Dans le cadre du festival Migrations, l’ASBH organise une journée interculturelle à la salle de l’amicale du personnel de la ville (derrière la perception) ce samedi, de 11 h à 18 h. Cette rencontre, qui favorise les échanges entre les cultures, s’articulera autour de diverses animations, telles des expositions, des danses, un défilé de costumes traditionnels et un one-man-show de Massi.
Le public pourra découvrir un reportage intitulé "Paroles d’enfants" et le répertoire de la chorale franco-polonaise Wawel. Buffet gratuit. Des plats traditionnels seront également servis au prix de 5 €. Ylies, 7 ans, et Monique, 82 ans, ont inauguré "leur" village, au Wiesberg, accueillant plus d’une vingtaine de nationalités. Photo Philippe RIEDINGER. Dans le cadre du festival Migrations, un village, baptisé "Tédoutoi" s’est installé au centre social du Wiesberg. Son maire, Ylies, 7 ans, accompagné de sa première adjointe, Monique, 82 ans, ont inauguré ce dimanche matin cette cité dans la cité, et le vide-greniers qui accompagne l’événement.
Douze espaces, représentant douze nations, ont pris place sous une tente, pour présenter leurs cultures, diverses, qui font la richesse d’un quartier où cohabitent plus d’une vingtaine de nationalités. Un dernier espace est consacré aux onze nationalités qui n’ont pas pu être représentées. L’idée de base est évidemment de mettre en lumière les courants migratoires, qui ont amené jusqu’au bassin houiller des familles venues de tous les continents, des pays de l’est à l’Afrique du Nord, de l’Italie ou du Portugal, jusqu’en Amérique latine. Bien présente, avec des Colombiens du Wiesberg, des Mexicains de Stiring-Wendel, des Cubains de Freyming… Qui aux côtés des Portugais mettent une belle ambiance ! Rivalisant avec les saveurs et la chaleur orientales des Algériens, Marocains ou Syriens. Autant de cultures qui, malgré les difficultés en ces temps troublés, prouvent qu’elles savent vivre en paix. La manifestation est organisée par l’ASBH et l’ATMF et la ville de Forbach. Le village et le vide-greniers sont ouverts ce dimanche jusqu’à 17 h, plus si affinités... Le festival Migrations s’est installé ce dimanche au Wiesberg, créant un "village". "Tédoutoi", c’est son nom, rassemblait des représentants de douze nationalités, douze cultures, vivant dans le quartier ou ses environs. Belle ambiance, hier, au village "Tédoutoi", rassemblant douze nationalités, douze cultures, notamment celles d’Amérique latine. Photo RL Donner une autre image du Wiesberg. Tel était le but de l’ASBH, l’ATMF (association des travailleurs maghrébins de France), la ville de Forbach, via le festival Migrations. Ce dimanche, un "village" est né au cœur du quartier. Baptisé "Tédoutoi", il avait pour vocation de mettre en lumière les différentes cultures, les courants migratoires successifs qui ont fait et font encore la richesse humaine du bassin houiller. Des familles venues de tous les continents, des pays de l’est à l’Afrique du Nord, de l’Italie ou du Portugal, jusqu’en Amérique latine. Bien présente ce dimanche, avec des Colombiens du Wiesberg, des Mexicains de Stiring-Wendel, des Cubains de Freyming… Qui aux côtés des Portugais ont mis une belle ambiance ! Rivalisant avec les saveurs et la chaleur orientales des Algériens, Marocains ou Syriens. Autant de cultures qui, malgré les difficultés en ces temps troublés, prouvent qu’elles savent vivre en paix.
Le temps du partage Le village a été inauguré par son "maire", le jeune Ylies, 7 ans, accompagné de sa première adjointe, Monique, 82 ans, qui dans son discours a évoqué ce quartier du Wiesberg, « aujourd’hui victime d’a priori ». Ce « "village" qui a eu du mal à se construire » et où l’on a opté pour « une large "collocation" ». C’est-à-dire la cohabitation entre toutes les cultures. Cette diversité apaisée, le directeur de l’ASBH, Rocco Saccucci, l’a également mise en avant, avec un brin de nostalgie lorsqu’il évoque son enfance à Behren, « une cité aussi décriée ». Lui se souvient plutôt des moments de partage entre les cultures, polonaise, italienne, maghrébine… « Les mineurs, quand ils sortaient du fonds, étaient tous noirs », explique-t-il. Il n’y avait pas de différences. Même discours du côté du président de l’ATMF, Nordine Batlani, qui fait aussi la promotion du festival Migrations. Un événement « qui prend de plus en plus d’ampleur », et prône « le mieux vivre ensemble ». Thierry Homberg, premier adjoint au maire de Forbach, a pour sa part évoqué « un village planétaire », où « tous les continents sont représentés ». Sur un plan plus politique, il a souhaité noter les investissements consentis par la mairie, dans l’accompagnement du centre social, dans le déploiement de la fibre, et surtout dans les grands projets de rénovation urbaine, en lien notamment avec la SNI Sainte-Barbe. Cette belle initiative, couplée avec le vide-greniers, presque passé hier au second plan, pourrait bien être pérennisée, et même prendre de l’ampleur. C’est le souhait des différents partenaires, et aussi de Georges Vinber, le responsable du centre du Wiesberg, à l’origine de ce projet. La 2e édition du festival Migrations a été ponctuée samedi, à Freyming-Merlebach par la journée interculturelle. L’ASBH et plusieurs associations ont présenté des expositions et des activités dynamisantes. Un flash mob intergénérationnel a été proposé dans une ambiance de fête. Photo RL La salle de l’amicale du personnel de la ville a accueilli, samedi, la journée interculturelle, organisée par l’ASBH et diverses associations locales, dans le cadre du festival Migrations. Cette deuxième édition a permis une nouvelle fois d’échanger et de partager des traditions des nombreuses populations venues travailler dans la région.
Toutes les cultures représentées « Le Bassin houiller est une terre de migrations depuis des années, pour les Polonais, les Italiens, les Marocains, les Algériens… Aujourd’hui toutes les cultures sont présentées, et permettent par ce biais de dépasser les différences. Cette rencontre montre aussi que les activités sont riches à Freyming-Merlebach », salue Nourdine Batlani, président de l’association des travailleurs marocains en France, dans son allocution de bienvenue. Laura Piazza, directrice de l’ASBH à la Maison des associations, dans le quartier de Freyming, a ensuite déroulé le programme. La diffusion d’un reportage sur le thème de l’étranger a ouvert la marche. Réalisé par Giovanni Verna, Laurent Hell et Laura Piazza, ce court-métrage a été monté avec le concours des élèves du groupe scolaire La Chapelle de Freyming-Merlebach. La chorale franco-polonaise Wawel a pris le relais en interprétant des chants populaires. Très coloré ensuite, le défilé de costumes traditionnels a permis au public de découvrir le travail réalisé conjointement par des jeunes dans le cadre d’un chantier d’insertion et des mamans de l’atelier couture du centre social La Chapelle. Puis, Massi, un adolescent de la commune est monté sur scène pour son premier one-man-show. Un flash mob intergénérationnel a terminé le spectacle dans une ambiance festive et dynamisante. Le public a pu également découvrir deux expositions dont l’une de photos anciennes des quartiers La Chapelle, Beerenberg et Sainte-Barbe ; et l’autre d’images et de portraits de femmes, qui ont joué un rôle important dans l’histoire. « Elles sont une inspiration pour nous tous », pouvait-on lire en légende. Les jeunes de l’atelier d’informatique de La Chapelle, un artisan bijoutier ont exposé leur travail. Les enfants du périscolaire ont créé la gare des Migrations en réalisant une locomotive tirant des wagons des pays du monde. L’originalité : le train a été fait de toutes pièces avec des poivrons, des concombres et autres légumes. Bien sûr, les papilles ont été gâtées de saveurs multiples. Un buffet et des plats traditionnels ont fait le bonheur des petits et des grands. « Ce fut une belle rencontre de différentes cultures et pays, placés sous le même drapeau de l’humanité. Il est possible de fêter la migration dans un esprit positif. Bravo aux organisateurs et à tous les bénévoles ! », félicite Neslihan Sener, conseillère municipale. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine ! Fatoumata Diawara est une artiste complète, chanteuse, comédienne et auteur-compositeur-interprète. Photo Francesco Orlandini Une artiste complète, Fatoumata Diawara, se produira le vendredi 24 mars, à 20 h, au Carreau centre culturel à Forbach. Le Carreau scène nationale de Forbach présente ce spectacle dans le cadre du Festival Migrations, avec l’Action sociale et sportive du Bassin Houiller (ASBH) et l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF).
Fatoumata Diawara est chanteuse, comédienne et auteur-compositeur-interprète malienne. Elle vit entre Bamako et Paris. Après une enfance en Côte d’Ivoire et une jeunesse au Mali, en France et aux quatre coins du monde, Fatou trouve son inspiration dans la tradition wassoulou, dans le jazz, le blues ou la pop. La chanteuse, accompagnée de trois musiciens, invite le public à voyager entre ballades mélancoliques et morceaux folk électrisants. Billetterie : du lundi au vendredi, de 14 h à 18 h, au tél. 03 87 84 64 34. e-mail : billetterie@carreau-forbach.com Durant plus d’une heure, Piero Galloro, sociologue, a décortiqué les différentes phases de migrations dans la région. Photo RL Mercredi après-midi, le festival Migrations a posé ses valises à Farébersviller. « Ce festival existe depuis trois ans », explique Farid Bouaoune, directeur de l’ASBH centre social Saint-Exupéry. « Il est organisé conjointement avec l’ASBH, l’ATMF et le Carreau. L’idée est de pouvoir à travers diverses manifestations pour rappeler les différentes phases de migrations qui font aujourd’hui le territoire mosellan. »
Chaque centre orchestrait une thématique. Au centre social Saint-Exupéry, le public a été dans un premier temps invité à visionner un film, Marina, inspiré d’une histoire vraie, avant de suivre un débat animé, documenté et enrichissant présenté par Piero Galloro, maître de conférence et directeur du département de sociologie de l’université de Lorraine. « À Farébersviller, avec ses 25 cultures différentes pour 5 600 habitants, nous avons voulu clôturer l’après-midi avec une diversité culinaire. Des mets, salés et sucrés, confectionnés par des associations locales, et même des familles, que je remercie », a ajouté M. Bouaoune. L’animation musicale a été assurée par l’association Zayane Est. L’occasion de belles rencontres et découvertes. Plus d’information sur le festival Migrations : www.asbh.fr Dans le cadre du festival migrations, organisé par l’ASBH, l’ATMF et le Carreau, qui se tient jusqu’au 25 mars, une conférence a lieu le vendredi 17 mars à 20 h à la salle des congrès à Saint Avold. Cette conférence-débat sera présentée par le sociologue Said Bouamama sur le thème Les quartiers populaires.
L’ASBH, la ville de Cocheren et la Caf proposent tous les jeudis, de 9 h à 11 h, un chantier amical consistant à proposer des activités aux parents, afin de mieux organiser le quotidien de la famille et des enfants, d‘élaborer une cuisine équilibrée, de réduire le coût des factures, de gérer les émotions, de parler à son enfant, son ado.
La session comprend le partage d’expériences éducatives, la gestion du budget, l’atelier cuisine. Renseignements et inscriptions au centre Daniel-Balavoine, au 03 87 00 47 47. Dame Bulle, ressemblant étrangement à Mary Poppins, rentre de voyage et s'apprête à raconter ses aventures. Photo RL Mercredi après-midi, les enfants de plusieurs centres sociaux avaient rendez-vous avec Dame Bulle au centre social ASBH du Maroc à Creutzwald. Marie-Rose Becker responsable du centre a présenté le programme : « cette animation s’inscrit dans le cadre du Festival Migrations. Il s’agit d’une action portée par l’ASBH, l’Association des travailleurs maghrébins de France et le Carreau de Forbach. Les objectifs du festival sont de s’ouvrir à la culture et aux autres, de découvrir les us et coutumes de chacun et de partager des valeurs. » Nadia, animatrice précise : « Nous avons reçu un courrier de Dame Bulle, qui s’est présentée comme dame du monde. Elle voulait nous faire partager ses voyages à travers des mots, des cartes postales et des photos. Un échange a eu lieu depuis novembre 2016, mais les enfants n’ont jamais rencontré Dame Bulle, et c’est aujourd’hui le grand jour. »
Le voyage de Dame Bulle Gaëlle Fratelli, comédienne et auteure incarne le personnage de Dame Bulle, qu’elle a créé. Depuis 2012, la Cie L’inattendue oeuvre ainsi auprès des enfants hospitalisés, mais depuis elle s’est ouverte à un maximum d’enfants. Le personnage de Dame Bulle voyage à travers le monde et raconte ses voyages dans le spectacle. Grâce à une petite valise pleine d’accessoires, elle évoque les différents pays traversés. L’objectif est de créer de l’évasion et surtout de montrer que chaque instant est précieux et qu’il faut être curieux. Durant près d’une heure, elle fait ainsi voyager les enfants dans un monde imaginaire. À l’issue du spectacle, les enfants lui ont fait une ovation et un petit cadeau. Comme tout se termine dans la bonne humeur, c’est ensemble qu’ils ont partagé le goûter avec les parents présents. La Caisse d’allocations familiales et l’ASBH se sont associées pour ouvrir des points numériques dans deux centres sociaux, au Wiesberg à Forbach et Chapelle à Freyming-Merlebach. Avec des jeunes volontaires du service civique. Le président et le directeur de la Caisse d’allocations familiales de la Moselle ont présenté les points numériques mis en place dans les centres sociaux du Wiesberg et de la cité Chapelle. À leurs côtés, les jeunes volontaires du service civique recrutés pour accompagner les allocataires dans leurs démarches en ligne ainsi que les partenaires, ASBH et représentants des villes concernées par ce dispositif. Photo Philippe RIEDINGER. Depuis la mi-janvier, des points numériques de la Caisse d’allocations familiales sont ouverts au centre social du Wiesberg et à la Chapelle à Freyming-Merlebach. Un service mis en place en partenariat avec l’ASBH.
Quatre jeunes volontaires du service civique ont été recrutés pour cette mission. Leur rôle : accompagner les allocataires dans leurs démarches en ligne. Mardi soir, Robert Cantisani, président de la Caf de la Moselle et Laurent Ponté, directeur, étaient au centre social du Wiesberg pour inaugurer ce nouveau dispositif. Démarches en ligne de plus en plus utilisées L’un et l’autre ont souligné l’importance de ces points numériques mis en place pour faciliter l’accès aux droits à tous les allocataires, notamment ceux encore éloignés d’internet. « Les démarches en ligne sont de plus en plus utilisées et de plus en plus nombreuses », remarque de directeur de la caisse, citant la forte notoriété du site caf.fr, « le plus fréquenté juste après BFM TV. Quant à l’application "mon compte", elle a enregistré 4 millions de téléchargements en 2016. » Robert Cantisani s’est réjoui que la Caf puisse s’appuyer sur l’ASBH pour se rapprocher un peu plus de son public et pouvoir ainsi « lui proposer un service de qualité adapté à la spécificité de chacun. » Les centres sociaux sont de véritables acteurs en matière de cohésion sociale et territoriale, dont les usagers sont souvent des allocataires, « C’est important de s’inscrire dans ce cadre, ce lieu de rencontre des familles, cela nous place au cœur des problématiques », note le président Cantisani. Mailler tout le territoire « Nous souhaitons prolonger cette expérience initiée au Wiesberg et à Chapelle dans d’autres endroits, notre volonté étant de mailler le territoire de façon à ce que personne ne soit exclu et se trouve à moins de 15 km d’un point Caf », insiste-t-il. Trois autres centres sociaux de l’ASBH devraient bientôt accueillir un relais numérique. Premier adjoint au maire de Forbach, Thierry Homberg a salué l’initiative. « Un projet structurant par rapport au numérique et à l’engagement citoyen des jeunes volontaires au niveau de la proximité. » Josette BRIOT. |
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