Des livres, des DVD, des CD invendus et en état neuf destinés aux centres sociaux. C’est une première dans le genre. Le magasin Leclerc de Creutzwald a choisi de faire un don d’une valeur de 13 000 € à l’Association sportive du Bassin houillier (ASBH). « Il s’agit de matériel culturel utilisé dans les divers centres sociaux de Moselle-Est, qui pourra bien sûr être utile lors d’une reprise normale des activités. Nous avons aussi d’autres dons dans d’autres villes, et l’ASBH se fournit toujours dans les commerces où elle est implantée », explique Nadera Gardinal, directrice du centre social du Bruch à Forbach et élue creutzwaldoise. « Nous avons l’habitude de travailler avec diverses associations, soit sur de l’alimentaire, le vestimentaire ou les jouets, moins sur l’aspect culturel, mais ces éléments seront très utiles aux jeunes, qui ont besoin de livres, DVD et d’outils multimédias », explique Carole Bousser, directrice de l’enseigne, entourée de Julien Marotta, responsable du secteur culturel.
Depuis son arrivée à la tête de la Ville de Forbach, le maire Alexandre Cassaro met en avant la réussite éducative des jeunes. C’est dans cet objectif qu’il a souhaité enrichir les activités proposées dans le cadre de l’accueil périscolaire. Depuis début janvier, la nouvelle formule fonctionne en partenariat avec l’ASBH. « Le jeudi soir, c’est culture, le mardi allemand, le lundi sport et vendredi éducation à la citoyenneté », détaille le maire Alexandre Cassaro , satisfait de constater l’enthousiasme des enfants en peine activité théâtre. À l’instar de Nabil, élève de CM2, qui « aime bien improviser, car on peut exprimer ses sentiments. » Ou Laura Syrine, aimant les arts : « Le théâtre, c’est créatif, cela nous fait imaginer un autre monde. » Jeudi, en fin d’après-midi, l’élu est venu au centre social du Wiesberg pour constater comment se passe la nouvelle formule du périscolaire, mise en place début janvier. "Il est important que régulièrement on puisse faire le point avec l’ASBH […] et les parents." Accompagné de ses adjoints, Micheline Hagenbourger et Fabrice Botz, le maire a échangé avec la vingtaine d’écoliers présents, ainsi qu’avec les encadrants. « Il est important que régulièrement on puisse faire le point avec l’ASBH, qui gère ce dispositif, et les parents pour avoir un retour d’expérience et améliorer sans cesse les activités proposées. » « Des activités qualitatives dans tous les quartiers » En quoi consiste ce nouvel accueil périscolaire désiré par le maire ? « On a voulu que les activités soient qualitatives dans tous les quartiers. On a dessiné un plan et elles se déroulent de la même façon dans chaque site autour de quatre grands axes : le sport, la culture, la citoyenneté et le bilinguisme , explique Alexandre Cassaro. Le but est de faire découvrir de nouveaux univers à tous les élèves des classes élémentaires de la ville. » "Le but est de faire découvrir de nouveaux univers à tous les élèves des classes élémentaires de la ville." Afin d’éveiller la curiosité, la sensibilité et l’intérêt de tous les enfants, un large éventail d’ateliers leur sera proposé tout au long de l’année scolaire. « On s’appuie sur l’école municipale de théâtre , Castel Coucou , la médiathèque pour animer les activités culturelles, sur les éducateurs de la ville et les compétences des clubs sportifs pour le sport et sur le personnel de l’ASBH s’agissant du bilinguisme et de la citoyenneté. » Pour la réussite éducative des plus jeunes
Donner un nouvel essor à l’accueil périscolaire répond au souhait du maire d’œuvrer pour la réussite éducative des plus jeunes. Son cheval de bataille depuis son arrivée à la tête de la Ville. « La conduite de ces activités enrichies va de pair avec les équipements que nous mettons en place dans les maisons de quartier, comme les mini-bibliothèques déjà installées , et demain les ludothèques, rappelle l’élu, soucieux de donner les mêmes chances de réussir à tous les petits Forbachois. Conscient que certains élèves ont également besoin d’ aide aux devoirs après les cours , Alexandre Cassaro promet qu’une action spécifique sera proposée parallèlement au périscolaire. « Nous y travaillons. » Le port du masque « grand public » est obligatoire en permanence pour les professionnels de la petite enfance travaillant en accueil collectif (crèches et Mam), y compris en présence des enfants. Or, depuis plusieurs mois, certains professionnels tirent la sonnette d’alarme : les enfants ont besoin de lire les expressions des visages qui les entourent. La Caf a donc distribué 500 000 masques transparents à plus de 20 000 crèches, micro-crèches et Mam partout en France. Qu’en pensent les professionnels ? Nous nous sommes rendus à la crèche Le jardin des Malices de Cocheren. « C’est magique de voir l’effet que ça a »
Les petites comptines ont pris une autre dimension depuis quelques jours à la crèche. Mélanie Louyot utilise un masque transparent quand elle est avec les enfants elle a tout de suite remarqué une différence de comportement de leur part. "Ils vont directement orienter leur regard vers notre bouche et nos dents et leur sourire est immédiat. Ça s’est passé encore tout à l’heure avec un enfant en salle de change c’est magique de voir l’effet que ça a sur les enfants." L’éducatrice spécialisée en est persuadée, le masque transparent contribue au bon développement de l’enfant. "Je pense que le fait qu’ils voient notre sourire, les émotions passent aussi par le sourire, je pense vraiment qu’il y a un effet bénéfique pour eux." Depuis le premier confinement, la crèche Le Jardin des Malices, qui peut accueillir 30 enfants simultanément, s’est toujours organisée pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions. La directrice Estelle Ridgen-Feiss doit constamment s’organiser. "De nombreux protocoles ont été mis en place avec beaucoup de règles d’hygiène et de désinfection. On n’a jamais relâché et c’est sans doute ce qui a fait qu’on n’a jamais eu de cas positif. Il faut souligner que même quand les masques chirurgicaux étaient difficiles à trouver, l’ASBH a toujours réussi à nous en fournir." Dans cette ambiance qui peut devenir anxiogène, le sourire des assistantes maternelles vient égayer la journée des plus petits. Plus de 5000 masques distribués en Moselle Sur la Moselle, ce sont plus de 5267 masques qui ont été distribués dans 234 structures. Des masques fabriqués en France. François Dib, sous-directeur de la Caf de Moselle en charge de l’action sociale. "On est sur des masques fabriqués par l’association des Paralysés de France et une distribution à titre gracieux par Chronopost dans chaque structure." Les masques ont une durée de vie de 20 lavages. La CAF n’a pas prévu d’en distribuer d’autres par la suite mais espère plutôt montrer l’exemple et que d’autres gestionnaires ou les collectivités prennent ensuite le relai. Un chantier nouveau chantier d'insertion sociale et professionnelle à pris place au sein de l'école Grossfeld à Stiring-Wendel avec pour but, la réhabilitation et la réutilisation des meubles et de l’électroménager. Le constat est que le manque de meubles et d’électroménager se faisait ressentir pour une tranche de la population locale. Afin de venir en aide à ces personnes, le chantier d’éco-solidarité récupère des meubles chez des particuliers ou des bailleurs sociaux, les stocke puis les transforme ou les restaure pour leur donner une seconde vie. Seules des personnes recommandées par un travailleur social ou un organisme spécialisé peuvent en bénéficier. Un meuble coûte 5 euros. Un lot coûte le double. " Ce n'est pas parce-que des personnes ont, à un moment donné, des difficultés sociales, qu'elles doivent forcément avoir des meubles en mauvaise qualité, des meubles qui ne sont pas beaux. Donc on a voulu garder cet aspect de dignité. On a voulu aussi ne pas fournir les meubles gratuitement en mettant des tarifs vraiment adaptés, j'allais dire presque symbolique, parce-que c'était important pour nous que les personnes achètent leurs meubles, choisissent leurs meubles, achètent leurs meubles. " En cette fin d’année difficile, l’ASBH de Stiring-Wendel a tenu à apporter son soutien aux plus démunis. 28 tirelires ont été confiées aux commerçants de la ville. Près de 400 € ont pu être récoltés afin d’acheter les ingrédients nécessaires à la confection de biscuits et l’achat de chocolats par l’équipe du centre social et des bénévoles.
Plus d’une centaine de sachets ont été remis à Philippe Halasz , responsable des Restos du Cœur de Stiring-Wendel, afin d’agrémenter les colis alimentaires de fin d’année. Il souligne « une plus grande mobilisation des particuliers cette année via divers dons (jouets, vêtements, etc.) ». Des sachets ont aussi été remis aux collègues du chantier d’insertion ASBH de Stiring-Wendel et aux mineurs non accompagnés pris en charge par l’association Moissons Nouvelles à Stiring-Wendel. L’équipe du centre social de Stiring-Wendel apportera les colis alimentaires à des personnes ne pouvant se déplacer en raison d’un handicap ou de difficultés de mobilité. Elle continue aussi d’effectuer des courses et assure une présence téléphonique pour les personnes les plus isolées, notamment orientées par le Centre communal d’action sociale au 03 87 87 57 37. Jusqu’alors, l’ASBH s’occupait de l’accueil périscolaire à Théding et du centre social Saint-Exupéry à Farébersviller. Mais les deux municipalités ont décidé de stopper ces partenariats et de confier les activités et missions à de nouvelles associations. Les deux communes sont voisines et ont décidé de prendre la même décision, quasiment au même moment : le partenariat qu’elles ont noué avec l’ASBH (Action sociale du bassin houiller) il y a plusieurs années est rompu. Théding choisit l’Opal À Théding, le changement est effectif depuis ce 1er janvier. L’Opal (Organisation populaire et familiale des activités de loisirs) remplace l’ASBH. Le maire, Jean-Paul Hilpert , ne souhaite pas s’étaler « sur les griefs à l’encontre de l’ASBH » et tient plutôt à rendre hommage à l’association. « Nous sommes allés les trouver en 2008, à une époque où nous travaillions en régie et ils ont réussi à structurer le service périscolaire. Ils ont beaucoup de mérite et nous nous quittons en bons termes », assure l’élu. Pourquoi choisir l’Opal alors ? « Cette association, déjà présente à Folkling par exemple , apporte des idées nouvelles, un type de relations nouveau, avec lesquels la municipalité est davantage en phase aujourd’hui », explique le maire. Qui tient à rassurer parents et enfants qui fréquentent le périscolaire : « Il n’y aura aucune différence pour eux : le personnel de l’ASBH est repris par l’Opal, le coût et les services seront similaires. Il y aura toujours la cantine, l’accueil après la classe et le centre de loisirs pendant les vacances. » Une toute nouvelle association à Farébersviller
À Farébersviller aussi, le personnel sera repris. Mais le changement n’interviendra que dans six mois. « La décision a été prise en bureau municipal, elle fera l’objet d’une délibération en conseil municipal. Nous avons rompu la convention et il y a un délai de carence, indique Omar Ouriaghli, adjoint au maire. Une toute nouvelle association, Elan, va gérer le centre social. » Là encore, l’élu ménage l’ASBH, « avec qui nous avons très bien travaillé. Mais nous avons fait un constat : le nombre d’usagers du centre social a baissé, la fréquentation des familles a diminué. Nous souhaitons donc donner une nouvelle orientation, une nouvelle impulsion. L’association Elan présente un projet qui est plus en adéquation avec la politique municipale », souligne Omar Ouriaghli, tout en assurant que « les chantiers d’insertion de l’ASBH à Farébersviller, eux, vont se poursuivre. » Sébastien Goeury et Rocco Saccucci, respectivement président et directeur de l’ASBH , regrettent évidemment les décisions prises à Théding et Farébersviller, « mais nous les acceptons. Notre préoccupation première, ce sont les usagers et le personnel. » Dans les deux cas, il n’y aura pas d’interruption des activités et les salariés sont repris pour les nouveaux prestataires. « Des situations comme celles-ci reviennent tous les six ans, après les élections municipales, quand il y a un changement de maire ou un renouvellement de l’équipe autour du maire réélu, souligne Sébastien Goeury. Des municipalités ont alors une vision du social qui n’est pas la même que l’ASBH, elles pensent et veulent faire autrement. » Le président concède néanmoins que « nous avons aussi nos torts ». Rocco Saccucci précise quant à lui qu’à Théding, l’ASBH n’a tout simplement pas répondu à l’appel d’offres lancé par la mairie car « on y travaillait à perte ». Il assure également que ces deux ruptures « ne mettent pas l’ASBH en difficulté financière. » Développement d’activités dans plusieurs communes Surtout, les deux responsables de l’association annoncent des nombreux projets, à la demande d’autres communes. « À Forbach, nous allons nous développer dans les quartiers de Marienau et du Creutzberg. Dès janvier, deux personnes seront sur le terrain pour évaluer les besoins des familles et nous souhaitons démarrer les activités avant l’été », explique Sébastien Goeury. À Stiring-Wendel, le démarrage d’un chantier d’insertion de remise en étant de meubles dans l’ancienne école du Grossfeld est la première étape de la création d’un pôle solidaire. À Forbach et Saint-Avold, de nouveaux chantiers d’insertion liés à la filière laine devraient voir le jour. À Freyming-Merlebach, un poste d’adulte-relais va être créé au Beerenberg , en lien avec la Ville, le CCAS et l’État. Enfin, l’ASBH est en négociation avancée avec une grande ville de Moselle-Est pour y étendre ses activités, et va se positionner dans les mois qui viennent sur des appels d’offres relatifs à la petite enfance (crèches et multi-accueils). |
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