Le centre social MDA de Freyming-Merlebach, qui dépend de l’ASBH, prépare les prochaines vacances avec plusieurs évolutions. Serge Laly passera la main à Yann Derouiche et un nouvel animateur, Fatih Sener, va développer des activités à destination des ados Malgré le contexte sanitaire, la MDA (maison des associations) de Freyming-Merlebach, qui dépend de l’ASBH, prépare les activités qui seront développées lors des prochaines vacances. Parallèlement, c’est aussi un passage de témoin qui s’annonce, entre Serge Laly, à la gestion du centre depuis 2018, et Yann Derouiche. Le jeune homme de 24 ans, originaire de Farébersviller, se partage pour l’heure entre les centres de Freyming-Merlebach et Forbach, et devrait prendre les rênes du centre en mars. La MDA a d’autres ambitions, dont celle de prendre aussi le créneau des adolescents, ce que permet la venue au sein de l’équipe de Fatih Sener.
Des vacances “de fous” pour les enfants Du 1er au 5 mars, la MDA organise comme tous les ans un centre de loisirs dédié aux enfants de 3 à 11 ans. Mais l’accueil ne pourra pas se faire dans les locaux de l’avenue Poincaré, qui doivent encore bénéficier de travaux de mise en conformité. Pas de quoi décourager l’équipe. Elle va se tourner vers le centre social de La Chapelle pour organiser ses activités. « Des bus sont prévus pour acheminer les enfants depuis la MDA jusqu’à La Chapelle », explique le responsable, Serge Laly. « L’accueil se fera de 8 h à 17 h, avec une priorité donnée aux activités en extérieur », et le maintien des incontournables, comme « la fête des fous, une vieille tradition qui aujourd’hui est liée à la période de carnaval ». Par le passé, à Freyming-Merlebach, cela donnait lieu à de bruyantes déambulations en ville, mais aussi de mémorables batailles… Et il y a « l’enterrement du bonhomme hiver », une autre tradition appréciée des gamins, qui vise à annoncer le printemps. D’autres animations sont prévues, « avec des ateliers ludiques et sportifs, comme une chasse au trésor, une sortie à la ferme pédagogique de Guébling ». Deux groupes seront constitués, avec les 3-6 ans, gérés par Serge Laly et Coralie Hintz, et les 7-11 ans, avec Yann Derouiche et Inès Lagrous. Les ados, nouvelle cible La MDA veut aussi développer ses activités en accueillant les adolescents. « Il y a une forte demande des jeunes », explique Fatih Sener, un enfant du quartier qui a rejoint l’ASBH pour mettre en place des actions à destination des 12-17 ans. « C’est tout un secteur qui doit se construire », confie l’animateur. Il organisera des réunions fin février avec les jeunes pour « monter avec eux des projets ». Il faudra ensuite trouver les financements, bien sûr, mais aussi dédier à la MDA des espaces réservés aux ados. Les locaux peuvent permettre cette évolution, et même d’autres, comme la création d’un espace famille. Mais c’est une autre histoire… Centre social, 108 avenue Poincaré, à Freyming-Merlebach. Tel. 03 87 00 22 68 ou Facebook Asbh Mda Freyming. Courriel : contact.csmda@asbh.fr Dans le cadre de son accueil de loisirs sans hébergement pour les vacances d’hiver, le centre social du Maroc propose une semaine sur le thème des super-héros. Il s’agit de proposer une semaine d’activités, de jeux et de découvertes pour les 3 à 5 ans d’un côté et pour les 6 à 13 ans de l’autre.
Les deux sessions auront lieu du 22 au 26 février, de 8 h à 17 h, avec petit-déjeuner, repas et goûter inclus. Elles seront organisées au centre social dans le respect du protocole sanitaire (lavage des mains, port du masque dès 6 ans et distanciation). L’organisation a été rendue possible grâce à des intermittents du spectacle locaux et au concours de la ville. Pour les 3 à 5 ans Les petits entreront dans le monde imaginaire des super-héros avec Christian Luzerne, conteur d’histoires extraordinaires. Ils seront invités à libérer leurs émotions lors des ateliers de chants et de danse. Les enfants partiront à la découverte de la boîte aux lettres des super-héros avec la troupe Poil à gratter. Émerveillement, questions et découvertes seront au rendez-vous. Ils pourront créer, inventer et imaginer à travers des activités Montessori. Pour les 6 à 13 ans Des activités ludiques et pédagogiques seront proposées sur trois thématiques. Trois mini-stages par groupe de dix enfants proposeront des ateliers d’une demi-journée sur les cinq jours : - Art’N herbe en folie : l’enfant participe à la création de décors qui animeront le jardin, mais aussi à des ateliers avec les petits débrouillards. - Soyons fous, soyons-nous : pour partir à la découverte du monde du hip-hop (sous réserve des conditions sanitaires) et à des ateliers de création artistique. - Comment devenir un magicien superhéros ? : pour transformer son univers en un monde magique et extraordinaire. Creutzwald : les enfants Démos apprennent la flûte traversière et le hautbois malgré la Covid-191/2/2021
Démos est un dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale. Dont l'ASBH a investi plusieurs de ses usagers et personnels. Ce projet de démocratisation culturelle s'adresse à des enfants âgés de 7 à 12 ans, vierges de musiques, issus de quartiers relevant de la politique de la ville ou de zones rurales insuffisamment dotées en institutions culturelles. Pendant trois ans, ils apprennent à jouer d'un instrument de musique. A Creutzwald, le groupe apprend la flûte traversière pour les uns et le hautbois pour les autres. Ils sont toutefois impactés par la crise sanitaire. Ils espèrent pouvoir se produire devant leurs proches lors d'un concert à L'Arsenal de Metz le 13 juin.
Des livres, des DVD, des CD invendus et en état neuf destinés aux centres sociaux. C’est une première dans le genre. Le magasin Leclerc de Creutzwald a choisi de faire un don d’une valeur de 13 000 € à l’Association sportive du Bassin houillier (ASBH). « Il s’agit de matériel culturel utilisé dans les divers centres sociaux de Moselle-Est, qui pourra bien sûr être utile lors d’une reprise normale des activités. Nous avons aussi d’autres dons dans d’autres villes, et l’ASBH se fournit toujours dans les commerces où elle est implantée », explique Nadera Gardinal, directrice du centre social du Bruch à Forbach et élue creutzwaldoise. « Nous avons l’habitude de travailler avec diverses associations, soit sur de l’alimentaire, le vestimentaire ou les jouets, moins sur l’aspect culturel, mais ces éléments seront très utiles aux jeunes, qui ont besoin de livres, DVD et d’outils multimédias », explique Carole Bousser, directrice de l’enseigne, entourée de Julien Marotta, responsable du secteur culturel.
Depuis son arrivée à la tête de la Ville de Forbach, le maire Alexandre Cassaro met en avant la réussite éducative des jeunes. C’est dans cet objectif qu’il a souhaité enrichir les activités proposées dans le cadre de l’accueil périscolaire. Depuis début janvier, la nouvelle formule fonctionne en partenariat avec l’ASBH. « Le jeudi soir, c’est culture, le mardi allemand, le lundi sport et vendredi éducation à la citoyenneté », détaille le maire Alexandre Cassaro , satisfait de constater l’enthousiasme des enfants en peine activité théâtre. À l’instar de Nabil, élève de CM2, qui « aime bien improviser, car on peut exprimer ses sentiments. » Ou Laura Syrine, aimant les arts : « Le théâtre, c’est créatif, cela nous fait imaginer un autre monde. » Jeudi, en fin d’après-midi, l’élu est venu au centre social du Wiesberg pour constater comment se passe la nouvelle formule du périscolaire, mise en place début janvier. "Il est important que régulièrement on puisse faire le point avec l’ASBH […] et les parents." Accompagné de ses adjoints, Micheline Hagenbourger et Fabrice Botz, le maire a échangé avec la vingtaine d’écoliers présents, ainsi qu’avec les encadrants. « Il est important que régulièrement on puisse faire le point avec l’ASBH, qui gère ce dispositif, et les parents pour avoir un retour d’expérience et améliorer sans cesse les activités proposées. » « Des activités qualitatives dans tous les quartiers » En quoi consiste ce nouvel accueil périscolaire désiré par le maire ? « On a voulu que les activités soient qualitatives dans tous les quartiers. On a dessiné un plan et elles se déroulent de la même façon dans chaque site autour de quatre grands axes : le sport, la culture, la citoyenneté et le bilinguisme , explique Alexandre Cassaro. Le but est de faire découvrir de nouveaux univers à tous les élèves des classes élémentaires de la ville. » "Le but est de faire découvrir de nouveaux univers à tous les élèves des classes élémentaires de la ville." Afin d’éveiller la curiosité, la sensibilité et l’intérêt de tous les enfants, un large éventail d’ateliers leur sera proposé tout au long de l’année scolaire. « On s’appuie sur l’école municipale de théâtre , Castel Coucou , la médiathèque pour animer les activités culturelles, sur les éducateurs de la ville et les compétences des clubs sportifs pour le sport et sur le personnel de l’ASBH s’agissant du bilinguisme et de la citoyenneté. » Pour la réussite éducative des plus jeunes
Donner un nouvel essor à l’accueil périscolaire répond au souhait du maire d’œuvrer pour la réussite éducative des plus jeunes. Son cheval de bataille depuis son arrivée à la tête de la Ville. « La conduite de ces activités enrichies va de pair avec les équipements que nous mettons en place dans les maisons de quartier, comme les mini-bibliothèques déjà installées , et demain les ludothèques, rappelle l’élu, soucieux de donner les mêmes chances de réussir à tous les petits Forbachois. Conscient que certains élèves ont également besoin d’ aide aux devoirs après les cours , Alexandre Cassaro promet qu’une action spécifique sera proposée parallèlement au périscolaire. « Nous y travaillons. » Le port du masque « grand public » est obligatoire en permanence pour les professionnels de la petite enfance travaillant en accueil collectif (crèches et Mam), y compris en présence des enfants. Or, depuis plusieurs mois, certains professionnels tirent la sonnette d’alarme : les enfants ont besoin de lire les expressions des visages qui les entourent. La Caf a donc distribué 500 000 masques transparents à plus de 20 000 crèches, micro-crèches et Mam partout en France. Qu’en pensent les professionnels ? Nous nous sommes rendus à la crèche Le jardin des Malices de Cocheren. « C’est magique de voir l’effet que ça a »
Les petites comptines ont pris une autre dimension depuis quelques jours à la crèche. Mélanie Louyot utilise un masque transparent quand elle est avec les enfants elle a tout de suite remarqué une différence de comportement de leur part. "Ils vont directement orienter leur regard vers notre bouche et nos dents et leur sourire est immédiat. Ça s’est passé encore tout à l’heure avec un enfant en salle de change c’est magique de voir l’effet que ça a sur les enfants." L’éducatrice spécialisée en est persuadée, le masque transparent contribue au bon développement de l’enfant. "Je pense que le fait qu’ils voient notre sourire, les émotions passent aussi par le sourire, je pense vraiment qu’il y a un effet bénéfique pour eux." Depuis le premier confinement, la crèche Le Jardin des Malices, qui peut accueillir 30 enfants simultanément, s’est toujours organisée pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions. La directrice Estelle Ridgen-Feiss doit constamment s’organiser. "De nombreux protocoles ont été mis en place avec beaucoup de règles d’hygiène et de désinfection. On n’a jamais relâché et c’est sans doute ce qui a fait qu’on n’a jamais eu de cas positif. Il faut souligner que même quand les masques chirurgicaux étaient difficiles à trouver, l’ASBH a toujours réussi à nous en fournir." Dans cette ambiance qui peut devenir anxiogène, le sourire des assistantes maternelles vient égayer la journée des plus petits. Plus de 5000 masques distribués en Moselle Sur la Moselle, ce sont plus de 5267 masques qui ont été distribués dans 234 structures. Des masques fabriqués en France. François Dib, sous-directeur de la Caf de Moselle en charge de l’action sociale. "On est sur des masques fabriqués par l’association des Paralysés de France et une distribution à titre gracieux par Chronopost dans chaque structure." Les masques ont une durée de vie de 20 lavages. La CAF n’a pas prévu d’en distribuer d’autres par la suite mais espère plutôt montrer l’exemple et que d’autres gestionnaires ou les collectivités prennent ensuite le relai. Un chantier nouveau chantier d'insertion sociale et professionnelle à pris place au sein de l'école Grossfeld à Stiring-Wendel avec pour but, la réhabilitation et la réutilisation des meubles et de l’électroménager. Le constat est que le manque de meubles et d’électroménager se faisait ressentir pour une tranche de la population locale. Afin de venir en aide à ces personnes, le chantier d’éco-solidarité récupère des meubles chez des particuliers ou des bailleurs sociaux, les stocke puis les transforme ou les restaure pour leur donner une seconde vie. Seules des personnes recommandées par un travailleur social ou un organisme spécialisé peuvent en bénéficier. Un meuble coûte 5 euros. Un lot coûte le double. " Ce n'est pas parce-que des personnes ont, à un moment donné, des difficultés sociales, qu'elles doivent forcément avoir des meubles en mauvaise qualité, des meubles qui ne sont pas beaux. Donc on a voulu garder cet aspect de dignité. On a voulu aussi ne pas fournir les meubles gratuitement en mettant des tarifs vraiment adaptés, j'allais dire presque symbolique, parce-que c'était important pour nous que les personnes achètent leurs meubles, choisissent leurs meubles, achètent leurs meubles. " En cette fin d’année difficile, l’ASBH de Stiring-Wendel a tenu à apporter son soutien aux plus démunis. 28 tirelires ont été confiées aux commerçants de la ville. Près de 400 € ont pu être récoltés afin d’acheter les ingrédients nécessaires à la confection de biscuits et l’achat de chocolats par l’équipe du centre social et des bénévoles.
Plus d’une centaine de sachets ont été remis à Philippe Halasz , responsable des Restos du Cœur de Stiring-Wendel, afin d’agrémenter les colis alimentaires de fin d’année. Il souligne « une plus grande mobilisation des particuliers cette année via divers dons (jouets, vêtements, etc.) ». Des sachets ont aussi été remis aux collègues du chantier d’insertion ASBH de Stiring-Wendel et aux mineurs non accompagnés pris en charge par l’association Moissons Nouvelles à Stiring-Wendel. L’équipe du centre social de Stiring-Wendel apportera les colis alimentaires à des personnes ne pouvant se déplacer en raison d’un handicap ou de difficultés de mobilité. Elle continue aussi d’effectuer des courses et assure une présence téléphonique pour les personnes les plus isolées, notamment orientées par le Centre communal d’action sociale au 03 87 87 57 37. Jusqu’alors, l’ASBH s’occupait de l’accueil périscolaire à Théding et du centre social Saint-Exupéry à Farébersviller. Mais les deux municipalités ont décidé de stopper ces partenariats et de confier les activités et missions à de nouvelles associations. Les deux communes sont voisines et ont décidé de prendre la même décision, quasiment au même moment : le partenariat qu’elles ont noué avec l’ASBH (Action sociale du bassin houiller) il y a plusieurs années est rompu. Théding choisit l’Opal À Théding, le changement est effectif depuis ce 1er janvier. L’Opal (Organisation populaire et familiale des activités de loisirs) remplace l’ASBH. Le maire, Jean-Paul Hilpert , ne souhaite pas s’étaler « sur les griefs à l’encontre de l’ASBH » et tient plutôt à rendre hommage à l’association. « Nous sommes allés les trouver en 2008, à une époque où nous travaillions en régie et ils ont réussi à structurer le service périscolaire. Ils ont beaucoup de mérite et nous nous quittons en bons termes », assure l’élu. Pourquoi choisir l’Opal alors ? « Cette association, déjà présente à Folkling par exemple , apporte des idées nouvelles, un type de relations nouveau, avec lesquels la municipalité est davantage en phase aujourd’hui », explique le maire. Qui tient à rassurer parents et enfants qui fréquentent le périscolaire : « Il n’y aura aucune différence pour eux : le personnel de l’ASBH est repris par l’Opal, le coût et les services seront similaires. Il y aura toujours la cantine, l’accueil après la classe et le centre de loisirs pendant les vacances. » Une toute nouvelle association à Farébersviller
À Farébersviller aussi, le personnel sera repris. Mais le changement n’interviendra que dans six mois. « La décision a été prise en bureau municipal, elle fera l’objet d’une délibération en conseil municipal. Nous avons rompu la convention et il y a un délai de carence, indique Omar Ouriaghli, adjoint au maire. Une toute nouvelle association, Elan, va gérer le centre social. » Là encore, l’élu ménage l’ASBH, « avec qui nous avons très bien travaillé. Mais nous avons fait un constat : le nombre d’usagers du centre social a baissé, la fréquentation des familles a diminué. Nous souhaitons donc donner une nouvelle orientation, une nouvelle impulsion. L’association Elan présente un projet qui est plus en adéquation avec la politique municipale », souligne Omar Ouriaghli, tout en assurant que « les chantiers d’insertion de l’ASBH à Farébersviller, eux, vont se poursuivre. » Sébastien Goeury et Rocco Saccucci, respectivement président et directeur de l’ASBH , regrettent évidemment les décisions prises à Théding et Farébersviller, « mais nous les acceptons. Notre préoccupation première, ce sont les usagers et le personnel. » Dans les deux cas, il n’y aura pas d’interruption des activités et les salariés sont repris pour les nouveaux prestataires. « Des situations comme celles-ci reviennent tous les six ans, après les élections municipales, quand il y a un changement de maire ou un renouvellement de l’équipe autour du maire réélu, souligne Sébastien Goeury. Des municipalités ont alors une vision du social qui n’est pas la même que l’ASBH, elles pensent et veulent faire autrement. » Le président concède néanmoins que « nous avons aussi nos torts ». Rocco Saccucci précise quant à lui qu’à Théding, l’ASBH n’a tout simplement pas répondu à l’appel d’offres lancé par la mairie car « on y travaillait à perte ». Il assure également que ces deux ruptures « ne mettent pas l’ASBH en difficulté financière. » Développement d’activités dans plusieurs communes Surtout, les deux responsables de l’association annoncent des nombreux projets, à la demande d’autres communes. « À Forbach, nous allons nous développer dans les quartiers de Marienau et du Creutzberg. Dès janvier, deux personnes seront sur le terrain pour évaluer les besoins des familles et nous souhaitons démarrer les activités avant l’été », explique Sébastien Goeury. À Stiring-Wendel, le démarrage d’un chantier d’insertion de remise en étant de meubles dans l’ancienne école du Grossfeld est la première étape de la création d’un pôle solidaire. À Forbach et Saint-Avold, de nouveaux chantiers d’insertion liés à la filière laine devraient voir le jour. À Freyming-Merlebach, un poste d’adulte-relais va être créé au Beerenberg , en lien avec la Ville, le CCAS et l’État. Enfin, l’ASBH est en négociation avancée avec une grande ville de Moselle-Est pour y étendre ses activités, et va se positionner dans les mois qui viennent sur des appels d’offres relatifs à la petite enfance (crèches et multi-accueils). L’équipe du centre ASBH de Bellevue s’est retroussé les manches pour confectionner huit repas entre le 21 et le 31 décembre, pour 70 personnes habitant la commune. Des repas rendus possibles grâce à une grande chaîne de solidarité entre élèves, mamans, bénévoles et magasins. Il règne une ambiance festive au foyer ASBH (Association d’action sociale et sportive du bassin houiller) du Bruch, en ce 31 décembre. Les enceintes hurlent une musique actuelle, tandis que des dizaines de barquettes sont disposées bien sagement sur de longues tables. Malgré ces indices, il n’y aura pas de repas solidaire organisé pour le Nouvel an. Covid oblige, ce repas traditionnel a été annulé. Mais l’équipe du centre social ASBH de Bellevue, qui, dépourvue de cuisine, squatte celle du Bruch, n’a pas rangé ses spatules et casseroles pour autant. Depuis le 21 décembre, elle a préparé non pas un mais huit menus, dont le dernier a été livré ce jour de passage à l’année 2021.
« Les gens ne pouvaient venir à nous, nous sommes donc allées à eux », explique Anna Giglia, responsable du centre de Bellevue. « Nous avons confectionné huit repas depuis le 21 décembre, que nous livrons à chaque fois à une vingtaine de familles, soit 70 personnes, sur toute la ville de Forbach. » Parmi ces heureux bénéficiaires, des foyers avec enfants, mais aussi des personnes isolées. « Certaines ont les larmes aux yeux qu’on pense à elles », se félicite la Lorraine. Calendrier inversé Ces repas ont bénéficié des « compétences de maman » de la vingtaine de bénévoles qui ont confectionné les plats, dont certains fleuraient bon l’origine de ces cuisinières amatrices, comme des couscous, des boulettes de viande ou des pâtes à la bolognaise. Des menus qui trouvent leur origine dans deux écoles, celles de Marienau et Bellevue, qui ont participé du 1er au 18 décembre à un calendrier de l’Avent inversé . « Au lieu de recevoir des friandises, les enfants et leurs parents étaient invités à déposer des denrées alimentaires, des produits d’hygiène et des vêtements, pour réaliser les repas et les colis qui les accompagnent. » Parmi les partenaires qui ont permis ces livraisons, figurent également Cora et BM Market pour les produits frais et la viande, ainsi que Greff Papier pour les emballages, le CCAS de Forbach et des familles de Petite-Rosselle qui ont fait don de jouets. Une belle chaîne de solidarité. |
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