Après un coup d’essai réussi au printemps au Bruch, un Forum santé a été organisé, mardi, à la mairie. Un rendez-vous de plus grande envergure pour sensibiliser, prévenir et aussi réduire le renoncement aux soins. L’initiative avait rencontré un beau succès au printemps au centre social du Bruch. Le Forum santé – impulsé par la responsable de l’ASBH (Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller) de ce quartier, Anne-Marie Parlagreco – a donc été décliné sous une forme plus importante mardi, à la mairie de Forbach. La manifestation a été organisée par le CCAS (Centre communal d’action sociale) de Forbach, la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), l’ASBH et la Communauté d’agglomération Forbach-Porte de France.
La rencontre, placée sous les couleurs d’Octobre rose, a rassemblé différents partenaires pour sensibiliser le public à la vaccination, à la pratique d’activités sportives, à la nutrition, au tabac… Pour la CPAM, ce forum est aussi un bon moyen de mieux faire connaître les droits de chacun. Un nouveau service « Pour les personnes en situation de précarité, la santé n’est pas une priorité », constate Blandine Gall, directrice adjointe du CCAS. Une tendance que le service de prévention santé de la CPAM, basé à Metz, tente de renverser. « Avoir des réponses sur l’accès au droit est une première étape », analyse Marie-Laure Dupire, la responsable de ce service. Et ce forum est l’occasion idéale pour rencontrer en direct les professionnels compétents. Cesantina Sousa et Anne Macieujewski sont référentes pour l’accompagnement Pfidass (Plate-forme d’intervention départementale pour l’accès aux soins et à la santé, basée à Metz). « Il s’agit d’un nouveau service, expérimenté en 2016, et généralisé progressivement dans toute la France », détaille Anne Macieujewski. Le principe est simple : identifier les personnes qui ont renoncé à se faire soigner. « Nous sommes informés par les CCAS, les centres sociaux, les Restos du cœur, les pharmaciens… qui repèrent les personnes en difficulté », continue Cesantina Sousa. L’idée n’est pas de se substituer aux assistantes sociales, mais d’aider ce public à faire les démarches nécessaires. « Souvent, les personnes en situation de précarité, pensent que s’ils n’ont pas beaucoup de revenus, ils ne peuvent pas se faire soigner. » Surtout lorsqu’il s’agit de soins dentaires ou d’optique. La Pfidass est donc là pour lever les freins. « Le suivi est individualisé. On s’adapte à chacun », assure Anne Macieujewski. Parfois, les référentes se mettent directement en contact avec le professionnel pour négocier un devis. Elles peuvent également faire une demande de secours. « On est là pour donner le maximum d’information afin de remettre ces affiliés sur le che min du soin. » Si la majorité des échanges se font par téléphone, les agents de cette plate-forme se déplacent également à la CPAM de Forbach. « Les personnes en difficulté peuvent se signaler dans leur caisse. » V. PE. Les commentaires sont fermés.
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