Fort de ces résultats, le centre social du Wiesberg-Hommel veut développer le concept et le directeur ne manque pas d’idées. Cela nécessite toutefois des moyens, des partenaires, en dehors de l’ASBH et de la ville.
Le directeur évoque la création de groupe de recherche collective, d’entraide entre personnes en quête de job, mais aussi la mise en place de stages de "savoir-être" en entreprise, « car le savoir-faire ne suffit pas ». S’inspirant des innovations en la matière, il aimerait faire sponsoriser l’impression de sets de table sur lesquels on trouverait des CV de chercheurs d’emploi, ou même d’affichage sur des panneaux publicitaires. « Et pourquoi pas un parrainage de chefs d’entreprise, qui pourraient accompagner nos "chercheurs"? » Le centre social du Wiesberg a lancé il y a un peu plus d’un an sa "Rue des chercheurs", pour accompagner les habitants dans leur retour à l’emploi. Les résultats sont déjà concluants et incitent à développer le concept. Lorsqu’il a pris les rênes du centre social ASBH du Wiesberg-Hommel, en 2016, Georges Vinber a voulu aussi prendre le pouls du quartier. « J’ai été recruté pour mener à bien un projet social , confie-t-il, et obtenir la reconduction des agréments du centre social ». Parmi les documents en sa possession, une étude du CCAS (centre communal d’action sociale) qu’il a décortiquée. « C’était un audit qui montrait, à l’époque, par exemple, que 47 % des 15-64 ans vivaient des prestations sociales, 30 % des 25-54 ans étaient sans emploi et 26 % des jeunes étaient sans diplôme… » Des données qui interpellent Georges Vinber. « Nous sommes plus naturellement dans "l’occupationnel" , explique le directeur du centre social, mais même si ce n’est pas dans notre vocation propre de se préoccuper de l’emploi, si on ne prend pas en compte ce genre de chose, on n’est pas totalement dans notre rôle ».
Des offres d’emploi à portée de main Une question se pose alors. « Comment essayer d’agir, sans se substituer aux structures qualifiées comme Pôle emploi ? » Ainsi est née la "Rue des chercheurs". Concrètement, tous les matins, le centre social affiche de nouvelles offres d’emploi, à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. Une quinzaine en moyenne, qui côtoient les offres de la veille, de l’avant-veille, pas au-delà. « Nous avons une personne qui est entièrement dédiée à la collecte des offres, sur différents sites, comme Jobemploi, Estjob, Vivastreet, Le bon coin… » Le centre social s’intéresse également au transfrontalier, se tournant vers nos voisins sarrois, qui ont un grand besoin de main-d’œuvre. « L’objectif est qu’il s’agisse d’emplois qui soient à portée, notamment en termes de mobilité », relève Georges Vinber. Le rayon d’action est de 50 km maximum, mais « la plupart des offres se situent à moins de 30 km de Forbach ». Lorsqu’il a pris les rênes du centre social ASBH du Wiesberg-Hommel, en 2016, Georges Vinber a voulu aussi prendre le pouls du quartier. « J’ai été recruté pour mener à bien un projet social , confie-t-il, et obtenir la reconduction des agréments du centre social ». Parmi les documents en sa possession, une étude du CCAS (centre communal d’action sociale) qu’il a décortiquée. « C’était un audit qui montrait, à l’époque, par exemple, que 47 % des 15-64 ans vivaient des prestations sociales, 30 % des 25-54 ans étaient sans emploi et 26 % des jeunes étaient sans diplôme… » Des données qui interpellent Georges Vinber. « Nous sommes plus naturellement dans "l’occupationnel" , explique le directeur du centre social, mais même si ce n’est pas dans notre vocation propre de se préoccuper de l’emploi, si on ne prend pas en compte ce genre de chose, on n’est pas totalement dans notre rôle ». Des offres d’emploi à portée de main Une question se pose alors. « Comment essayer d’agir, sans se substituer aux structures qualifiées comme Pôle emploi ? » Ainsi est née la "Rue des chercheurs". Concrètement, tous les matins, le centre social affiche de nouvelles offres d’emploi, à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. Une quinzaine en moyenne, qui côtoient les offres de la veille, de l’avant-veille, pas au-delà. « Nous avons une personne qui est entièrement dédiée à la collecte des offres, sur différents sites, comme Jobemploi, Estjob, Vivastreet, Le bon coin… » Le centre social s’intéresse également au transfrontalier, se tournant vers nos voisins sarrois, qui ont un grand besoin de main-d’œuvre. « L’objectif est qu’il s’agisse d’emplois qui soient à portée, notamment en termes de mobilité », relève Georges Vinber. Le rayon d’action est de 50 km maximum, mais « la plupart des offres se situent à moins de 30 km de Forbach ». Accompagnement individuel Volontairement, seul l’intitulé du poste est affiché. « Si une personne est intéressée, il lui suffit de nous demander plus de renseignements », explique Georges Vinber. Un relationnel indispensable « pour voir si effectivement, elle a les compétences pour prétendre à ce poste, ou ce que l’on peut faire pour l’accompagner ». Ce qui passe, par exemple, par une aide à la rédaction de CV, mais aussi de lettres de motivation. Le tout adapté au candidat, « car il faut après qu’il puisse défendre sa candidature ». Il faut également prendre en compte les éventuelles contraintes, comme la mobilité, la disponibilité… C’est l’une des missions d’Ali Ait Ouacrab, médiateur social. Le centre social a enregistré des résultats plus qu’encourageants. « En quelques mois d’existence, nous avons pu accompagner 50 personnes vers un retour à l’emploi », annonce Georges Vinber, la moitié en CDI, l’autre en CDD. « On est passé de la rue des chercheurs au boulevard des trouveurs ! », lance le directeur. Seul bémol, « nous n’arrivons pas à mobiliser les jeunes ». Il faut donc poursuivre les efforts, inciter le plus grand nombre à pousser la porte du centre social. Une démarche qui finalement ne coûte rien, et peut apporter beaucoup. « Nous ne sommes pas là pour faire du "chiffre", prévient le directeur , mais pour accompagner un maximum de gens. En restant toujours dans une démarche positive et en faisant tout pour ne pas les conduire vers un échec. » La Rue des chercheurs est ouverte du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h, au centre social du Wiesberg. A partir d’octobre, le centre social sera également ouvert le samedi matin. Michel LEVILLAIN. L’association intercommunale de prévention spécialisée (AIPS) a mené, cet été, plusieurs chantiers et actions avec des jeunes à Freyming-Merlebach, Hombourg-Haut, Farébersviller et Théding. L’un des principaux freins à l’insertion professionnelle est la mobilité. Pour aider des jeunes à financer leur permis de conduire, l’Association intercommunale de prévention spécialisée (AIPS) a mené, en juillet et en août, quatre chantiers éducatifs à Freyming-Merlebach, Hombourg-Haut, Farébersviller et Théding. « Il s’agit d’une première expérience de travail, qui a été cofinancée par l’État, les villes concernées et les bailleurs (SNI Sainte-Barbe et Neolia Lorraine) », détaille Daniel Dose, le directeur de la structure, qui est mandatée par le conseil départemental pour prévenir la marginalisation et faciliter l’insertion des jeunes et des familles dans les lieux où se manifestent des risques d’inadaptation sociale.
Des retombées positives Par groupe de six-sept, les jeunes âgés de 16 à 21 ans sont intervenus en juillet à Farébersviller et Freyming-Merlebach ; et en août, à Théding et Hombourg-Haut. « Les jeunes ont remis en état des transformateurs électriques, effectué des travaux de désherbage et de nettoyage des entrées d’immeuble ainsi que des accès aux caves » continue le responsable. Avec Neolia, ce sont des chalets mobiles qui ont été finalisés et montés. « Ces équipe ments sont gérés par l’ASBH de La Chapelle, et mis à disposition des associations locales. » À Théding, les locaux où étaient auparavant stockées les bennes à ordures, ont été transformés et isolés en zone de stockage pour les gardiens d’immeuble. Pour ces jeunes qui bénéficient déjà d’un accompagnement éducatif, ces chantiers ont aussi été l’occasion de rencontrer d’autres partenaires, comme l’Afpa et sa nouvelle antenne de Hombourg-Haut, ou encore Diapason. Au terme du projet, le premier bilan est encourageant. « Chez certains, cela déclenche une reprise de confiance en soi. Chez d’autres, cela a permis de rompre leur isolement, ou d’apporter une pierre de plus dans leur parcours d’insertion professionnelle », analyse Daniel Dose, fier du travail réalisé par son équipe. Des moments de partage Des actions plus ludiques ont été proposées aux 11-15 ans. « Des moments de partage d’émotions pour créer ou poursuivre un accompagnement », glisse Daniel Dose. Ainsi un groupe de Farébersviller, qui s’est déjà mobilisé pour réaliser des actions solidaires, a passé cinq jours dans le Doubs. « Leur engagement citoyen a ainsi été valorisé. » Un autre séjour long s’est déroulé pour des jeunes de Théding. Des Freymingeois et des Hombourgeois, quant à eux, sont allés à Tignes. Dans le cadre d’un projet dédié aux jeunes filles, quatorze demoiselles de Farébersviller et Freyming-Merlebach ont séjourné en Picardie. « Pour cette action, nous travaillons avec les centres sociaux, afin que les filles prennent part à la vie de leur quartier. » Préparer l’entrée au collège Fin août, deux actions dans le cadre du Dispositif de réussite éducative (DRE) ont eu lieu à Hombourg-Haut et Farébersviller. Dans la première commune, étaient concernés douze jeunes passant du CM2 à la 6e. « Le matin, ils étaient pris en charge au collège par un enseignant pour une remise à niveau. Et l’après-midi, ils ont fait des sorties. » À Farébersviller, le stage a duré cinq jours avec une éducatrice et une animatrice. Les matinées étaient consacrées à l’organisation des devoirs, à la vie au sein du collège, à la prise de notes… Une transition en douceur afin d’être prêts pour la rentrée de septembre. V. PE. Le poste électrique de la rue Nationale, à Hoste, est en cours de rénovation. L’ASBH mène ces travaux de peinture, dans le cadre d’un chantier d’insertion.
De plus, les personnes ayant participé à la rénovation bénéficieront d’une sensibilisation à l’utilisation des outils informatiques assurée par Enedis (ex-ERDF). Ce chantier est le fruit d’une convention signée entre la commune de Hoste et Enedis. En effet, l’entreprise s’attache aussi à contribuer à divers projets de développement social. Elle mène une politique de développement durable associant toutes les parties prenantes : collaborateurs, clients, collectivités locales, pouvoirs publics et associations. Une visite de chantier a été organisée rue Nationale, en présence de Michel Jacques, maire de Hoste, Roger Bour, président du Syndicat d’électrification de l’Est mosellan, Rocco Saccucci directeur de l’ASBH, et Benoît Oster, chef d’agence des collectivités territoriales Enedis en Moselle. L’ASBH de Cocheren organise dimanche 17 septembre à 14 h, un forum des associations, à la coulée verte (en cas de pluie, au centre social Daniel-Balavoine). De nombreuses expositions et démonstrations auront lieu avec l’ASBH et de nombreuses associations sportives, culturelles et solidaires pour tous et toutes de tout âge. Une buvette et restauration seront disponibles sur place.
L’annonce de la suppression de près de 150 000 emplois aidés dès cette année provoque l’incompréhension, la colère et l’inquiétude des maires et présidents d’associations qui ont recours à ce type de contrat. Forbach et sa région n’échappent pas aux conséquences, parfois brutales, de la décision du gouvernement.
« Un tremplin pour certains » Même discours à l’ASBH, avec le directeur Missoum Ouadah. A court terme, 35 personnes embauchées par la structure sont concernées par l’annonce gouvernementale. Des emplois dans les domaines de la petite enfance, de l’animation, du périscolaire, à Forbach, Henriville, Théding, Freyming-Merlebach ou encore Petite-Rosselle. Pour le directeur, l’argument de la ministre du Travail, sur l’inefficacité des contrats aidés, ne tient pas. « Ces contrats ont permis à des personnes éloignées du monde du travail d’y remettre un pied. C’est un tremplin pour certains, afin de se projeter vers un CDD ou CDI. Il y a une utilité, quelque chose derrière. Il peut y avoir quelques abus mais globalement, les gens sont au travail. » Missoum Ouadah est d’autant plus déconcerté qu’il a encore en mémoire les propos d’Emmanuel Macron, lors de sa visite à Hombourg-Haut novembre dernier. Entouré d’acteurs du monde social du Bassin houiller, le futur Président de la République avait alors permis « des financements pérennes sur cinq ans ». Moins d’un an plus tard, la promesse s’est envolée… Supprimer, c’est bien beau, mais on fait quoi à la place ? Cette question, beaucoup d’élus ou présidents d’associations qui emploient des contrats aidés se la posent. « On n’a aucune lisibilité, on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait, et encore moins ce qu’on va pouvoir faire en 2018 », tempête Léonce Celka.
Missoum Ouadah, directeur de l’ASBH, est sur la même longueur d’ondes que le maire de Seingbouse. « Il y a eu une annonce du gouvernement, mais surtout un défaut de communication sur les projections à court et moyen terme. Cela fait 30 ans que les contrats aidés sont en place, sous différentes formes et appellations. C’est devenu la normalité. Et du jour au lendemain, brutalement, il n’y a plus rien. J’aimerais connaître l’alternative qui sera proposée. » Le temps périscolaire est constitué des heures qui précèdent et suivent la classe durant lesquelles un encadrement est proposé aux enfants scolarisés. Jeudi, à quelques jours de la rentrée scolaire, les animateurs de l’accueil périscolaire se sont réunis autour de leurs responsables, Marie-Rose, Nadia et Janique, afin de mettre en place les animations et de se préparer à recevoir au mieux les enfants. Au total, 21 animateurs, encadrés par deux responsables, accueilleront les enfants des 13 écoles maternelles et primaires de Creutzwald dès lundi prochain. La Ville de Creutzwald a mis en place ce service d’accueil périscolaire pour permettre aux familles de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie de famille. Suite à une décision du conseil municipal, elle a confié la gestion et l’organisation du service à l’ASBH, par délégation de service public.
L’éducation comme une aide à la vieÀ partir des objectifs du projet éducatif, les animateurs ont réfléchi aux propositions qu’ils allaient faire aux enfants, dès lundi, pour les ateliers des temps d’activité périscolaire dans les écoles de la commune. Comme le souligne Marie -Rose : « Notre préoccupation première doit être l’enfant et nous avons basé notre projet éducatif sur deux principes : apprendre à son rythme et à travers son milieu naturel. Chaque enfant poursuit au milieu des autres, avec les autres, son propre développement par sa propre activité suivant les lois intérieures de croissance. Chacun a son propre potentiel qui se développera, si on lui donne un environnement approprié, si on respecte son histoire, sa personnalité propre et son propre rythme, d’où l’importance de l’ambiance préparée soigneusement pour que l’enfant par des expériences répétées autant de fois qu’il le souhaite soit « acteur » de son propre développement. D’autre part, il faut permettre aux enfants de maîtriser leur progression sans être assujettis à un parcours unique et à un rythme imposé. Encadré, encouragé, mis en confiance, motivé par des activités intéressantes et créatives, l’enfant peut se développer et apprendre à son rythme. Ainsi on aide l’enfant à révéler le meilleur de lui-même. Après une phase de réflexion individuelle et collective, sur les compétences de chacun des membres, les animateurs ont enrichi leurs projets d’activités. Désormais, ils mettront en avant la notion de parcours éducatifs, et souhaitent le faire avec les équipes enseignantes, afin que la complémentarité scolaire et périscolaire soit toujours plus effective et au service de l’éducation des enfants. Initiation, découverte, expérimentation, citoyenneté, sont les quatre mots-clés qui guideront les équipes d’animation dans la conception des futurs programmes des temps périscolaires. Pour cette rentrée, il y a bien une nouvelle fois la volonté d’associer tous les acteurs de l’éducation : parents, associations, en passant par les enseignants, la commune (qui ont la compétence scolaire). Cela passe par une cohésion et une cohérence au sein des équipes d’animation bénéficiant de temps de regroupement, d’actions formations, comme ceux qui viennent de se dérouler au centre social. Pour toute question concernant l'accueil périscolaire s'adresser au centre social ASBH Maroc au 03 87 82 25 89. Les inscriptions se font auprès des animateurs sur les temps périscolaires. Le centre social ASBH a déclaré sa flamme samedi au quartier du Wiesberg, en organisant une grande fête, conclue par un spectacle grandiose de sons et lumières, avec la participation flamboyante des pirates de Brun n’Light. Une grande manifestation populaire, par et pour les citoyens du Wiesberg. Tel était le défi lancé par le centre social ASBH, avec sa fête de rentrée, organisée samedi après-midi et qui s’est prolongée en soirée. « C’est une première dans le quartier », lançait le directeur du centre social, Georges Vinber (lire notre édition de dimanche). Le pari a été tenu, et de quelle manière !
Le jeune Mohamed, maître de cérémonie, a bien résumé l’esprit de la manif : « C’est une fête à l’initiative des mères, des pères, des enfants du quartier, organisée pour prendre du plaisir, faire la fête ensemble. » Marie-Christine Roche, adjointe au maire, a elle aussi salué « l’initiative citoyenne », prônant « le vivre ensemble, la connaissance de l’autre ». Après une après-midi axée sur le jeu, c’est à la nuit tombée que la troupe Burn n’Light a littéralement enflammé la cité. Les pirates acrobates, jongleurs, cracheurs de feu, ont impressionné. Entre les chorégraphies, les combats d’épées ardentes, la troupe a séduit le public venu en nombre et a même fait participer les jeunes, qui ne se sont pas fait prier. Un beau spectacle, magique, rythmé, qui a permis de créer cet « émerveillement » partagé par tous que souhaitait Georges Vinber. Une initiative à renouveler ! Le centre social du Wiesberg-Hommel a organisé sa première grande fête de rentrée. Et l’ASBH a voulu frapper un grand coup, proposant des animations toutes la journée et un grand spectacle en soirée. C’est une grande première au Wiesberg, et une grande et belle fête qui a été organisée hier par l’ASBH au centre social du Wiesberg-Hommel.
« A la base, c’est une idée née de discussions avec des parents et des jeunes du quartier », confie Georges Vinber, le directeur du centre social. « Il s’agissait d’organiser une fête pour préparer la rentrée des classes, et récolter des bénéfices qui pourraient profiter à tous les enfants scolarisés du quartier. » Une belle idée qui a grandi petit à petit, pour aboutir à une grande manifestation populaire « C’est la première fois que nous organisons une fête un samedi et une fête qui se prolonge le soir », relève Georges Vinber. Un début tout en douceur… Les choses ont commencé doucement en début d’après-midi, avec un vide-greniers qui, disons-le tout de suite, n’a pas tenu toutes ses promesses… « Beaucoup d’exposants qui avaient réservé un emplacement ne sont pas venus », regrette le directeur du centre social. Semble-t-il parce qu’un vide-greniers, ça ne se fait pas l’après-midi, mais le matin… Un "détail" qui ne devait en rien gâcher la fête. Pas plus que l’absence d’une « maîtresse à l’ancienne » devant animer la classe reconstituée en plein air avec du mobilier datant du début du XXe siècle. A l’arrière du centre social, dans le city stade, des jeux anciens et modernes étaient proposés aux jeunes, notamment de ceux en bois, apportés par la société algrangeoise Ludinatom, ou encore l’ASBH. On y trouvait notamment un "Qui est-ce ? " personnalisé. Puis l’ASBH met le feu !Mais le grand moment de la fête était plutôt pour la soirée. L’ASBH a concocté un programme plutôt surprenant. « C’est du jama is vu au Wiesberg ! », lance Georges Vinber. Au programme, des animations musicales et spectacles de danse, proposés par les jeunes du quartier. Puis la projection d’un film sur les activités du centre social, sur grand écran, avec animations lumineuses sur les tours et lasers sur la végétation. Histoire de mettre en lumière, par exemple, la rue des Chercheurs, dispositif d’accompagnement vers l’emploi. « En cinq mois, 50 personnes ont pu retrouver un job », lance, pas peu fier, Georges Vinber. Pour le clou du spectacle, il fallait attendre la nuit, pour voir des pirates enflammer le quartier ! Au sens figuré, bien sûr… L’ASBH a en effet invité des jongleurs et cracheurs de feu proposant leur show bouillant. Changer les regards « On porte sur ce quartier un regard négatif qu’il ne mérite pas », note Georges Vinber. Cette fête est là pour montrer autre chose. « Ce sont les jeunes du quartier eux-mêmes qui assurent la sécurité », relève par exemple le directeur du centre social. « Nous voulions organiser une fête spectaculaire, axée sur le vivre ensemble. Pour changer les choses, et permettre aux parents et aux enfants de partager le même émerveillement. L’objectif est que cela crée du dialogue, qu’ils puissent en parler ensemble. » Michel LEVILLAIN. |
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