Une quarantaine de parents sont venus échanger avec Catherine Alliévi autour du thème de l’éducation bienveillante. Photo RL l’espace multi-accueil a donné rendez-vous aux parents, au centre social ASBH du Maroc, pour une discussion ouverte sur le thème : « Comment apporter une éducation bienveillante à mon enfant ? ». Une quarantaine de parents ont pu échanger avec Catherine Alliévi, psychothérapeute exerçant à Creutzwald. Cette dernière a accepté de répondre à quelques questions.
Est ce difficile d’être parent aujourd’hui ? Catherine ALLIÉVI : « Devenir parents n’est ni une évidence, ni facile pour personne. Il n’existe pas de diplôme de parents. Chacun apprend le beau, mais aussi le plus difficile des métiers sur le tas, c’est-à-dire à l’arrivée du premier enfant. Les parents se mettent donc une pression très importante pour réussir l’éducation de leur enfant. De ce fait, on peut comprendre que le rêve de la maman parfaite et du papa idéal ne fait qu’intensifier cette pression. Et quand ils doivent faire face à une difficulté de comportement, ils peuvent se faire conseiller par un éducateur de jeunes enfants ou un thérapeute. Se faire aider, n’est pas un signe de faiblesse. Ceci témoigne d’une volonté de faire de son mieux, même avec une aide extérieure. ». Quels conseils donneriez-vous aux parents ? « L’enfant a des besoins propres. Il est impératif de bien faire la différence entre besoin et désir de l’enfant. En grandissant, l’enfant doit apprendre à sortir de la phase fusionnelle : apprendre que l’heure des repas est structurée, supporter la frustration et l’absence de ses parents. Les adultes doivent respecter les besoins et le rythme de l’enfant et pas l’inverse. Et puis, il y a l’importance des mots utilisés, lorsqu’on s’adresse à l’enfant. Certains mots sont bien plus toxiques que les coups. Dénigrer, rabaisser, humilier, sont à l’origine d’une estimation de soi défaillante, d’une confiance en soi que l’enfant ne pourra pas développer. Si le modèle parental est exemplaire, l’enfant imitera tout naturellement ses parents. Je résume avec le « concept du triple A » : Amour inconditionnel, Autorisation, Autorité (à différencier de l’autoritarisme ou du laxisme). Sans ce triple A, on ne peut pas avoir des enfants bien dans leurs baskets. Le rôle des parents et de fixer les règles et les limites. Sans frustration, sans règle et sans limite, l’enfant ne peut se construire. » « Se faire aider, n’est pas un signe de faiblesse. Ceci témoigne d’une volonté de faire de son mieux » Les commentaires sont fermés.
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