La France et pays d’immigration depuis la seconde moitié du XIXe siècle. De nos jours une forme de rejet de l’immigré se superpose à un sursaut nationaliste dans l’inconscient collectif. "Je suis un homme" est une courte pièce de théâtre permettant de comprendre le phénomène de l’immigration. Photo RL Le Festival Migrations a vu le jour en 2014 à l’initiative de l’Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH), de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) et du Carreau de Forbach. Ces trois structures en composent le comité de pilotage. La 4e édition du festival Migrations à pour but de faire découvrir les cultures qui composent le Bassin houiller d’aujourd’hui et qui, résultant de migrations aux raisons diverses, contribuent à la richesse de notre territoire et de notre pays. Les événements de ce festival se veulent des moments de rencontre, de partage, d’échange, où l’Humain est placé au centre des débats.
Dans cette optique s’est tenue dimanche soir, au centre social Les Peupliers à Creutzwald une manifestation regroupant une soixantaine de personnes. Parmi les invités on pouvait noter la présence de Jean-Luc Wozniak, maire de Creutzwald qui a inauguré la soirée en quelques mots : « Il faut accepter l’autre et le prendre tel quel » et citant une phrase du philosophe Jean Bodin : « Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens : vu qu’il n’y a richesse, ni force que d’hommes ». Une pièce de théâtre : Je suis un homme Cette année le festival s’est tourné vers l’Afrique de l’Ouest (Cap Vert, Sénégal, Mauritanie…) et le public aura pu découvrir des témoignages d’habitants dans une séquence tournée sur place (les conditions de vie, pourquoi veulent-ils migrer ?, le voyage, l’arrivée en France). En ouverture de ce festival, fut présentée la pièce écrite par Hance Wilfried Otata, Je suis un homme , proposée par l’Association Les droits de l’homme. Le thème central est la dictature et l’exil : causes et conséquences, violence du départ et désir de retour. Cette pièce est interprétée par des acteurs amateurs : cinq hommes congolais âgés de 30 à 40 ans, exerçant dans leur pays, les professions de journaliste, informaticien, cadre commercial, comptable et une femme, militante de la Ligue des droits de l’Homme. Touchante, subtile, parfois souriante mais jamais légère, Je suis un Homme invite au cœur de l’exil, dans un voyage africain où le départ n’est pas un choix économique ou matériel, mais une nécessité de survie. Une histoire qui est aussi le témoignage réel d’un des acteurs. Un débat a suivi la pièce et un repas sénégalais a été servi. Cette manifestation pourrait se résumer dans une phrase de Martin Luther King : « Il faut apprendre à vivre ensemble comme des frères… sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots. » Les commentaires sont fermés.
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