Georges Zielinger, président de l’association « Du Bonheur pour l’autre » a remis un chèque de 1 000 € aux jeunes du quartier, en présence d’Anne-Marie Parlagreco, vice-présidente de l’association, de Mme Boucheliga, adjointe en charge de la politique de la ville de Hombourg-Haut ainsi que de Jean-Marie Haas, conseiller municipal en charge de la politique de la ville de Freyming-Merlebach, Rocco Saccucci, directeur de l’ASBH et du commandant de police adjoint de Freyming-Merlebach. Ce don s’inscrit dans le projet mis en place dans le cadre de la politique de la ville à destination de 21 jeunes pour des formations : Prévention et secours civiques de niveau 1, permis de conduire et brevet de sécurité routière.
Des ateliers jeunes de trois semaines complètent ce projet d’insertion. Pendant ces vacances scolaires, le centre social ASBH du Wiesberg proposent un centre de loisirs pour les enfants et adolescents de 3 à 17 ans. Il y a trois groupes d'âges différents et de multiples activités sont proposées depuis le 6 juillet, et jusqu'au 7 août. Par exemple, cette semaine, les enfants de 3 à 11 ans ont participé à Intervilles, avec une succession de jeux et, forcément, une vachette ! Éclats de rire garantis.
Cauchemar de nombreux parents, les instruments de percussions offrent une approche idéale de la musique pour les jeunes enfants. Dans l’intimité du foyer ASBH, ces derniers ont pu battre la chamade sans crainte de déranger les voisins. Pas de joyeux bazar cependant, car Nicolas Kieffer veille. Ce musicien professionnel, par ailleurs professeur au conservatoire de Freyming-Merlebach, profite d’une tournée d’été allégée comme jamais par la crise sanitaire. « On a des concerts qui sont annulés jusqu’en janvier maintenant. On se dirige vers une petite reprise, il reste une dizaine de dates sur l’été, là où d’habitude on en fait une cinquantaine. »
Un emploi du temps qui lui permet donc de faire des interventions comme celle-ci, face à un public totalement novice. « Une fois j’ai essayé la guitare d’une copine qui sait en jouer, se souvient Tamara. Mais moi je n’y arrive pas. À l’école, on ne fait jamais de musique. C’est dommage, j’aimerais bien. » Quand à ses autres camarades, la plupart disent n’avoir jamais touché à un instrument avant. Alors forcément, Nicolas revoit la pédagogie : « On s’adapte à ce qu’ils connaissent déjà pour aborder les notions de base. On ne va pas partir sur du solfège, le but c’est qu’ils s’amusent » Qui de mieux que leur auteur pour lire des histoires aux enfants ? Au foyer du Bruch à Forbach, la petite dizaine d’enfants présents jeudi par ce chaud après-midi boit les récits d’ Anna Tabone. Des contes de châteaux et de princesses, des histoires inspirées de légendes nancéennes, ou encore un récit sur le harcèlement scolaire. Tout cela sous l’œil des animateurs du centre.
Des animations dans le respect des règles sanitaires Ici aussi, les mesures sanitaires sont passées par là. « On a réduit de 40 à 20 le nombre de places, explique Nadera Gardinal, responsable de la structure ASBH. Comme ils sont tous assez jeunes, moins de 11 ans, le protocole n’impose pas qu’ils portent de masques. Par contre on a instauré un fléchage au sol, et mis du gel à disposition pour limiter toute contamination ». Pas de quoi entamer les occupations des enfants : « au 17 juillet, nous aurons un atelier percussions musicales, la semaine d’après une initiation aux premiers secours… On fait en sorte d’avoir au moins un intervenant par semaine pour compenser l’absence de sorties », détaille Tiffany Renaudet, codirectrice des accueils de loisir. « Les enfants, montrez-moi comment vous vous lavez les mains. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire ? », lance Laurent Kalinowski. « Ne pas s’approcher des gens », lui répond du tac au tac une fillette de grande section. « Les parents les ont bien préparés à ce retour en classe. Ils connaissaient toutes les consignes et ils n’ont pas été surpris de me voir avec un masque », remarque Laura Meyer, enseignante de maternelle.
Ce lundi 25 mai, le maire de Forbach est passé à l’école du Centre pour évaluer comment s’est déroulée la rentrée dans les établissements scolaires de sa ville. 159 enfants accueillis dans les neuf écoles Accueillis sur place par Jean-Claude Dunkhorst, inspecteur de l’Éducation nationale, et Roberte Ogé, directrice de l’école, l’élu et son adjointe aux affaires scolaires Carmen Harter-Houselle ont pu se rendre compte que tout s’est bien passé. « Ce sont plutôt les préparatifs qui nous ont angoissés du point de vue du protocole sanitaire », relève la directrice, rassurée par l’organisation « très carrée » mise en place avec l’appui de la Ville. « C’est rassurant de voir que le nettoyage et la désinfection sont très bien gérés par les équipes de ménage. » Niveaux effectifs, peu d’enfants en ce premier jour : 159 seulement sur les 2 014 inscrits dans les neuf écoles de Forbach. « 8 % en taux de présence. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est normal que de nombreux parents restent indécis, commente le maire. Il faut se laisser le temps de prendre nos marques et d’engager des moyens. » Pour l’élu, « l’important est que nos écoles soient ouvertes et que ceux qui veulent y mettre leurs enfants en aient la possibilité. Ce n’est pas plus mal que cette rentrée puisse se faire progressivement. » Rassurer les parents Cette rentrée du 25 mai concernait les élèves de grande section de maternelle, CP et CM2. « Nous avons reçu 24 enfants sur les 330 que compte notre école, note Roberte Ogé. Je suis persuadée que les effectifs vont augmenter au fur et à mesure. Je pense que les parents attendent les annonces du gouvernement du 2 juin. » L’inspecteur Jean-Claude Dunkhorst rappelle que « l’objectif est de rassurer tout le monde et que l’on soit dans une dynamique d’accueil. Tout a été fait tant dans l’aménagement des locaux que des gestes barrière pour que les élèves soient accueillis en toute sécurité et je salue la bonne collaboration avec les services de la Ville qui ont aménagé les espaces, fait les marquages pour gérer les flux, doté les établissements de gels, masques, thermomètres… » Cantine et périscolaire sans risque La cantine est également accessible sans risque. « Des repas en barquettes individuelles sont proposés. Nous avons aussi souhaité maintenir l’accueil périscolaire. Il n’a plus lieu à l’école, mais dans les centres sociaux du Wiesberg, Bruch et de Bellevue et est encadré par l’ASBH. Si nécessaire, un déplacement en bus pourra être mis en place », annonce le maire. David Gangloff a pris ses fonctions au centre social du Wiesberg en début du mois de janvier. Un poste instable depuis de nombreuses années. Mais cet homme de 48 ans, originaire du bassin houiller et fort d’une expérience de 20 ans dans le Haut-Rhin, souhaite inverser la tendance. Depuis le 6 janvier 2020, il y a un nouveau visage au centre social du Wiesberg, avenue de l’Europe. Le bureau de directeur est à nouveau occupé, par David Gangloff en l’occurrence, recruté par l’ASBH. Le poste était vacant depuis le printemps dernier. Ses premiers mots vont aux salariés de la structure, onze personnes au total : « Bravo à eux d’avoir fait ce qu’ils ont fait sans directeur, même s’il y avait un pilotage à distance par l’ASBH. » Mettre les autres en lumière et œuvrer efficacement dans l’ombre, c’est la philosophie du nouveau venu. Il prône « une vision collaborative ».
Un contexte particulier Sociologue de formation, David Gangloff a passé toute sa vie professionnelle dans le Haut-Rhin, dans la région de Mulhouse. Une vingtaine d’années à graviter, former, coordonner dans le domaine du social. En arrivant au Wiesberg, le nouveau responsable connaît le contexte, notamment l’instabilité de son poste ces dernières années. « Je suis conscient de tous ces changements. La fonction n’est pas simple, car il y a beaucoup d’attente, du personnel comme du terrain. C’est un défi, dans lequel je fonde beaucoup d’espoir », explique David Gangloff, qui se pose en facilitateur et en promoteur du lien social. Originaire de la région Pour le responsable du centre social, il s’agit aussi, à titre plus personnel, d’un retour aux sources dans le bassin houiller, après près de trois décennies alsaciennes. Natif de Creutzwald, il a grandi à Guenviller, a étudié à Farébersviller, Saint-Avold et Schœneck, avant d’entamer ses études supérieures. « En revenant ici, je veux m’inscrire dans la durée », conclut-il. Jeudi matin au foyer du Bruch, seize habitants du quartier ont partagé le premier petit-déjeuner organisé par Nadera Gardinal, responsable de l’ASBH, sur le thème du tri des déchets, avec le concours de Carine de la communauté d’agglomérations de Forbach. Un petit-déjeuner sera organisé tous les mois sur un thème différent. Photo RL
Au cours du mois de décembre, le poste de transformation électrique haute tension situé allée des Conifères, dans le quartier du Bruch, a été rénové. Une équipe du chantier d’insertion de l’ASBH de Freyming-Merlebach a passé une dizaine de jours à nettoyer et remettre en état la toiture, ainsi qu’à repeindre l’équipement.
Mercredi, l’équipe du chantier d’insertion, emmenée par le directeur de l’ASBH Rocco Saccucci, ainsi que des représentants de la Ville de Forbach et d’Enedis, ont procédé à une petite inauguration. « Le chantier contribue à mieux intégrer dans son environnement cet ouvrage indispensable à la distribution d’électricité », précise Enedis. A Morsbach et Rosbruck également L’entreprise exploite les ouvrages de distribution publique via un contrat de concession signé, et renouvelé récemment, avec le syndicat d’électricité de l’Est mosellan (Selem). Cette exploitation inclut également l’entretien des équipements. Aussi, Enedis et les collectivités délèguent souvent ces travaux de remise en état à des structures d’insertion par l’activité économique, comme l’ASBH. Dernièrement, outre le transformateur du Bruch, ceux de Morsbach (zone commerciale Europa) et Rosbruck (derrière la mairie) ont également occupé l’équipe du chantier d’insertion de Freyming-Merlebach. Depuis trois ans, l’Udaf de Moselle s’est lancée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Cette année, elle a mis en place une action Mobil’soupe en Moselle-Est. Une soupe cuisinée avec des légumes récupérés grâce à des dons a été offerte ce lundi aux usagers de son accueil de jour, situé dans un local de la gare de Forbach. « Il y a trois ans, une équipe de l’Udaf de Moselle s’est lancée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, indique Odile Hazard, responsable du Service d’accompagnement social et de l’insertion, à Forbach. Chaque année, nous avons mené un projet anti gaspi. Un repas pour le personnel en 2017 à Metz, des ateliers d’information en 2018. Pour cette nouvelle édition, nous avons décidé de proposer une Mobil’soupe dans nos accueils de jour de Moselle-Est. »
Soupe cuisinée avec des légumes récupérés Ce lundi, des salariés travaillant dans différents services de l’Union départementale des associations familiales (Udaf) se sont retrouvés au Mille Club du Bruch pour confectionner une soupe, faite avec des légumes récupérés auprès de la banque alimentaire et des supermarchés du secteur. Aux fourneaux également : des personnes suivies par l’Udaf, venues avec plaisir donner un coup de main. « Nous avons aussi le renfort de l’équipe ASBH du Bruch, qui nous a prêté sa cuisine », se réjouit Isabelle Hallinger, chargée de mission à l’Udaf. « D’une petite action, nous sommes passés à une opération plus complète, qui allie la lutte contre le gaspillage et la solidarité. Puisque cette soupe est distribuée à des gens qui en ont besoin, des personnes sans abri ou logées mais se trouvant en grande précarité , ajoute-t-elle. Des cakes ont également été confectionnés, toujours avec des produits venant de dons. » Des sacs avec des produits de première nécessité Une première distribution de soupe a eu lieu jeudi dernier à Sarreguemines, à l’accueil de jour de la rue Oster. « Cela a très bien fonctionné, plus d’une trentaine de personnes sont venues manger. » Ce lundi, c’est à Forbach, dans le local situé sur le quai de la gare SNCF, que s’est déroulée cette opération solidaire. Pourquoi ce nom de Mobil’soupe ? « Après avoir offert à midi la soupe et les cakes salés aux usagers de l’accueil de jour, l’équipe mobile de l’Udaf part en maraude distribuer des sacs à dos. Ils sont remplis de produits d’hygiène et alimentaires non périssables. On y met aussi un thermos de soupe bien chaude. Ces sacs contenant ces produits de première nécessité sont destinés aux SDF et aux personnes en situation de grande précarité du secteur. » Anne-Marie Parlagreco, responsable ASBH du foyer du Bruch, prendra sa retraite fin novembre. Elle sera remplacée à son poste par Nadera Gardinal. Depuis mi-avril, les deux femmes travaillent en binôme. Originaire de Creutzwald, Nadera Gardinal est arrivée mi-avril au Mille-Clubs du Bruch, à Forbach. Elle se prépare à prendre la suite d’Anne-Marie Parlagreco, responsable ASBH du foyer, qui part à la retraite fin novembre. Depuis plus de six mois, les deux femmes travaillent en tandem. Nadera Gardinal découvre le quartier, sa population, les familles qui fréquentent la structure, les différents partenaires de l’ASBH (Cada, Udaf). « Je n’avance pas toute seule. Il y a tout un travail d’équipe et on met des choses en place ensemble », insiste-t-elle.
Depuis 2009 à l’ASBH La nouvelle venue connaît déjà bien les rouages de l’ASBH. Éducatrice spécialisée diplômée, elle a d’abord travaillé à l’Éducation nationale avant d’intégrer, en 2009, les centres sociaux de Creutzwald. « J’y ai dirigé l’accueil collectif des mineurs. J’ai également développé le secteur familles. » L’animatrice a aussi coordonné tous les accueils périscolaires gérés par l’association lors de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Nadera Gardinal : "J’ai toujours été attirée par ce que cette équipe faisait au Bruch." Deux femmes engagées « J’ai toujours été attirée par ce que cette équipe faisait au Bruch », remarque la Creutzwaloise, très admirative du parcours d’Anne-Marie Parlagreco. « C’est une femme très engagée, très investie dont je partage les valeurs humaines, commente-t-elle. Je suis vraiment très contente d’assurer sa relève. » Les deux femmes ont de nombreux points communs : l’altruisme mais aussi l’engagement citoyen, l’envie de se mettre au service des autres et de leur ville, le sens de l’accueil et le sourire. « Comme Anne-Marie, qui est élue à Forbach, je suis conseillère municipale chez moi à Creutzwald », précise Nadera Gardinal. Le passage de témoin se fait en douceur au sein du Mille-Clubs. « J’aimerais travailler sur les mêmes lignes que ma prédécesseur , indique la future responsable. Je souhaite partir des doléances des habitants du Bruch pour mettre en place de nouvelles actions. J’aimerais organiser des sorties familles, des fêtes de quartier. Créer du lien social. Pour moi, ce poste représente un beau challenge et j’aime relever les défis. » |
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