Durant tout le confinement, le club Barrabino a continué à servir ses adhérents. Le restaurant étant fermé, le personnel a été mobilisé sur le portage de repas. À compter du lundi 22 juin, l’association en faveur des seniors rouvre progressivement. Le point avec sa directrice, Émeline Haus. « Le personnel a travaillé tous les jours durant la période critique du confinement », indique Émeline Haus, directrice du club Barrabino , association en faveur des seniors. « Notre restaurant étant fermé, nous avons développé le portage de repas. Entre le 16 mars et le 31 mai, nous en avons livré 5 283 à Forbach et dans les étages de la résidence. Nous avons aussi continué à garder le contact avec nos adhérents. » 550 appels téléphoniques ont été passés, de nombreux mails envoyés et une page Facebook a été créée.
Si les salariés ont pu rester sur le pont durant ces quatorze semaines, c’est grâce au soutien matériel et financier de nombreux partenaires. « Comme la Ville de Forbach, les deux Rotary et l’ASBH. » Le lycée Blaise-Pascal s’est lancé dans la conception de masques destinés aux enfants, plus particulièrement pour les foyers en situation de précarité. Ceci en lien avec l’ASBH, Emmaüs et l’Unicef. Le lycée Blaise-Pascal de Forbach ne manque pas de projets, en lien avec des actions solidaires, mais pour beaucoup, ils ont été “confinés”. Avec le retour des élèves, d’autres ont vu le jour, comme un atelier de confection de masques, plus particulièrement destinés aux enfants. Une idée qui mobilise les élèves allophones de l’UPE2A, et les parents, dans le cadre du dispositif OEPRE (Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants).
Une centaine de masques pour commencer« C’est un projet fédérateur, qui a du sens, avec une dimension humaine, solidaire », explique Omar Kaced, coordonnateur de l’UPE2A. « On peut trouver des masques un peu partout, mais ils ne sont généralement pas adaptés aux enfants. » Et ils ont un coût, que les familles les plus démunies ne peuvent pas forcément consacrer à cet achat pourtant essentiel. C’est pourquoi plusieurs partenaires ont été associés à ce projet, comme Emmaüs, qui a fourni le tissu, l’Unicef, mais aussi l’ASBH… Martine Gammella, encadrante technique insertion, a ainsi été mobilisée par l’association pour œuvrer au côté de deux enseignantes en Bac pro Mode, Marie-Madeleine Barborin et Selma Ilhan. En décembre dernier, ces partenaires étaient déjà mobilisés. « Pour l’instant, nous sommes partis sur une centaine de masques, qui seront distribués dans les centres d’accueil, via Emmaüs et l’ASBH, mais nous pouvons en faire plus suivant la demande », confie Omar Kaced. Action porteuse de valeurs Pour le proviseur, Raymond Bour, « il y a dans cette action la volonté de mettre en avant certaines valeurs, de solidarité, de citoyenneté, de montrer qu’un établissement scolaire peut être au service des autres ». Parallèlement, avec l’école des parents, « il y a un travail sur la relation parents-enfants, pour recréer du lien ». Le proviseur souhaite aussi, au-delà de cette action développer un « Fab Lab de la couture, un lieu de richesse et de partage pour mettre en valeur les compétences de chacun ». Le personnel du chantier d’insertion de l’ASBH est venu charger plusieurs centaines d’ouvrages. Mélanie Barth, responsable du service politique de la Ville, enfance, jeunesse et de Vincente Fisch, adjointe à la politique de la Ville étaient présentes à cette occasion. Il s’agissait de récupérer plusieurs centaines d’ouvrages entreposés par les anciens propriétaires décédés.
Que faire de ces vieux livres ? C’est la question qu’a dû se poser Dominique Cuny après le décès de ses parents. Il s’est retrouvé avec des armoires pleines de livres de toutes sortes. Autrefois, on pouvait les confier aux bouquinistes, mais les temps ont changé et bien souvent, ils finissent aujourd’hui au bac à papier. L’idée d’en faire profiter les boîtes à lire a fait son chemin. Petite bibliothèque de rue Une boîte à lire est une petite bibliothèque de rue où chacun peut déposer et emprunter des livres gratuitement, privilégiant ainsi l’accès à la culture. C’est aussi un projet solidaire qui favorise le lien social, encourage une économie du partage et du don et développe une démarche éco-citoyenne. En déposant ou en empruntant un livre dans une boîte à lire, une seconde vie lui est donnée, tout en respectant l’environnement. Les boîtes à lire offrent un cadre souple qui repose sur l’échange et le partage et viennent compléter l’offre de lecture du territoire. C’est ainsi que Dominique Cuny a fait appel aux services de la mairie et a trouvé une oreille attentive en la personne de Mélanie Barth. Pour permettre un renouvellement des ouvrages qui y sont entreposés, les dons de livres représentent une aubaine et c’est dans cet esprit que Mélanie a accepté de récupérer les ouvrages, leur donnant ainsi une seconde vie. Pour saluer le geste citoyen, Vincente Fisch, représentant M. le maire, a remis un courrier de remerciement à M. Cuny accompagné de trois ouvrages écrits par le Cercle d’histoire sur l’histoire de la ville. En cette période de fin de la période scolaire, les structures de loisirs et associations sont en pleine préparation de l’accueil estival des enfants. Crise du Covid-19 oblige, les responsables et animateurs ne savent pas vraiment, pour l’instant, où ils vont… Votre petit dernier ne cesse de demander quand il retrouvera ses petits camarades de l’été dernier ? Vous aviez l’habitude d’inscrire vos bambins à un centre aéré durant l’été, mais que va-t-il se passer cette année ? Vous devez avoir beaucoup de mal à répondre à toutes ces questions ! Et pour cause, les responsables et animateurs de ces structures du Pays naborien sont eux-mêmes loin d’avoir toutes les réponses, conséquences du Covid-19.
Le casse-tête de l’été à Creutzwald « La situation est aussi inédite pour nous , indique-t-on du côté du centre social du Maroc de Creutzwald. On espère pouvoir assurer un accueil de loisirs cet été, mais les réflexions sont encore en cours en ce qui concerne les activités estivales enfants et familles. » La crise sanitaire du Covid-19 et l’instauration de protocoles dans les lieux publics ont transformé la routine organisationnelle des centres aérés en véritable casse-tête. « Des demandes des familles tombent tous les jours, le centre étant un mode de garde indispensable pour les foyers durant l’été. » Du côté du centre ASBH creutzwaldois, les prochains jours seront décisifs : « Nous sommes dans l’attente, en fonction de ce qui sera annoncé le 22 juin. » Avec peut-être un début de solutions… 20 enfants en moins accueillis chaque semaine à Saint-Avold Du côté de la MJC de Saint-Avold , l’ouverture de l’accueil de loisirs semble décidée, reste à en définir les modalités : « Le problème qui se pose, c’est la mise à disposition des lieux adéquats, précise Philippe Joncquel , le directeur. Nous avons formulé la demande de mise à disposition de trois sites sur Saint-Avold et nous attendons des réponses avant de débuter les inscriptions. » En cas d’accord et d’obtention de trois sites séparés, les places seront toutefois rares… Les étés précédents, une cinquantaine d’enfants sont pris en charge chaque semaine durant la période estivale. « Cet été, 30 bambins pourront être accueillis, à raison de dix inscriptions par tranche d’âge : les moins de 6 ans, les 6/8 ans, et les 9/12 ans. » Protocole : une douzaine de pages Le protocole sanitaire, c’est le second casse-tête que responsables et animateurs vont devoir faire appliquer en juillet et en août. En plus de la limitation de dix jeunes vacanciers par groupe, d’autres contraintes vont rythmer l’été des centres aérés. « Le protocole reçu fait une douzaine de pages… » Parmi les mesures imposées : port du masque pour les animateurs, sorties avec les enfants ou les familles limitées à dix personnes, lavage des mains, entre autres. Des familles prioritaires Le centre social ASBH de Faulquemont vient de prendre sa décision : l’accueil de loisirs estival se déroulera du 6 juillet et 14 août.Le nombre de places étant limité, « il a été décidé un ordre de priorité dans la prise des inscriptions : les familles monoparentales, lorsque les deux parents travaillent (dont l’un est un personnel indispensable à la gestion de la crise), puis les familles domiciliées à Faulquemont (ou enfant scolarisé dans la commune). » |
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