Des actions mises en place pour lutter contre l’insécurité et les incivilités au quotidien31/3/2021
Le constat
« Beaucoup de nos concitoyens se plaignent du sentiment d’ insécuritéqu’ils perçoivent en ville ». Gaétan Vecchio, adjoint au maire de Saint-Avold , en a conscience. Ce mardi 30 mars, avec les autres élus naboriens, la police , les bailleurs et travailleurs sociaux, les chefs d’établissements scolaires et les parents d’élèves, ils se sont réunis dans le cadre du Groupement partenariat opérationnel (GPO). L’occasion de dresser un constat dans un premier temps, puis de plancher sur des solutions. Ce qui inquiète les habitants en premier lieu, ce sont les rassemblements de jeunes, en ville ou dans les quartiers. Des rassemblements à ne pas confondre avec des réunions de bandes (généralement organisées). Ce phénomène est l’une des conséquences de la crise de la Covid-19, avec la fermeture des bars, restaurants, snacks. « Du coup, beaucoup mangent dans la rue ou à l’extérieur. Idem, les gens ne peuvent pas se trouver dans des lieux clos, donc ils optent pour l’extérieur ». Ce qui est mal perçu et assimilé à des clans. Autre souci, les déchets laissés par ces attroupements de personnes qui ternissent un peu plus l’image de la ville. Cela en particulier à la Carrière-Wenheck, aux abords des lycées, le long des quais de l’Agora et autour des fast-foods. Délinquance En ce qui concerne la délinquance, selon le premier adjoint Umit Yildirim, Saint-Avold n’est pas une zone de non-droit. Bien sûr, il existe une économie parallèle dans certains endroits, bien sûr les agressions, vols, affaires de stupéfiants, délits routiers sont courants, tout comme les dégradations et incivilités. « Les autorités n’ont pas constaté une hausse de la délinquance à Saint-Avold. Elle est comparable à des villes du secteur de même taille. D’ailleurs, nous ne sommes pas classés en zone rouge, comme Farébersviller ou Behren-lès-Forbach ». Les solutions Pour enrayer ce sentiment d’insécurité, plusieurs actions ont été menées. D’abord au sein des établissements scolaires, où les élèves ne peuvent plus en sortir entre les cours ou durant la pause méridienne sans autorisation parentale. « Cela pour éviter les rassemblements », précise Gaétan Vecchio. Pour la question des déchets , un travail est conduit par les bailleurs sociaux : « Malheureusement, nous n’allons pas mettre un policier municipal derrière chaque citoyen pour veiller au respect de la propreté ». La solution : faire de la prévention, renforcer les patrouilles de la police municipale. Et surtout remettre les services publics au cœur des quartiers. « Nous allons réactiver le Comité intercommunal de prévention de la délinquance et de la radicalisation. Relancer le centre social avec l’arrivée en juin de l’ASBH, organiser des permanences du CIDIFF, du CCAS, de la Protection maternelle infantile, de la Mission locale. L’idée étant de parvenir à un traitement équitable pour tous les Naboriens ». Ces actions faisaient partie des promesses de campagne de la majorité , avec l’installation des comités de quartier qui vient d’aboutir et la démolition cet été de barres d’immeubles squattées à la Carrière. Source RL Mercredi matin, au guidon d’un triporteur, Lahcène Scherer, animateur à l’ASBH, a arpenté les cités Sainte-Barbe et Arc-en-ciel pour proposer des livres, DVD et jeux aux habitants. L’opération, portée par le centre social MDA de Freyming, sera renouvelée toutes les semaines dans différents quartiers. Dans la petite cour de la résidence Sainte-Barbe, les seniors qui habitent là s’avancent vers le triporteur, interloqués. Deux grands paniers verts contiennent des dizaines de livres, mais aussi des DVD, des puzzles, des jeux de société. Une dame saisit un bouquin. « Prenez, c’est fait pour ça ! », lui dit un homme. Oui, elle peut le garder et oui, c’est gratuit. Étonnée mais heureuse, la résidente repart avec un roman dans le panier de son déambulateur.
« S’adapter aux conditions sanitaires » Ce mercredi, l’ASBH a lancé un nouveau service pour les habitants des quartiers Freyming et Hombourg-Haut. Chaque semaine, le temps d’une matinée, un triporteur arpentera les différentes cités pour proposer de la culture et du lien social. Pour cette grande première, la résidence Sainte-Barbe et les rues de la Croix, de Verdun et de Nancy constituaient les étapes de Lahcène Scherer au guidon du triporteur. Mercredi prochain, il pédalera dans le Beerenberg et la partie freymingeoise de la cité Chapelle. Puis la semaine suivante, il sera côté hombourgeois et aussi au Langenberg. L’initiative de cette bibliothèque ambulante revient à l’équipe du centre social MDA de Freyming, pour qui l’objectif premier est d’apporter « du lien social dans les quartiers, explique Sarah Halbeher, responsable du site. Nos idées doivent s’adapter aux conditions sanitaires. Avec Lahcène Scherer, on a mis en place différents circuits. » Des livres puis des petits plats ? La bibliothèque du centre social ASBH Chapelle actuellement fermée, des livres y ont été piochés pour alimenter le gros caisson du triporteur. « Ce sont des dons des habitants, c’est pour cela qu’on les donne aussi. Comme les gens ne peuvent plus venir, on a décidé d’aller vers eux. On veut continuer à rendre service », explique Lahcène Scherer, gilet jaune sur le dos et casque sur la tête. Le triporteur, à assistance électrique, vient des Pays-Bas. Il a été financé par les bailleurs Moselis, LogiEst, CDC Habitat ainsi que la Caf de la Moselle. Tout le printemps, les livres vont donc circuler dans les quartiers. Mais dès cet été, si les conditions le permettent, Lahcène Scherer a déjà une autre idée derrière la tête pour ce triporteur : « J’ai envie de faire des démonstrations de cuisine ambulante. » C'est une parenthèse dépaysante et rafraîchissante qui s’est tenue à l’accueil de loisirs de Faulquemont géré par l’Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH) aux enfants de 3 à 6 ans, sur le thème ‘‘Voyage sur la banquise’’.
En cette période de vacances d’hiver, le directeur David Wolf et les animatrices Coralie, Marie-Claude et Mélissa ont proposé un panel d’activités alternant jeux en extérieur et activités manuelles autour du thème choisi. « Nous avons ainsi invité les enfants à découvrir les animaux qui peuplent la banquise sous forme de dessins à peindre ou d’igloos à confectionner », indique David Wolf. Ces dessins (ours blancs, pingouins, renards polaires, baleines ou flocons de neige) ont ensuite servi de support à la réalisation d’une fresque murale et surtout à l’organisation d’un grand jeu, moment phare du séjour. « À la grande surprise des enfants, nous avons fait subitement disparaître tous les animaux de la fresque, partis rejoindre des contrées plus chaudes, continue le directeur. Et grâce aux empreintes laissées aux quatre coins de la salle par les fugitifs et aux indices gagnés lors de divers jeux, les enquêteurs en herbe ont su tous les retrouver glanant au passage quelques plaisirs glacés. » Quatorze enfants ont ainsi partagé ces activités et apprécié de se retrouver chaque jour dans l’espace cantine de l’école du Stade. |
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