Pour cette dernière semaine de vacances, le centre de loisirs géré par l’ASBH s’est mis à l’heure des Jeux olympiques. Le directeur El Houcine Soukat et les animateurs Christelle et Pierre se sont ainsi relayés auprès d’une quinzaine d’enfants pour proposer des activités ludiques et manuelles autour de la flamme olympique qui se promène pendant des mois de continent en continent pour arriver le jour J dans la vasque mythique du pays organisateur, mais aussi de médailles, de voiliers ou encore d’haltères, le tout réalisé à base de matériaux de récupération (boîte à œufs, rouleaux de papier essuie-tout, bouchons, etc.). Autant d’occasions pour faire découvrir les valeurs et l’esprit olympique aux enfants, tout en élargissant leurs connaissances. Les têtes blondes ont ainsi découvert que les jeux, ce sont aussi cinq anneaux de couleurs entrelacés, représentant les cinq continents unis par l’olympisme.
Tout était donc en place pour que la fête olympique sportive commence. Course en sac par équipes, saut en longeur, lancer de disque ou de poids,… de nombreuses épreuves physiques attendaient les jeunes athlètes. Et quand il s’agit de s’amuser en se défoulant, les enfants sont toujours partants. C’est donc avec enthousiasme, bonne humeur et l’envie de gagner que les trois équipes se sont mesurées. Pour terminer en beauté, les enfants se sont rendus vendredi à Fort Aventure près de Nancy pour faire le plein de sensations sportives dans un ancien fort. Un vrai remake de Fort Boyard ! Les activités reprennent Mercredi 26 avril, de 13h à 17h, l’équipe des Mercredis récréatifs organise un concours de tarte aux pommes pour les enfants de 6 à 12 ans. Le matin, un atelier cuisine adultes aura lieu de 8h30 à 11h30. L’atelier parents-enfants, animé par Caroline Descoups sera consacré jeudi 27 avril à 15h30, à la confection d’une salade de fruits. L’atelier pâtisserie adultes reprend vendredi 28 avril de 9h à 11h30. La participation aux activités famille est de 5€ pour l’année. Inscriptions au centre social du Bas-Steinbesch à Faulquemont, du lundi au vendredi, de 9h à 11h30 et de 14h à 17h30. Tél : 03 87 94 32 65. Fax : 03 87 94 49 81. Mail : asbhfaulquemont @orange.fr Dans le cadre des ateliers jeunes proposés et financés par la DDCS de Moselle et la mairie, des jeunes adolescents entre 11 et 17 ans de l’ASBH Petite-Rosselle, Rodolphe, Daniel, Christian, Alex, Marine, Tristan et Quentin, ont participé à la rénovation et la mise en peinture, conjointement avec les services techniques de la ville, de la piste permanente et éducative dans la cour de l’école de Vieille-Verrerie. Mais encore, à la réalisation d’une fresque mettant en valeur la carte du monde, sous le préau de cette même école, sous la houlette de Majid Bahlouli, éducateur animateur secteur ado de l’ASBH, et, de Samir, le réalisateur de cette fresque.
L’ASBH tient encore à souligner l’engagement des jeunes, ayant pour but de financer leur séjour été 2017 au Cap d’Agde fin juillet de cette année. Il va sans dire que le tout aura retrouvé de belles couleurs avant la rentrée des classes. L’engagement des jeunes ados de l’espace jeunes mérite ainsi un grand coup de chapeau. C’est à La Concorde que les antennes locales ASBH de Petite-Rosselle et de Stiring-Wendel ont proposé aux collégiens du collège Louis-Armand et de Nicolas-Untersteller, une belle fête gratuite en leur honneur.
Ce ne sont pas moins de 150 collégiens qui ont répondu présents et surtout, profité d’une soirée forte en musique, sous les platines de DJ Manu. La caisse primaire d’assurance maladie en collaboration avec la ville de Forbach et l‘ASBH, organise une journée d’information santé le jeudi 27 avril de 9 h à 11 h 30, 9 place des Bouleaux à Forbach Bruch.
Des informations seront données ce jour-là par des conseillers de l’Assurance maladie, présents pour accompagner et faire découvrir les programmes et les services, qu’ils assurent. Des conseils préventifs seront également donnés sur les soins buco-dentaire. L’occasion de faire un petit bilan de santé.. Un médecin du centre d’examens de santé de la CPAM de Moselle sera présent pour une séance de vaccination gratuite et mise à jour de votre carnet de vaccination (se munir de son carnet de vaccination et de sa carte vitale). L’antenne de Hombourg-Haut de la société Saint-Vincent-de-Paul participe depuis hier, et aujourd’hui encore, à la collecte nationale de la banque alimentaire. Des bénévoles sont présents aux entrées des magasins Leclerc à Betting et Simply Market à Freyming-Merlebach.
Des volontaires des centres sociaux ASBH et Acces de Hombourg-Haut sont également venus prêter main-forte. « Au total, une vingtaine de bénévoles sont mobilisés », explique Hubert Lebleu, vice-président de l’antenne hombourgeoise. Si la campagne est lancée par la Banque alimentaire, « les produits récoltés seront distribués aux bénéficiaires de Hombourg-Haut », précise le responsable. « Nous récoltons des denrées non périssables, comme les pâtes, le riz, la farine, les céréales, du shampoing ou encore des brosses à dents », explique un bénévole. Déborah Tarouk, de Cocheren, participe aussi souvent qu’elle le peut à ce type de collecte. « Si j’étais dans le besoin, j’aimerais aussi qu’on me tende la main », confie cette mère de famille, qui travaille dans le domaine de la santé. La collecte se poursuit ce vendredi toute la journée. C’est sur le circuit du Gros-Hêtre à Béning-lès-Saint-Avold que 14 jeunes du centre de loisirs ASBH de Farébersviller, encadrés par les animateurs Mohamed Griffete, Rayane Karmaoui et Barina Roumaissa, se sont essayés à la conduite de voitures téléguidées. Michel Lesniak, président du Mini Model Club de Béning-lès-Saint-Avold, a tout d’abord expliqué quelques règles à respecter avant de commencer.
« Nous accueillons durant les vacances de printemps, d’automne et en été des jeunes. C’est une de nos vocations. Depuis quatre ans, nous avons un partenariat avec la Ville de Farébersviller pour proposer une journée de découverte dans le cadre de Moselle Macadam jeunesse. Ce matin, nous leur expliquons le maniement de la voiture et dans l’après-midi, par groupe de quatre, ils pourront conduire les petits bolides. Il faut tout de même deux à trois heures pour comprendre le pilotage », précise Michel Lesniak. Certains ont déjà hâte d’aller sur la piste. Même les filles. « Ce n’est absolument pas un sport masculin et c’est très bien que les filles s’y mettent », sourit le président. Certaines regardent tout de même les petites voitures avec un mélange d’envie et d’appréhension. Quant à la carotte, « notre petite voiture qui a un moteur à essence », elle plaît particulièrement aux jeunes. « Elle fait de la fumée et du bruit », résume le président. Du coup, l’impression d’être sur la piste d’un Grand Prix est forcément renforcée. Mais pour pouvoir la manier, il faudra bien respecter toutes les règles dictées. Les jeunes des centres de loisirs ASBH ont participé ce mercredi après-midi à un tournoi de football organisé au stade Potier à Freyming-Merlebach. Huit équipes de cinq joueurs et de deux remplaçants se sont livrées des petits matches de cinq minutes. Venus de Freyming, Cocheren, Creutzwald, Wiesberg et Farébersviller, les jeunes de 11 à 17 ans étaient encadrés par des animateurs, dont Mike De Col, animateur directeur ALSH et Akim Anaki du centre social Balavoine de Cocheren. « Avec ce genre de tournoi, nous souhaitons créer une cohésion entre les quartiers. C’est important ». Après la remise de prix, tous se sont retrouvés pour un repas convivial à Cocheren.
Le Cada et l’ASBH du Bruch travaillent ensemble pour essayer de mieux insérer les demandeurs d’asile. Un atelier espaces verts permet aux hommes de s’occuper, les femmes viennent tricoter avec les habitantes du quartier. Mirland Mehmeti est Albanais. Réfugié, il vit en France depuis un an et sept mois. En attente de régularisation, il est hébergé au Cada (Centre d’accueil de demandeurs d’asile) de Forbach avec son épouse et ses trois jeunes enfants.
Depuis quelques semaines, avec d’autres réfugiés, il vient chaque mardi matin jardiner au pied des immeubles du Bruch, où Anne-Marie Parlagreco, la directrice du centre social ASBH, a eu la bonne idée de lancer un atelier espaces verts destiné au public masculin du Cada. « Pour permettre à ces hommes, qui souffrent souvent de confinement, de sortir un peu de leur environnement, de s’occuper et de tisser des liens avec l’extérieur. » Les femmes, elles, sont déjà accueillies régulièrement au Mille-Clubs dans différents ateliers, dont le tricot solidaire (lire par ailleurs). C’est début 2017 que l’ASBH du Bruch signe un partenariat avec le Cada pour mettre en place cette nouvelle activité citoyenne axée sur le respect de l’environnement. La Ville ainsi que la SNI, bailleur au Bruch, adhèrent au projet. Un moyen de lever des barrières Christophe Naudin, directeur du Cada, et Carole Lehnhard, intervenante sociale dans la structure, se félicitent de cette animation hors les murs. « La difficulté pour ces hommes est de gérer l’attente. Sans papiers, ils n’ont pas le droit de travailler et les journées à rester sans rien faire leur paraissent longues , note Christophe Naudin. Cet atelier leur permet de sortir pour mieux s’insérer dans la société et s’intégrer dans la ville. Et même si ce n’est que quelques heures par semaine, c’est très important pour eux. » Autre point positif : « Ce contact avec l’extérieur, avec les habitants du quartier, est un moyen de lever des barrières. Des appréhensions existent par rapport à notre public, faire se rencontrer les uns et les autres est la seule façon de changer le regard de la population sur les demandeurs d’asile. » Faire connaissance avec les habitants « La bienveillance ne coûte rien », surenchérit Anne-Marie Parlagreco, qui insiste pour associer les habitants de son quartier à cette animation avec les migrants. « La rencontre avec l’inconnu ne se fait pas toujours sans heurt, mais une fois qu’on fait connaissance, on se rend vite compte qu’on est tous fait pareil. » Pour encadrer cet atelier espaces verts, la directrice peut compter sur Laurent Wagner, le concierge du centre social, ravi de l’enthousiasme de sa dizaine de volontaires. « Ils ont vraiment envie de se rendre utiles et d’échanger », dit-il, en saluant leur bonne volonté à tous. Envie de s’intégrer « J’aime bien venir ici. Au moins, je fais quelque chose », confie Mirland Mehmeti, heureux de ratisser les feuilles mortes, de réaliser des plantations, de nettoyer les abords du foyer. Le reste du temps, l’ennui lui pèse. Enfermé au Cada, il trépigne : « Les enfants ont de la chance d’aller à l’école, ils parlent bien le français. Moi, Je regarde la télé pour essayer d’apprendre la langue, je discute tant que je peux avec l’assistante sociale pour faire des progrès, ce qui me manque c’est le contact et une activité », remarque le demandeur d’asile, qui travaillait comme installateur sanitaire mais aussi serveur dans son pays. Pour le président de l’ASBH, Sébastien Goeury, l’initiative du Bruch est un exemple à suivre dans les autres quartiers. « Nous allons voir ce qu’on peut développer au Wiesberg où des gens du Cada fréquentent déjà le centre pour les cours d’alphabétisation. » Josette BRIOT. Ce lundi de Pâques, à La Concorde, de nombreuses personnes sont venues fureter au vide-greniers mis en place par l’ASBH de Petite-Rosselle.
Tôt le matin déjà, les premiers visiteurs ont parcouru les allées de la salle rosselloise, à la recherche de l’objet rare. Et il y avait du choix puisqu’une quarantaine d’exposants ou vendeurs avait pris place dans la salle. Du beau travail et une très bonne organisation de la part de l’antenne locale de l’ASBH autour de Sophie Durand et de ses collaborateurs. Une restauration légère et un café-gâteau, et surtout une belle ambiance conviviale ont couronné le tout. Les visiteurs en ce frisquet lundi de Pâques ne s’y sont pas trompés. Six adolescents du Wiesberg participent à la création d’une exposition en vidéo et photos afin de sensibiliser les habitants du quartier à l’environnement. Le but : en finir avec les dépôts sauvages de débris dans la cité forbachoise. Habituellement, les ateliers jeunes organisés durant les vacances scolaires consistent à effectuer de menus travaux dans les immeubles des cités populaires.
Au Wiesberg à Forbach, en cette semaine avant Pâques, l’atelier prend une forme inédite. Six adolescents réalisent un support de communication afin de sensibiliser les habitants au problème des dépôts sauvages d’ordures, de rebuts et d’objets encombrants dans la cité. Les jeunes, âgés de 14 à 16 ans, réalisent un clip vidéo et un reportage photos qui donneront lieu à une exposition. Ce phénomène des dépôts sauvages au pied des immeubles est récurrent et pollue à la fois l’environnement et l’image du Wiesberg. Ce mercredi encore, en tournage sur le terrain, les ados n’ont pas mis longtemps à découvrir des tas d’immondices aux quatre coins de la cité, y compris sur l’avenue de l’Europe. Matelas, meubles, chariots… Qu’ont-ils découvert ? Des matelas, des chariots de magasin, des meubles, des appareils électroménagers, des valises… abandonnés au sol. A partir d’images saisies cette semaine, les participants à cet atelier jeunes vont pouvoir passer des messages, avec leurs mots et leur style à eux. Cette action de sensibilisation est encadrée par l’équipe de prévention spécialisée du CMSEA (comité mosellan de sauvegarde de l’enfance). L’ASBH prête son concours, notamment pour le matériel audiovisuel. Moselis est également partie prenante. Le bailleur a même soufflé l’idée d’une action pour lutter contre les dépôts sauvages, dans ce quartier en pleine réhabilitation urbaine. Des solutions alternatives existent « L’idée n’est pas de culpabiliser mais de faire prendre conscience qu’il existe d’autres solutions. On faut dire aux gens qu’ils peuvent faire appel à des associations comme Emmaüs pour se débarrasser de leurs encombrants », explique Micia Gawra, éducatrice de l’équipe de prévention spécialisée. Dans cette campagne, en particulier dans le clip vidéo, les jeunes vont donc parler de ce problème de civisme mais vont aussi montrer leur quartier de façon positive. Ils montreront notamment les nombreux espaces verts, espaces de jeux, cheminements… à préserver. Stéphane MAZZUCOTELLI. |
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