Bienvenue au FestiSol 2019
L'ASBH travaille avec de nombreux partenaires pour vous proposer un Festisol de qualité. Parmis eux : l'ATMF, Amnesty International, La Ligue des Droits de l'Homme, la MJC de Saint-Avold, La Cimade, l'AOFPAH, CCFD Terre Solidaire, La maison pour tous et le foyer du Wenheck, l'UDMJC de Moselle, l'État, le Gescod, l'association De Nos Mains, L'AFAEI, le CMSEA, Le Carreau - Scène Nationale et de nombreux autres partenaires, dont les communes et structures accueillant nos évènements.
LE PROGRAMME
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Programme des journées jeunesses
20 et 23 novembre 2019
Mercredi 20 novembre 2019 - 14H/18H :
- Stand « photo langage » animé par les jeunes de Cocheren et l'Hôpital– séquences de 20 minutes où chacun évoque et confronte ses représentations de la solidarité à partir des photos proposées par les jeunes.
- Expo débat : Savoir, comprendre et agir pour dire Non à la haine.
- Jeu de cohésion proposé par le centre social du Wiesberg
- Détricotage des représentations et des préjugés, "DISTINCT’GO" ! invite chaque joueur à interroger son rapport à l’autre, à la fois identique et différent, sur ses tendances à s’enfermer soi-même dans un groupe d’appartenance réel ou supposé
- Cécifoot : football à l’aveugle sur une surface de 15m2, organisé par le centre social de Stiring-Wendel.
- Atelier "les insolites" : objets créés à partir de matières recyclées
Samedi 23 novembre 2019 - 14H/18H :
- Expo débat : "tous migrants"
- Quizz sur les définitions de termes autour de la solidarité à partir des lettres du mot solidarité > Constitution de 5 groupes de jeunes > Chaque groupe a deux définition à trouver > A chaque définition trouvée l’animateur du groupe leur donne, sous forme de carton, la 1ère lettre du mot > Une fois les deux définitions trouvées le groupe (en entier) peut aider un autre groupe à trouver leurs mots > Lorsque les équipes ont récupéré leurs lettres elles devront, tous ensemble, constituer un mot avec toutes les lettres
- Jeu de cohésion proposé par le centre social du Wiesberg
- Laïque’cité (jeu de société) et Palabre citoyen (jeu de cartes provoquant l’échange sur différentes thématique)
- Exposition « convention des droits de l’enfant » par Amnesty International
- Stand « photo langage » animé par les jeunes de Cocheren et l'Hôpital– séquences de 20 minutes où chacun évoque et confronte ses représentations de la solidarité à partir des photos proposées par les jeunes.
- Expo débat : Savoir, comprendre et agir pour dire Non à la haine.
- Jeu de cohésion proposé par le centre social du Wiesberg
- Détricotage des représentations et des préjugés, "DISTINCT’GO" ! invite chaque joueur à interroger son rapport à l’autre, à la fois identique et différent, sur ses tendances à s’enfermer soi-même dans un groupe d’appartenance réel ou supposé
- Cécifoot : football à l’aveugle sur une surface de 15m2, organisé par le centre social de Stiring-Wendel.
- Atelier "les insolites" : objets créés à partir de matières recyclées
Samedi 23 novembre 2019 - 14H/18H :
- Expo débat : "tous migrants"
- Quizz sur les définitions de termes autour de la solidarité à partir des lettres du mot solidarité > Constitution de 5 groupes de jeunes > Chaque groupe a deux définition à trouver > A chaque définition trouvée l’animateur du groupe leur donne, sous forme de carton, la 1ère lettre du mot > Une fois les deux définitions trouvées le groupe (en entier) peut aider un autre groupe à trouver leurs mots > Lorsque les équipes ont récupéré leurs lettres elles devront, tous ensemble, constituer un mot avec toutes les lettres
- Jeu de cohésion proposé par le centre social du Wiesberg
- Laïque’cité (jeu de société) et Palabre citoyen (jeu de cartes provoquant l’échange sur différentes thématique)
- Exposition « convention des droits de l’enfant » par Amnesty International
Article de presse : Républicain Lorrain - 16 novembre 2019 |
Article de presse : Républicain Lorrain - 20 novembre 2019 |
La solidarité, un mot qui vaut bien un festival |
Apprendre à être solidaire en inventant des animations |
Deux semaines de rencontres solidaires démarrent. Il sera question d’échanges entre jeunes des quartiers de toute la Moselle-Est où tout le monde parle de solidarité, d’avenir, de culture, de soi et du monde entier. Explications.
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Dans le cadre du Festival des solidarités, auquel prend part le foyer du Wenheck, les jeunes ont conçu des jeux sur les thèmes de la solidarité et du tri. Ils sont venus les présenter ce mercredi à leurs camarades et ont aussi pu jouer ensemble. Une journée similaire est prévue ce samedi 23 Novembre 2019
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A Saint-Avold, Cocheren, Forbach et Creutzwald, le Festival des solidarités (Festisol) débute, fort d’une dizaine de rendez-vous organisés en MJC, dans un cinéma, un centre social ou une salle de congrès. Le tout est organisé par l’Association socioculturelle du bassin houiller (ASBH) et celles des travailleurs maghrébins de France (ATMF), présidée à Saint-Avold par Noureddine Batlani. Une bonne occasion d’en savoir plus sur cette dernière.
« Nous sommes une association démocratique, laïque et indépendante qui rassemble des citoyens de toutes origines et pas forcément maghrébines. Nous existons depuis novembre 1990. Nous assurons des permanences sociales à la Maison des associations pour conseiller les gens sur les démarches administratives, sociales ou juridiques. Quand on ne sait pas, nous faisons appel à des gens plus compétents, nous servons de médiateurs », fait savoir Noureddine. Il ajoute que les principales préoccupations de l’ATMF sont liées à la lutte contre le racisme en général. « On souhaite élargir le savoir-vivre ensemble, on lutte contre l’indifférence et nous défendons les droits de tout le monde. » Autre axe majeur de l’association : la culture au sens large. « C’est un facteur essentiel contre le racisme. Les conférences, les débats et la diffusion de films permettent de vivre des ateliers avec les jeunes, de faire intervenir des spécialistes », dit-il. L’intention est on ne peut plus simple : rassembler les gens, leur permettre de discuter, d’échanger sur tous les sujets. Deux temps forts L’ATMF agit au plan local certes, mais tient aussi à sa vocation internationale. « Ce qu’on appelle la solidarité d’ici et là-bas », indique Noureddine Batlani. Dans les années 2000, un chantier a été organisé dans le sud du Maroc. « es jeunes ont participé à la réfection d’une salle multimédia. Nous avons monté de nombreuses autres actions comme la création d’une bibliothèque, la collecte de couches pour adultes handicapés et le soutien à une association de femmes. Nous avons aussi monté des actions en Algérie et à chaque fois que c’était nécessaire comme, par exemple, après le tsunami de décembre 2004 », ajoute Noureddine Batlani. L’homme piaffe d’impatience par rapport au festival. Samedi 23 novembre, à la salle des congrès de la piscine, un après-midi sera consacré à la jeunesse avec une exposition, un débat, des animations. Le mercredi 20 novembre à la MJC, une expo-débat est mise en place sur le thème : Savoir dire non à la haine . Contact au 03 87 04 13 13 (ASBH) ou au 03 87 92 30 53 (ATMF) et sur le site www.asbh.fr |
Entamer une partie de football, c’est facile ? Pas lorsque les joueurs ont un bandeau sur les yeux et qu’ils doivent se laisser guider au son d’un ballon contenant un petit grelot. Ce cécifoot a été proposé ce mercredi après-midi au foyer du Wenheck à Saint-Avold, avec une multitude de partenaires. Le but : faire se rencontrer et jouer ensemble des jeunes venus de l’ensemble du Bassin houiller.
Cette initiative a vu le jour au printemps dernier : « L’équipe d’animation et les adolescents ont préparé des jeux, confie Anne Danel, coordinatrice du service animation de l’ASBH. Avec pour consigne de créer quelque chose qui à la fois interpelle et permette de faire discuter les participants entre eux. » Combattre les idées reçues Cela a abouti à cinq créations : un stand photo langage, une exposition débat pour dire non à la haine, un détricotage des représentations et des idées, un atelier de créations d’objets à partir de matières recyclées et le cécifoot. « La démarche est double, complète Anne Danel. Les participants sont à la fois animateurs, puisqu’ils expliquent leur jeu aux autres, et acteur en allant à la rencontre des autres projets. » Cet après-midi jeunesse sera reconduit ce samedi 23 novembre, cette fois à la salle des congrès de Saint-Avold (à côté de la piscine) de 14 h à 18 h, et ouvert à tous gratuitement. Le principe sera le même, avec des jeux, des animations, une exposition à découvrir. Et surtout des débats pour faire bouger les idées reçues. |
Article de presse : Républicain Lorrain - 23 novembre 2019
Saint-Avold : jours de marché équitable
Les produits de petits producteurs à l’autre bout du monde se sont retrouvés à la vente ce week-end à la salle des congrès de Saint-Avold. Un négoce sous le sceau de l’équité, organisé par le groupe Cimade-CCFD.
Pour que les artisans et exploitants des pays en émergence ou voie de développement soient rémunérés à la juste valeur de leur travail, il existe des associations qui vendent leurs produits sans marge, sans intermédiaire : le commerce équitable est apparu il y a une quinzaine d’années en Europe.
En France, des associations comme Artisanat Sel et Artisans du Monde proposent ces articles à d’autres associations relais. Le groupe Cimade (comité inter-mouvements auprès des évacués) - CCFD (comité contre la faim dans le monde) Terres solidaires a ainsi proposé ces produits à la vente, ce week-end à la salle des congrès de Saint-Avold.
Derrière le stand alimentation, Jenny Valin, qui propose des épices et du riz d’Inde, du quinoa d’Amérique du Sud, du sucre et miel d’Amérique centrale, explique comment elle est arrivée dans cette association : « J’étais donatrice au CCFD depuis une dizaine d’années. Puis le président et le vice président, Jean-Louis et Monique Charles, m’ont proposé de donner un coup de main au marché équitable. Là, c’est ma quatrième édition. »
Humilité et utilité
La Naborienne avait déjà participé à cette animation avec des groupes de confirmands qui y organisaient des tombolas.
Elle explique sa conscience des « problèmes liés à la grande distribution. Là, on sait la provenance des produits et puis les petits producteurs vont être payés pour leur travail réel. »
Pour elle, intégrer le groupe Cimade-CCFD est aussi l’occasion de faire partie d’un groupe « soudé, une bonne équipe ».
Sur son activité du jour, elle analyse : « La plupart du temps, les visiteurs sont des habitués , acquis à la cause, mais on essaie toujours de faire de la pub pour que les gens connaissent. En tout cas, les clients s’intéressent beaucoup aux articles, demandent d’où ils viennent. »
Jenny Valin se retrouve dans la démarche. « C’est enrichissant et on se sent humble quand on pense que tous ces produits ont traversé les océans et qu’on contribue au mieux-être de population défavorisée voire exploitées. C’est émouvant. »
La conférence supplantée
Le rapprochement Cimade-CCFD est une spécificité naborienne. Son président Jean-Louis se réjouit que la manifestation ait « atteint son rythme de croisière depuis un moment ».
Et pour cause : « De plus en plus de personnes recherchent le commerce équitable ».
Il se souvient de cette amusante inversion de tendance : « Avant, en 2000, on faisait des conférences et, pour étayer le propos, on mettait à la vente quelques produits. Très vite, les gens se sont montrés plus intéressés par ce qu’on vendait que par le contenu de la conférence. »
Les bénéfices récoltés seront reversés à la Cimade et au CCFD, à l’échelon national. Jean-Charles Louis en rappelle les missions. Respectivement : « L’accueil des réfugiés et immigrés et l’aide à l’international au développement. » La première entité est plutôt d’obédience protestante, la seconde catholique.
Il rappelle, pour le CCFD : « On n’agit jamais dans l’urgence. Par exemple, on ne livre pas de blé mais on va dans le pays pour leur apprendre à le cultiver. »
Ce marché solidaire s’inscrivait dans la Semaine de la solidarité, proposée à Saint-Avold par l’ATMF (association des travailleurs maghrébins de France), la MJC de Saint-Avold, L'ASBH, la Ligue des droits de l’homme, Amnesty International et le Cimade-CCFD.
En France, des associations comme Artisanat Sel et Artisans du Monde proposent ces articles à d’autres associations relais. Le groupe Cimade (comité inter-mouvements auprès des évacués) - CCFD (comité contre la faim dans le monde) Terres solidaires a ainsi proposé ces produits à la vente, ce week-end à la salle des congrès de Saint-Avold.
Derrière le stand alimentation, Jenny Valin, qui propose des épices et du riz d’Inde, du quinoa d’Amérique du Sud, du sucre et miel d’Amérique centrale, explique comment elle est arrivée dans cette association : « J’étais donatrice au CCFD depuis une dizaine d’années. Puis le président et le vice président, Jean-Louis et Monique Charles, m’ont proposé de donner un coup de main au marché équitable. Là, c’est ma quatrième édition. »
Humilité et utilité
La Naborienne avait déjà participé à cette animation avec des groupes de confirmands qui y organisaient des tombolas.
Elle explique sa conscience des « problèmes liés à la grande distribution. Là, on sait la provenance des produits et puis les petits producteurs vont être payés pour leur travail réel. »
Pour elle, intégrer le groupe Cimade-CCFD est aussi l’occasion de faire partie d’un groupe « soudé, une bonne équipe ».
Sur son activité du jour, elle analyse : « La plupart du temps, les visiteurs sont des habitués , acquis à la cause, mais on essaie toujours de faire de la pub pour que les gens connaissent. En tout cas, les clients s’intéressent beaucoup aux articles, demandent d’où ils viennent. »
Jenny Valin se retrouve dans la démarche. « C’est enrichissant et on se sent humble quand on pense que tous ces produits ont traversé les océans et qu’on contribue au mieux-être de population défavorisée voire exploitées. C’est émouvant. »
La conférence supplantée
Le rapprochement Cimade-CCFD est une spécificité naborienne. Son président Jean-Louis se réjouit que la manifestation ait « atteint son rythme de croisière depuis un moment ».
Et pour cause : « De plus en plus de personnes recherchent le commerce équitable ».
Il se souvient de cette amusante inversion de tendance : « Avant, en 2000, on faisait des conférences et, pour étayer le propos, on mettait à la vente quelques produits. Très vite, les gens se sont montrés plus intéressés par ce qu’on vendait que par le contenu de la conférence. »
Les bénéfices récoltés seront reversés à la Cimade et au CCFD, à l’échelon national. Jean-Charles Louis en rappelle les missions. Respectivement : « L’accueil des réfugiés et immigrés et l’aide à l’international au développement. » La première entité est plutôt d’obédience protestante, la seconde catholique.
Il rappelle, pour le CCFD : « On n’agit jamais dans l’urgence. Par exemple, on ne livre pas de blé mais on va dans le pays pour leur apprendre à le cultiver. »
Ce marché solidaire s’inscrivait dans la Semaine de la solidarité, proposée à Saint-Avold par l’ATMF (association des travailleurs maghrébins de France), la MJC de Saint-Avold, L'ASBH, la Ligue des droits de l’homme, Amnesty International et le Cimade-CCFD.