Le premier tournoi de futsal unifié, organisé samedi à Farébersviller, a été un beau succès. La manifestation, mise sur pied par un groupe de jeunes de l’AIPS, a rassemblé une soixantaine de jeunes valides et handicapés. Un investissement personnel
Des supporters dans les tribunes, des joueurs qui se défoncent sur le terrain et en coulisse une dizaine de jeunes qui veillent à ce que le tournoi de futsal unifié se déroule dans les meilleures conditions possibles. Ce tournoi, c’est celui organisé samedi par un groupe de jeunes suivis par les équipes de l’AIPS (Association intercommunale de prévention spécialisée) – avec le soutien de différents partenaires dont les centres sociaux ASBH, la ville de Farébersviller, ou encore le Département – au complexe Marcel-Cerdan de Farébersviller. Saadia Rias, Lydia Naili, Ennes Furno et Dahane Amaar font partie de ce groupe. « Partager un moment comme celui-ci avec des personnes handicapées, nous sensibilise à leur situation », confie Ennes, 16 ans. Ces jeunes se sont investis depuis le lancement du projet. « On a vendu des tickets de tombola, on a cherché des sponsors », continue Lydia, 16 ans. « On a fait du porte-à-porte, on en a vendu à l’école. Pour récolter des fonds mais aussi sensibiliser les gens, et les inviter à venir aujourd’hui », ajoute Saadia, 17 ans. Un impact sur les jeunes « Cette action a un impact positif sur les jeunes », analyse Lydia. Notamment ceux qui ont participé au tournoi. « Sur le terrain, il n’y a pas autant de différences qu’ils ne l’imaginaient », ajoute la Thédingeoise. Au fil de la journée, les participants se retrouvent sur le même pied d’égalité. « Valides ou handicapés, on peut tous jouer ensemble », insiste Saadia. Cette première risque fort d’être reconduite l’an prochain. En tout cas, c’est ce que souhaitent les jeunes. Un engagement à plus long terme « L’engouement autour de cette action donne envie de s’investir et de s’engager. Pourquoi pas dans une association », envisage Saadia et Ennes. « Car on peut dépasser la frontière du handicap avec le foot », assure Dahane. Et il existe une autre frontière que les jeunes ont voulu bousculer samedi : les préjugés sur leur ville. « Les jeunes ne sont pas tous pareils. Il y en a qui s’investissent, et donnent de leur temps pour faire bouger les choses », glisse Dahane. Ennes confirme : « Ce tournoi permet de donner une bonne image de Farébersviller. » V. PE. Les commentaires sont fermés.
|
Bonjour !Retrouvez ici les articles de presse que nous avons pu recueillir sur l'ensemble des secteurs d'activités ASBH. Pour un tri plus rapide, cliquez sur la catégorie qui vous intéresse! Catégories
Tous
L'ensemble des articles et photos sont tirés du site Républicain-Lorrain.fr
|