Pour ces vacances scolaires, qui tombent en plein confinement, le centre social de Bellevue de Forbach, géré par l’Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH), accueille une nouvelle fois les enfants des personnels prioritaires. Concentrée et armée de feutres, Alana, 7 ans, s’applique à colorier le personnage d’Harry Potter. Comme elle, ils sont quinze enfants, de 3 à 11 ans venus de Forbach, Stiring-Wendel, Freyming-Merlebach ou encore Folkling, accueillis durant ces vacances scolaires par le centre social de Bellevue de Forbach. Depuis le premier confinement, en mars 2020, les enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire bénéficient d’un accueil dans plusieurs structures dédiées en Moselle. « Les parents sont forcément rassurés, souligne Cécile Masachs, référente secteur enfance à l’ASBH de Bellevue. Ils travaillent dans le domaine de la santé, au sein des collectivités ou encore dans les forces de l’ordre. Ce confinement, comme les précédents, a été décidé rapidement, ils devaient trouver un moyen de faire garder leurs enfants. » Des règles strictes Les adultes sont toujours sur le qui-vive pour désinfecter le matériel des enfants, leur rappeler de porter le masque (dès 6 ans) et de se laver les mains dès qu’ils éternuent. « Depuis un an, les enfants se sont adaptés aux règles sanitaires, mais ils sont à saturation », souffle Cécile Masachs. Bien que contraignantes, les bambins respectent scrupuleusement toutes ses règles qui s’invitent même dans leurs activités… « On ne peut pas faire de jeux collectifs, les sorties sont limitées. Chaque enfant a son matériel, qui est constamment désinfecté. On essaie d’éviter au maximum les contacts… Les repas sont tirés du sac et sont exclusivement froids », énumère la référente. Des centres d’accueil mieux préparés Si rien n’a véritablement changé en un an, les centres d’accueil sont désormais mieux préparés pour faire face à ces situations. « On a l’habitude maintenant. Au début c’était compliqué », lâche Marie Serra, animatrice. Au fil des confinements, la liste des inscriptions s’allonge et les mêmes têtes reviennent. « Ce sont souvent les mêmes enfants que l’on accueille, que ce soit durant les vacances ou pendant le périscolaire. Lors du premier confinement, nous ne pouvions qu’en garder huit », indique Cécile Masachs. Malgré une ambiance pesante inhérente à la situation actuelle, les têtes blondes gardent le sourire. Sauf Noé, 10 ans, dont la maman infirmière l’a placé au centre social de Bellevue. Le jeune garçon aurait « préféré rester à la maison », sûrement pour jouer à la PlayStation. Courage Noé ! Les commentaires sont fermés.
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