Collecte nationale : les jeunes s’unissent et récupèrent des produits pour la Banque alimentaire18/4/2021
Chaque année, la Banque alimentaire organise deux grosses collectes de denrées dans les supermarchés de France. Ce samedi 17 avril, au Lidl de Freyming-Merlebach, plusieurs jeunes de l’Action sociale et sportive du bassin houiller (ASBH) se sont mobilisés pour aider l’association. « Il y a millions de gens qui crèvent de faim », lâche Rodolphe comme pour expliquer son geste, tout en déposant une cagette entière de boîtes de conserve dans un des paniers de la Banque alimentaire.
L’association, qui vient en aide au plus démunis, a placé des chariots de courses aux entrées des supermarchés en Moselle pour leur grande collecte nationale, qui s’est déroulée ce samedi 17 avril. En France, 190 bénévoles et 71 magasins partenaires étaient à pied d’œuvre pour cette opération. Plusieurs commerces du secteur de Forbach y ont participé. Au Lidl de Freyming-Merlebach, ce sont les jeunes de l’ASBH , en partenariat avec la Conférence Saint-Vincent-de-Paul de Hombourg-Haut , qui se sont occupés de récupérer les produits offerts par les clients. Des jeunes volontaires Pour Lahcene Scherer, animateur à l’ASBH, c’est une petite fierté de voir « des jeunes de quartier, entre 11 et 15 ans, aider leur prochain. Ils sont tous volontaires et ils viennent avec le sourire » Au bout d’un des chariots, on retrouve Amel, 13 ans, qui n’en est pas à sa première collecte solidaire. Les clients apprécient aussi de voir que la jeunesse se mobilise. « Je sais que ça aide des gens, donc je suis contente », indique l’adolescente. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les clients apprécient aussi de voir que la jeunesse se mobilise. Conserves, dentifrice, gel douche, plat cuisiné, céréales, les chariots se remplissent rapidement. « Rien que ce vendredi, nous en avons rempli six entiers. Je pense que nous avons pu récolter une tonne de produits, souffle admiratif Lahcene Scherer. Les gens sont vraiment généreux. » C’est en format réduit que s’effectue l’accueil de loisirs au centre social du Maroc durant ses vacances. En effet, seuls les enfants des personnels en première ligne face au coronavirus peuvent être reçus. Habitué d’ordinaire à recevoir plusieurs dizaines d’enfants pour les vacances, en cette période de confinement, le centre social de l’ASBH (Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller) ne peut accueillir que les enfants des personnels indispensables à la gestion de l’épidémie, en référence à la liste édictée par le gouvernement. Les deux centres sociaux du Maroc et de Breckelberg ont mis leurs moyens en commun. Une dizaine d’enfants, répartis en deux groupes, sont ainsi reçus au centre social ASBH du Maroc.
Respecter l’idée de l’accueil de loisirs Comme l’explique Marie-Rose Becker, responsable du centre social, « nous nous sommes adaptés au protocole en vigueur, mais nous devions garder à l’esprit qu’il s’agissait d’un accueil de loisirs. Nos équipes d’animateurs ont fait preuve d’ingéniosité pour s’adapter. Ils sont tous volontaires et ont préparé un programme varié et ludique, sans pouvoir avoir recours à des intervenants extérieurs. » Le thème retenu pour les plus petits (3-5 ans) est le monde des marionnettes, tandis que pour les plus grands (6-13 ans) le projet d’animation est centré sur l’Inde et sa culture. Plusieurs activités sont menées dans un premier temps dans le but de décorer la structure aux « couleurs » de l’Inde. Dans un second temps, tout est abordé de façon à permettre aux enfants de découvrir ce pays et sa culture. Ce programme favorise la mixité sociale et la tolérance en proposant aux enfants la découverte d’une culture différente de la leur. Pour ces vacances scolaires, qui tombent en plein confinement, le centre social de Bellevue de Forbach, géré par l’Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH), accueille une nouvelle fois les enfants des personnels prioritaires. Concentrée et armée de feutres, Alana, 7 ans, s’applique à colorier le personnage d’Harry Potter. Comme elle, ils sont quinze enfants, de 3 à 11 ans venus de Forbach, Stiring-Wendel, Freyming-Merlebach ou encore Folkling, accueillis durant ces vacances scolaires par le centre social de Bellevue de Forbach. Depuis le premier confinement, en mars 2020, les enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire bénéficient d’un accueil dans plusieurs structures dédiées en Moselle. « Les parents sont forcément rassurés, souligne Cécile Masachs, référente secteur enfance à l’ASBH de Bellevue. Ils travaillent dans le domaine de la santé, au sein des collectivités ou encore dans les forces de l’ordre. Ce confinement, comme les précédents, a été décidé rapidement, ils devaient trouver un moyen de faire garder leurs enfants. » Des règles strictes Les adultes sont toujours sur le qui-vive pour désinfecter le matériel des enfants, leur rappeler de porter le masque (dès 6 ans) et de se laver les mains dès qu’ils éternuent. « Depuis un an, les enfants se sont adaptés aux règles sanitaires, mais ils sont à saturation », souffle Cécile Masachs. Bien que contraignantes, les bambins respectent scrupuleusement toutes ses règles qui s’invitent même dans leurs activités… « On ne peut pas faire de jeux collectifs, les sorties sont limitées. Chaque enfant a son matériel, qui est constamment désinfecté. On essaie d’éviter au maximum les contacts… Les repas sont tirés du sac et sont exclusivement froids », énumère la référente. Des centres d’accueil mieux préparés Si rien n’a véritablement changé en un an, les centres d’accueil sont désormais mieux préparés pour faire face à ces situations. « On a l’habitude maintenant. Au début c’était compliqué », lâche Marie Serra, animatrice. Au fil des confinements, la liste des inscriptions s’allonge et les mêmes têtes reviennent. « Ce sont souvent les mêmes enfants que l’on accueille, que ce soit durant les vacances ou pendant le périscolaire. Lors du premier confinement, nous ne pouvions qu’en garder huit », indique Cécile Masachs. Malgré une ambiance pesante inhérente à la situation actuelle, les têtes blondes gardent le sourire. Sauf Noé, 10 ans, dont la maman infirmière l’a placé au centre social de Bellevue. Le jeune garçon aurait « préféré rester à la maison », sûrement pour jouer à la PlayStation. Courage Noé ! Le jardin La Rêverie a signé, en février dernier, un partenariat avec l’ASBH de Stiring-Wendel. Un premier atelier a été organisé avec des mamans et des enfants du secteur famille de l’ASBH. Les deux associations partagent la même vision qui se fonde sur trois objectifs : social, culturel et écologique. Fin mars, le jardin collectif/collaboratif/pédagogique “La Rêverie” situé 50, rue Saint-Roch a reçu des mamans et leurs enfants du secteur famille de l’ASBH de Stiring-Wendel pour un premier atelier depuis la signature d’un partenariat entre les deux associations en février dernier.
Il s’agissait de rempoter 600 pieds de tomates pour une séance de jardinage solidaire et conviviale « dans un lieu reposant et hors du temps », selon Sarah Erb, responsable du secteur famille de l’ASBH. Elle ajoute : « Nous avons réservé quelques bacs pour aller jardiner régulièrement. On peut tout exploiter de la terre à la cuisine, c’est très pédagogique. Et on bénéficie des conseils des bénévoles ». Partager les talents de chacun « Ce partenariat permettra de travailler ensemble dans une même vision et de partager les talents de chacun : les connaissances des bénévoles de la Rêverie d’un côté et pour l’ASBH, par exemple, un coup de main des salariés du chantier d’insertion. On achètera aussi les graines de légumes anciens de l’association stiringeoise afin de les planter lors de nos actions dans les jardins du B’est », annonce Sébastien Goeury, président de l’ASBH Moselle. Cette vision partagée se fonde sur trois objectifs : social, culturel et écologique. Une association qui sera génératrice de lien social et de rencontres, promouvra le manger mieux et le circuit court ou encore la transmission des savoirs. Le tout dans des actions au contenu visant l’intérêt général et collectif. Citoyen, bénévole et écologique « Nous sommes très complémentaires avec l’ASBH qui est une grosse structure qui a notamment des moyens humains et matériels. Nous apportons le côté citoyen, bénévole et écologique. Six ans que nous cultivons de cette manière et que nous œuvrons dans l’animation culturelle et écologique. Nous apporterons notre expérience dans ce projet, écologique et environnemental », détaille Renaud Coquet, président de la Rêverie. Les deux associations sont aussi en phase de réflexion et souhaiteraient être rejointes par d’autres structures et centre sociaux ainsi que des communes, « pour un projet à plus grande échelle » afin de s’établir sur plusieurs sites dont chacun aurait sa spécificité. « L’occasion de créer des jardins pédagogiques et partagés animés par une gouvernance citoyenne », ajoute Sébastien Goeury. |
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