Au cours du mois de décembre, le poste de transformation électrique haute tension situé allée des Conifères, dans le quartier du Bruch, a été rénové. Une équipe du chantier d’insertion de l’ASBH de Freyming-Merlebach a passé une dizaine de jours à nettoyer et remettre en état la toiture, ainsi qu’à repeindre l’équipement.
Mercredi, l’équipe du chantier d’insertion, emmenée par le directeur de l’ASBH Rocco Saccucci, ainsi que des représentants de la Ville de Forbach et d’Enedis, ont procédé à une petite inauguration. « Le chantier contribue à mieux intégrer dans son environnement cet ouvrage indispensable à la distribution d’électricité », précise Enedis. A Morsbach et Rosbruck également L’entreprise exploite les ouvrages de distribution publique via un contrat de concession signé, et renouvelé récemment, avec le syndicat d’électricité de l’Est mosellan (Selem). Cette exploitation inclut également l’entretien des équipements. Aussi, Enedis et les collectivités délèguent souvent ces travaux de remise en état à des structures d’insertion par l’activité économique, comme l’ASBH. Dernièrement, outre le transformateur du Bruch, ceux de Morsbach (zone commerciale Europa) et Rosbruck (derrière la mairie) ont également occupé l’équipe du chantier d’insertion de Freyming-Merlebach. Des salariés en insertion issus de la structure ASBH ont remis en peinture le poste électrique situé rue de Schœneck. Il s’agit d’une volonté de l’entreprise Enedis qui préfère favoriser l’insertion par le travail. Au printemps prochain, le poste électrique sera égayé par une fresque. Les travaux de remise en peinture du poste électrique situé à l’intersection des rues de Schœneck, Puits Gargan et des Réservoirs, au lieu-dit Dicker Baum, sont maintenant terminés.
Ce sont des salariés en insertion issus de la structure ASBH qui ont accompli ce travail, Enedis favorisant les structures de l’insertion par l’activité économique qui permettent l’intégration sociale et professionnelle des publics en difficulté. S’insérer par le travail Afin de se rendre compte du travail effectué, les différents intervenants, dont Sébastien Goeury, président de l’ASBH et Rocco Saccucci, autre responsable de la structure, se sont rendus sur place lors de l’inauguration de ce poste. « Enedis s’occupe du renouvellement et de l’entretien technique de ses ouvrages en vue du maintien en bon état du réseau électrique. Nous sommes aussi sensibilisés à l’aspect esthétique de ces postes et leur intégration dans l’environnement sur le territoire des communes », a commenté Bruno Urbaniak d’Enedis. Une vingtaine de postes sont remis en état chaque année en Lorraine, en partenariat avec les collectivités locales. Une fresque au printemps « Avec Enedis et la ville, nous avons fait appel à l’ASBH, structure s’appuyant sur des demandeurs d’emploi afin de leur permettre de s’insérer dans le monde du travail grâce à un accompagnement spécifique », a expliqué Pascal Zeyer, adjoint au maire. Véronique Preis, adjointe au maire, a ajouté : « Si la remise en peinture est achevée, tout en respectant l’environnement et l’image du quartier, il faut savoir qu’au printemps prochain, une fresque y sera réalisée, toujours en harmonie avec ce quartier haut de Petite-Rosselle ». À l’initiative de l’entreprise naborienne Heintz, l’atelier solidaire emploie quatre Freymingeois en insertion professionnelle à l’ASBH. Ils fabriquent des objets en bois destinés, entre autres, à des hôtels. L’idée est venue d’André Heintz, patron de la société de transports, de travaux publics et de gestion hôtelière de Saint-Avold. « Tous les 8 à 10 ans, nous redécorons nos hôtels. On ne voulait plus acheter des tableaux ou objets de grande distribution. On a eu l’idée de les faire fabriquer, explique Christophe Thiriet, directeur général des hôtels et de l’immobilier Heintz. Nous nous sommes naturellement tournés vers l’économie et l’artisanat solidaires. »
50 000 € investis À force de travail, de bonnes volontés et d’un investissement conséquent de 50 000 €, Heintz développe Atelier solidaire. « Nous avons cherché des partenaires qui adhèrent à notre éthique de développement durable, de circuits courts et surtout de mise ou remise à l’emploi par le biais d’insertion professionnelle. L’ASBH s’est tout de suite imposée », reprend Christophe Thiriet. Le projet prend forme l’an dernier. « Nous avons eu la chance d’avoir de nombreux bénévoles à nos côtés, y compris des designers. Nous nous sommes concentrés sur un tableau réalisé en bois issus des Vosges. Cet objet de décoration fait 80X80 cm et coûte 290 €, livré. Que ce soit clair, notre but n’est pas de gagner de l’argent avec cet atelier mais d’être une entreprise viable. » Quatre emplois à Freyming-Merlebach Quatre personnes sont employées sur ce projet. « Nous avons cherché des travailleurs qui ont déjà une petite expérience du façonnage du bois et qui ont un vrai projet professionnel derrière ce premier chantier, explique Missoum Ouadah, directeur de l’ASBH. Pour nous, l’Atelier solidaire permet la valorisation de nos bénéficiaires et offre de belles perspectives. » Ce premier objet en appelle d’autres. « Nous cherchons de bonnes idées et des matériaux à recycler. On creuse en ce moment sur la valorisation d’extincteurs incendie », poursuit Christophe Thiriet. Atelier solidaire se concentre surtout sur de potentiels clients. « Nous misons sur les hôtels parce que nous connaissons les besoins. Mais nous voulons aussi nous adresser à des magasins de décoration ou des particuliers. Nous sommes en plein montage de notre partie communication. » Presque une oeuvre d'art Rose est l’une des employées d’Atelier solidaire. La Freymingeoise apprécie de travailler sur ce projet. « C’est bien de faire quelque chose de différent. J’aime beaucoup travailler le bois. On a pu tourner sur toutes les parties qui composent le tableau et j’ai appris de nouvelles techniques. » Hantar voit déjà plus loin. « C’est très constructif. Grâce à mon travail ici, je développe de nouvelles compétences. Cela sera utile dans mes recherches d’emploi. » Pour ces deux travailleurs, l’idée de créer par soi-même est valorisante. « Il y a le travail manuel mais aussi la composition du tableau. Aucun ne ressemble à l’autre. Ce sont des œuvres uniques », rappelle Christophe Thiriet. Emilie PERROT Jeudi soir, dix neuf points étaient inscrits à l'ordre du jour de la réunion du conseil communautaire de la Communauté de Communes du Warndt. • L'ASBH, à travers ses chantiers d'insertion sociale et professionnelle, intervient essentiellement sur le territoire de la Communauté de Communes du Warndt en réalisant des travaux d'intérêt collectif (débroussaillage, tonte). Ces chantiers sont ouverts aux demandeurs d'emploi pour leur permettre de surmonter les obstacles à l’insertion, grâce à un suivi quotidien et à un accompagnement permanent des partenaires de l’action. Afin de mener à bien ses travaux, l'association sollicite des aides publiques auprès de l'Etat, de la région et de la CCW. Le conseil décide de leur octroyer 41 000 € pour l'ensemble des actions prévues en 2018. Un comité de pilotage sera mis en place pour redéfinir les différentes actions à venir.
• Le conseil autorise le versement d'un fonds de concours de 50 000 € pour la commune de Bisten en vue du renouvellement de son réseau d'eau potable qui date de 1950. Il est par ailleurs prévu le versement d'un fond de concours de 54 139 € à la commune de Ham-sous-Varsberg pour la rénovation de son centre technique. Cette commune souhaite racheter le presbytère pour y installer le périscolaire. le conseil lui accorde 54 139 € pour lui permettre de réaliser ce projet. • Le président informe le conseil qu'il a obtenu l'agrément pour l'engagement de deux jeunes au titre du Service civique pour une durée de neuf mois. • Le conseil autorise le président à mettre en œuvre toutes les démarches nécessaires pour la construction d'un bâtiment relais sur la Zac du Warndt Park, en vue d'y accueillir une activité « produits laitiers » et brassicole, l'étude de marché lancée fin 2017 ayant eu des retours très positifs. L’atelier couture de l’ASBH, à Hombourg-Haut, est un sous-traitant de Dodo. Les participants, en insertion, fabriquent oreillers ou traversins. Ce partenariat permet de remettre le pied à l’étrier à des personnes éloignées de l’emploi. C’est dans une ancienne école du Vieux Hombourg, à Hombourg-Haut, que l’ASBH a installé il y a cinq ans son atelier couture. La sous-traitance pour Dodo représente 90 % de l’activité de ce chantier d’insertion. L’entreprise, installée historiquement à Saint-Avold, compte 650 salariés dans toute la France. Le groupe produit 30 000 oreillers et 25 000 couettes par jour.
L’atelier couture de l’ASBH fonctionne 20 heures par semaine : les lundis et jeudis de 8 h à 16 h, et le vendredi de 8 h à 12 h. La matière première est fournie et livrée par l’entreprise naborienne. « Nous dispatchons ensuite entre le site de Hombourg-Haut et celui de Saint-Avold », explique Martine Gamella, la tutrice qui gère aussi l’atelier de Saint-Avold. Les salariés réalisent deux tâches principales : la transformation (modification de vignettes et d’étiquettes), « pour cela, nous pouvons réaliser 800 pièces par jour pour les deux chantiers » ; et la fabrication de taies d’oreiller (découpe, travail sur la matière, fabrication et conditionnement) mais sans la garniture, à raison de 600 pièces par jour. « On nous fournit une fiche technique pour chaque commande. » Le chantier est rémunéré 0,12 € par pièce transformée, et 0,16 € par pièce fabriquée. Impératifs et objectifs Martine Gamella a elle-même démarché l’entreprise Dodo il y a un peu plus de trois ans. « Je voulais développer l’activité économique, et trouver un travail à la portée de tous. » Et ce partenariat fonctionne plutôt bien. « Les salariés se retrouvent dans des conditions de demande d’entreprise, avec des impératifs et des objectifs. Une confiance s’est installée avec Dodo, et nous savons être réactifs par rapport à leurs demandes. On a de la chance d’avoir une entreprise locale qui nous fournit du travail. C’est une forme de solidarité ! » L’objectif n’est pas la rentabilité, mais le travail soigné « et l’humain avant tout ». Il arrive que certains salariés s’orientent vers la couture une fois leur contrat terminé. « Notre objectif est l’insertion professionnelle, donc les salariés doivent avoir un projet : financer le permis et s’acheter une voiture pour trouver du travail, faire une formation… », détaille Martine Gamella. Se reconstruire mentalement Les salariés résident à Hombourg-Haut et signent un CDDI (contrat à durée déterminée d’insertion) de 6 mois renouvelables, dans la limite de 2 ans. Il n’est pas nécessaire d’être couturier pour l’intégrer. Les salariés sont rémunérés par l’ASBH, à raison de 87 heures par mois. « Le chantier est mixte. C’est important d’avoir des hommes pour le port des charges lourdes, mais aussi pour équilibrer le groupe. Par rapport au relationnel, ça permet de tempérer. » « Je me sens bien et j’ai repris confiance en moi. » Cette mère de famille n’a jamais travaillé. Séparée de son conjoint, elle doit trouver un emploi. « À la fin de mon contrat, je vais faire une formation pour travailler en maison de retraite. » Mais pour l’ASBH, il n’est pas simple de chiffrer les sorties positives. Car parfois, les salariés ne trouvent pas un job immédiatement après la fin de leur mission. « Par contre, ces personnes se sont reconstruites mentalement, et ont un dynamisme qui leur permettra de retourner vers l’emploi ». Textes : Vanessa PERCIBALLI Le poste de distribution électrique de la rue du Dauphiné avait besoin d’une rénovation. Enedis a fait appel au chantier d’insertion de l’ASBH pour réaliser les travaux. Un partenariat qui va au-delà du coup de peinture. Il est flambant neuf, accordé aux couleurs des nouveaux immeubles seniors de la SNI-Sainte-Barbe. Rue du Dauphiné, le poste de distribution d’électricité a bénéficié d’un grand coup de peinture. Une opération réalisée par le chantier d’insertion de l’ASBH, sous la responsabilité technique de Jérôme Konrath, et financé par Enedis. « Nous avons entre 8 et 10 partenariats annuels avec des structures d’insertion professionnelle en Moselle , explique Benoît Oster, chef d’agence des collectivités territoriales pour Enedis. A Freyming-Merlebach, nous nous sommes naturellement tournés vers l’ASBH. »
De nouvelles compétences Trois personnes ont travaillé sur ce chantier pendant une semaine. « Pour nous, ce partenariat est double , indique Rocco Saccucci, directeur de l’ASBH. Avec cet atelier, les travailleurs découvrent un autre métier que les espaces verts. C’est une compétence supplémentaire acquise pour eux. Nous avons aussi un intérêt financier. En effet, Enedis finance les salaires des trois ouvriers pendant la semaine. » Simone Bernardi est heureuse de cette expérience. « Je prépare un concours pour l’IRTS mais en attendant, je suis en chantier d’insertion. J’ai vraiment apprécié le travail d’équipe. Cela m’apporte beaucoup pour ma vie future. » Même satisfaction pour Baada Hantar : « J’ai toujours travaillé seul dans mes postes précédents. Là, c’est autre chose. C’est gratifiant. » Les deux ouvriers ont d’ailleurs bénéficié de l’expérience du troisième compère Christian Andraschke. « Moi, j’ai travaillé dans le bâtiment toute ma vie. Du coup, je leur ai donné des conseils. » Le partenariat entre Enedis et l’ASBH ne s’arrête pas à cette remise en peinture. « Les personnes ayant participé à ce chantier vont bénéficier d’une sensibilisation à l’utilisation des outils informatiques , reprend Benoît Oster. Cette formation sera assurée dans les prochaines semaines par nos services. » E. P. Vous trouverez ici les articles de presse des différents secteurs d'activités de l'ASBH.
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