… Mais cette journée consacrée à la jeunesse est bel et bien une première. La Ligue des Droits de l’Homme s’adressait aux jeunes, ce samedi, à la MJC de Saint-Avold. Dans le cadre du Festival des solidarités, ils étaient appelés à se questionner sur leur positionnement face aux injustices et aux avancées des droits. Car souvent, « c’est par la jeunesse qu’arrivent les révolutions ». Ma. K. A l’évocation du verbe tricoter, oubliez la grand-mère aux cheveux gris tirés en chignon faisant une écharpe dans un fauteuil à bascule. Une fois par semaine, les aficionados du tricot se rencontrent au centre social ASBH pour réaliser leurs ouvrages, échanger et passer un moment convivial. Une joyeuse équipe de tricoteuses âgées de 50 à 81 ans fait cliqueter ses aiguilles en discutant.
Nicole s’affaire sur un chauffe-épaule au tricotin géant, très pratique pour les frileuses, tandis qu’Astrid confectionne un bonnet à pompon. Marie-Laure s’essaie à la technique de la chaussette et Lison s’adonne au tricot d’art, une technique délicate qui permet de réaliser des napperons et des centres de table en utilisant les points de tricot et non de crochet comme habituellement. Partage et entraide Unies par la même passion pour le tricot, les participantes sont unanimes pour dire que « le tricot n’est plus une activité ringarde. Au contraire, il est redevenu à la mode. Ça apaise et ça détend ! On parle même aujourd’hui de tricot-thérapie ! ». Liliane, désignée en riant comme « la cheftaine » du groupe indique que « le club tricot permet aux participantes de s’entraider si elles éprouvent des difficultés. À l’atelier, nous avons ainsi Lison, une spécialiste de la chaussette ». « J’ai appris à tricoter dès l’âge de 5 ans et je n’ai jamais décroché !, confie cette dernière. « J’ai même conçu des chaussettes qui tiennent sans élastique. Et j’ai toujours plaisir à partager mon savoir-faire. Avec ma fille Catherine, on a réalisé des fiches pas à pas pour les confectionner qu’on met à disposition. » « C’est intéressant de partager ses idées, de voir d’autres façons de faire. On a toujours quelque chose à apprendre », ajoute Aleth. Josiane apprécie le côté convivial, « après le week-end, on attend le lundi avec impatience. On est une bonne équipe. On rigole, on boit le café. C’est sympa ». Côté pratique Prochain rendez-vous de l’atelier tricot, lundi 27 novembre, de 14h à 17h, au centre social ASBH du Bas-Steinbesch, à Faulquemont. L’atelier est ouvert aux tricoteuses et crochetteuses confirmées ou débutantes. Cotisation annuelle : 15 €. Possibilité de se fournir en matériel sur place. Contact : la responsable Liliane Leick aux heures de l’atelier ou au centre social au 03 87 94 32 65. Le centre social ASBH de la Chapelle organise les 9 et 10 décembre, un marché de Noël en plein air avec des chalets. Les stands sont tenus par les différentes associations du centre ainsi que des habitants du quartier.
Ce marché de Noël se déroulera les 9 et 10 décembre, de 14 h à 18 h. Le Père Noël apportera des confiseries aux enfants. Il faudra s’inscrire préalablement au centre social et s’acquitter de 1 €. Peinture sur soie Ce dimanche 26 novembre de 10 h à 18 h, le CCL de Hochwald organise une exposition de peinture sur soie à l’espace Wiselstein. Ils exposeront et vendront des foulards, des écharpes, des abat-jour ainsi que des tableaux réalisés par les membres du club lors de leurs ateliers. Un café- gâteau sera proposé tout au long de la journée. Uniat L’Uniat organise le 3 décembre, son repas de Noël à la salle Vouters (30 €). Du 1er au 8 septembre 2018, aura lieu un séjour en Normandie, en pension complète avec boissons aux repas, visite et guide compris (850 €). Inscriptions dès à présent : Marie-Jeanne Hentzien, tél. 03 87 04 10 18 ; Viviane Iciek, tél. 03 87 04 97 72 ou 06 72 09 96 83 ; Gaston Ramm, tél. 06 68 90 46 06. Dans le cadre de la journée internationale de lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes du 25 novembre, l’ASBH - en partenariat avec la ville de Creutzwald, le CMSEA et l’association Espoir - organise une marche le mercredi 22 novembre à 14h. La couleur retenue pour cette journée est l’orange, qui veut symboliser un monde meilleur pour les femmes et les filles. C’est pourquoi des rubans orange, à nouer autour du bras, seront distribués à tous les participants. Le départ de la marche se fera à partir des deux centres sociaux Maroc et Peupliers à 14h. Les deux groupes se rejoindront à 15h près du club de voile au lac pour partager une collation et échanger sur le thème de la journée. Pour ce faire, l’équipe de prévention du CMSEA s’appuiera sur un porteur de parole. Par ailleurs, les personnes ne souhaitant pas marcher pourront rejoindre le groupe de participants au lac. Ces discussions pourront être prolongées au cours de la soirée du vendredi 24 novembre au centre social Maroc durant laquelle le docu-fiction Une affaire privée sera diffusée. Le public sera accueilli à partir de 18h, la projection sera suivie d’un débat. Affaire privée, du réalisateur Patric Jean, suit le parcours d’une femme victime de violence conjugale : du moment où elle est frappée jusqu’à la condamnation du mari violent par un tribunal correctionnel. On la suit lors de ses premières démarches auprès d’une association, sa plainte au commissariat, son témoignage au tribunal. Chaque étape est finement analysée par des spécialistes des violences conjugales qui analyse les violences sur le plan physique, psychologique, statistique, sexuel, social, judiciaire. Des magistrats et avocats y jouent leur propre rôle.
Dominique Stahn, responsable de l’antenne Unicef de Saint-Avold est intervenu au centre social de Faulquemont. Devant des enfants très à l’écoute, Dominique Stahn a rappelé qu’en ce mois de novembre est célébré l’anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant (Cide) adopté par l’ONU en 1989. « Une convention qui stipule que quelle que soit leur origine ou leur religion, que l’on soit pauvre ou riche, garçon ou fille, tous les enfants ont des droits. Le droit d’être nourri, d’être vacciné, d’être éduqué, de s’exprimer, d’être entouré d’une famille, de ne pas être maltraité ou encore de jouer. Pourtant, beaucoup d’enfants dans le monde et parfois en France n’ont pas accès à ces droits », a souligné la responsable. Ajoutant « qu’un enfant sur cinq en France est pauvre, qu’il n’a par exemple qu’une seule paire de chaussures et qu’il ne peut pas choisir ses loisirs. »
Les enfants ont la parole Dominique Stahn a ensuite convié les enfants à écrire sur de petits billets ce qu’on pourrait faire pour que les enfants aillent mieux. Anthony (9 ans) a ainsi souhaité « que tous les enfants puissent aller à l’école ». Maywelle (7 ans) a émis « le souhait que tous les enfants soient en bonne santé ». Pour Gabriel (8 ans) « la vaccination est importante ». Et à l’approche de Noël, Amine (8 ans), Zoé (8 ans) et Yohan ont souhaité que « tous les enfants passent un joyeux Noël, plein de joie et de cadeaux ». Dominique Stahn a invité les enfants à participer à la consultation nationale du 15 décembre 2017 au 15 mai 2018 à partir de la plateforme www.jeparledemesdroits.fr. Se sentent-ils bien ? Ont-ils des amis ? Des loisirs ? Se sentent-ils en sécurité ? Ont-ils l’occasion de donner leur avis sur les décisions qui les concernent à l’école ou dans leur quartier ? Autant de questions auxquelles les enfants et les ados sont invités à répondre pour aider les collectivités à mettre en œuvre des politiques locales adaptées. Le Festival des solidarités C’est l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) à Saint-Avold qui organise le Festival des solidarités. De nombreuses animations sont prévues. • Vendredi 24 novembre à 20h : conférence Expérience, développement et solidarité internationale à la MJC. • Samedi 25 novembre à 14h : journée jeunesse avec une conférence, une exposition, des concerts, du théâtre, de la danse, à la MJC. • Mercredi 29 novembre à 15h : interviews et micros-trottoirs au départ du centre social Saint-Exupéry. Tout au long du festival, une exposition présentant l’histoire de l’ATMF et ses actions sera présentée à la MJC de Saint-Avold. Ces festivités sont organisées par l’ATMF avec le soutien et la participation de nombreuses organisations CCFD-Terre solidaire, La Cimade, la Ligue des droits de l’homme, la MJC de Saint-Avold, l’ASBH et Amnesty international. Le bus itinérant des Petits débrouillards a fait une escale, ce mercredi, à l’école Bellevue de Forbach. L’association a parlé équité et préjugés avec les élèves en matinée. L’après-midi, tout le quartier était invité. Il y a des garçons qui portent des t-shirts roses et des filles qui jouent au foot. Et c’est normal. » Maïd, 9 ans a tout compris. Comme ses camarades de CM1 et CM2 de l’école Bellevue, à Forbach, il a participé à une action menée par Les Petits débrouillards et l’ASBH, ce mercredi, dans la cour de l’école. « Nous sommes venus avec notre bus, plus généralement réservés à des ateliers de sciences, explique Julie Noël, l’une des animatrices des Petits débrouillards, association de médiation scientifique. Cette fois, nous avons choisi de travailler sur les sciences sociales avec le thème Être humain, vivre ensemble. »
Sans préjugé L’association a proposé aux écoliers plusieurs ateliers sur le genre et les stéréotypes. « Nous voulons amener un débat, avec eux, sur l’origine des stéréotypes, reprend Julie Noël. Ils doivent par exemple dire ce que peut faire une fille et pas un garçon et inversement. Ils se rendent compte que filles et garçons sont capables des mêmes choses. » Très à l’écoute de ce qui se raconte entre les écoliers, François Minella, leur professeur, espère beaucoup de cette intervention. « Je pense que cela peut influer sur leur comportement, notamment dans la cour de récréation. Cependant, je n’ai pas remarqué de problèmes sur les rapports filles-garçons mais plutôt sur les différentes origines. » Pour la directrice, Sandrine Nadé, les activités proposées par Les Petits débrouillards entrent pleinement dans le projet pédagogique de l’école. « Nous travaillons avec les plus grands principalement sur les notions de tolérance et d’acceptation de l’autre. » Marcel Macieri, policier réserviste de Forbach, s’est également adressé aux élèves. « J’ai été invité par Les Petits débrouillards pour améliorer les contacts entre les jeunes et la police. Je trouve que les enfants posent des questions très pertinentes et n’ont finalement pas beaucoup de préjugé par rapport à notre fonction. » Dans l’après-midi, les enfants ont pu revenir avec leurs parents pour suivre une nouvelle fois ces ateliers. « Si on peut aussi toucher les adolescents, c’est que notre action s’est parfaitement déroulée », conclue Julie Noël. E. P. |
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