La 2e édition du festival Migrations a été ponctuée samedi, à Freyming-Merlebach par la journée interculturelle. L’ASBH et plusieurs associations ont présenté des expositions et des activités dynamisantes. Un flash mob intergénérationnel a été proposé dans une ambiance de fête. Photo RL La salle de l’amicale du personnel de la ville a accueilli, samedi, la journée interculturelle, organisée par l’ASBH et diverses associations locales, dans le cadre du festival Migrations. Cette deuxième édition a permis une nouvelle fois d’échanger et de partager des traditions des nombreuses populations venues travailler dans la région.
Toutes les cultures représentées « Le Bassin houiller est une terre de migrations depuis des années, pour les Polonais, les Italiens, les Marocains, les Algériens… Aujourd’hui toutes les cultures sont présentées, et permettent par ce biais de dépasser les différences. Cette rencontre montre aussi que les activités sont riches à Freyming-Merlebach », salue Nourdine Batlani, président de l’association des travailleurs marocains en France, dans son allocution de bienvenue. Laura Piazza, directrice de l’ASBH à la Maison des associations, dans le quartier de Freyming, a ensuite déroulé le programme. La diffusion d’un reportage sur le thème de l’étranger a ouvert la marche. Réalisé par Giovanni Verna, Laurent Hell et Laura Piazza, ce court-métrage a été monté avec le concours des élèves du groupe scolaire La Chapelle de Freyming-Merlebach. La chorale franco-polonaise Wawel a pris le relais en interprétant des chants populaires. Très coloré ensuite, le défilé de costumes traditionnels a permis au public de découvrir le travail réalisé conjointement par des jeunes dans le cadre d’un chantier d’insertion et des mamans de l’atelier couture du centre social La Chapelle. Puis, Massi, un adolescent de la commune est monté sur scène pour son premier one-man-show. Un flash mob intergénérationnel a terminé le spectacle dans une ambiance festive et dynamisante. Le public a pu également découvrir deux expositions dont l’une de photos anciennes des quartiers La Chapelle, Beerenberg et Sainte-Barbe ; et l’autre d’images et de portraits de femmes, qui ont joué un rôle important dans l’histoire. « Elles sont une inspiration pour nous tous », pouvait-on lire en légende. Les jeunes de l’atelier d’informatique de La Chapelle, un artisan bijoutier ont exposé leur travail. Les enfants du périscolaire ont créé la gare des Migrations en réalisant une locomotive tirant des wagons des pays du monde. L’originalité : le train a été fait de toutes pièces avec des poivrons, des concombres et autres légumes. Bien sûr, les papilles ont été gâtées de saveurs multiples. Un buffet et des plats traditionnels ont fait le bonheur des petits et des grands. « Ce fut une belle rencontre de différentes cultures et pays, placés sous le même drapeau de l’humanité. Il est possible de fêter la migration dans un esprit positif. Bravo aux organisateurs et à tous les bénévoles ! », félicite Neslihan Sener, conseillère municipale. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine ! Fatoumata Diawara est une artiste complète, chanteuse, comédienne et auteur-compositeur-interprète. Photo Francesco Orlandini Une artiste complète, Fatoumata Diawara, se produira le vendredi 24 mars, à 20 h, au Carreau centre culturel à Forbach. Le Carreau scène nationale de Forbach présente ce spectacle dans le cadre du Festival Migrations, avec l’Action sociale et sportive du Bassin Houiller (ASBH) et l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF).
Fatoumata Diawara est chanteuse, comédienne et auteur-compositeur-interprète malienne. Elle vit entre Bamako et Paris. Après une enfance en Côte d’Ivoire et une jeunesse au Mali, en France et aux quatre coins du monde, Fatou trouve son inspiration dans la tradition wassoulou, dans le jazz, le blues ou la pop. La chanteuse, accompagnée de trois musiciens, invite le public à voyager entre ballades mélancoliques et morceaux folk électrisants. Billetterie : du lundi au vendredi, de 14 h à 18 h, au tél. 03 87 84 64 34. e-mail : billetterie@carreau-forbach.com Durant plus d’une heure, Piero Galloro, sociologue, a décortiqué les différentes phases de migrations dans la région. Photo RL Mercredi après-midi, le festival Migrations a posé ses valises à Farébersviller. « Ce festival existe depuis trois ans », explique Farid Bouaoune, directeur de l’ASBH centre social Saint-Exupéry. « Il est organisé conjointement avec l’ASBH, l’ATMF et le Carreau. L’idée est de pouvoir à travers diverses manifestations pour rappeler les différentes phases de migrations qui font aujourd’hui le territoire mosellan. »
Chaque centre orchestrait une thématique. Au centre social Saint-Exupéry, le public a été dans un premier temps invité à visionner un film, Marina, inspiré d’une histoire vraie, avant de suivre un débat animé, documenté et enrichissant présenté par Piero Galloro, maître de conférence et directeur du département de sociologie de l’université de Lorraine. « À Farébersviller, avec ses 25 cultures différentes pour 5 600 habitants, nous avons voulu clôturer l’après-midi avec une diversité culinaire. Des mets, salés et sucrés, confectionnés par des associations locales, et même des familles, que je remercie », a ajouté M. Bouaoune. L’animation musicale a été assurée par l’association Zayane Est. L’occasion de belles rencontres et découvertes. Plus d’information sur le festival Migrations : www.asbh.fr Dans le cadre du festival migrations, organisé par l’ASBH, l’ATMF et le Carreau, qui se tient jusqu’au 25 mars, une conférence a lieu le vendredi 17 mars à 20 h à la salle des congrès à Saint Avold. Cette conférence-débat sera présentée par le sociologue Said Bouamama sur le thème Les quartiers populaires.
Dame Bulle, ressemblant étrangement à Mary Poppins, rentre de voyage et s'apprête à raconter ses aventures. Photo RL Mercredi après-midi, les enfants de plusieurs centres sociaux avaient rendez-vous avec Dame Bulle au centre social ASBH du Maroc à Creutzwald. Marie-Rose Becker responsable du centre a présenté le programme : « cette animation s’inscrit dans le cadre du Festival Migrations. Il s’agit d’une action portée par l’ASBH, l’Association des travailleurs maghrébins de France et le Carreau de Forbach. Les objectifs du festival sont de s’ouvrir à la culture et aux autres, de découvrir les us et coutumes de chacun et de partager des valeurs. » Nadia, animatrice précise : « Nous avons reçu un courrier de Dame Bulle, qui s’est présentée comme dame du monde. Elle voulait nous faire partager ses voyages à travers des mots, des cartes postales et des photos. Un échange a eu lieu depuis novembre 2016, mais les enfants n’ont jamais rencontré Dame Bulle, et c’est aujourd’hui le grand jour. »
Le voyage de Dame Bulle Gaëlle Fratelli, comédienne et auteure incarne le personnage de Dame Bulle, qu’elle a créé. Depuis 2012, la Cie L’inattendue oeuvre ainsi auprès des enfants hospitalisés, mais depuis elle s’est ouverte à un maximum d’enfants. Le personnage de Dame Bulle voyage à travers le monde et raconte ses voyages dans le spectacle. Grâce à une petite valise pleine d’accessoires, elle évoque les différents pays traversés. L’objectif est de créer de l’évasion et surtout de montrer que chaque instant est précieux et qu’il faut être curieux. Durant près d’une heure, elle fait ainsi voyager les enfants dans un monde imaginaire. À l’issue du spectacle, les enfants lui ont fait une ovation et un petit cadeau. Comme tout se termine dans la bonne humeur, c’est ensemble qu’ils ont partagé le goûter avec les parents présents. Fatoumata Diawara doit donner un concert le vendredi 24 mars au Carreau de Forbach. Photo DR Faire découvrir à un large public les cultures qui composent le Bassin houiller, telle est la mission que s’est donnée le festival Migrations. Lancé en 2014 par l’Association sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH), l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) et du Carreau de Forbach, le festival a pris de l’ampleur au fil des années.
• Mercredi 15 mars : projection du film Marina , au centre social de Farébersviller, à 14 h. • Vendredi 17 mars : soirée mariages et cultures, centre social Pioche, à Metz, à 19 h. • Mercredi 22 mars : jeu de piste dans L’Hôpital, à 14 h. • Vendredi 24 mars : concert de Fatoumata Diawara, à 20 h, au Carreau de Forbach (réservations 09 87 84 64 30). • Samedi 25 mars : clôture du festival, centre Balavoine à Cocheren, à partir de 14 h. La France et pays d’immigration depuis la seconde moitié du XIXe siècle. De nos jours une forme de rejet de l’immigré se superpose à un sursaut nationaliste dans l’inconscient collectif. "Je suis un homme" est une courte pièce de théâtre permettant de comprendre le phénomène de l’immigration. Photo RL Le Festival Migrations a vu le jour en 2014 à l’initiative de l’Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH), de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) et du Carreau de Forbach. Ces trois structures en composent le comité de pilotage. La 4e édition du festival Migrations à pour but de faire découvrir les cultures qui composent le Bassin houiller d’aujourd’hui et qui, résultant de migrations aux raisons diverses, contribuent à la richesse de notre territoire et de notre pays. Les événements de ce festival se veulent des moments de rencontre, de partage, d’échange, où l’Humain est placé au centre des débats.
Dans cette optique s’est tenue dimanche soir, au centre social Les Peupliers à Creutzwald une manifestation regroupant une soixantaine de personnes. Parmi les invités on pouvait noter la présence de Jean-Luc Wozniak, maire de Creutzwald qui a inauguré la soirée en quelques mots : « Il faut accepter l’autre et le prendre tel quel » et citant une phrase du philosophe Jean Bodin : « Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens : vu qu’il n’y a richesse, ni force que d’hommes ». Une pièce de théâtre : Je suis un homme Cette année le festival s’est tourné vers l’Afrique de l’Ouest (Cap Vert, Sénégal, Mauritanie…) et le public aura pu découvrir des témoignages d’habitants dans une séquence tournée sur place (les conditions de vie, pourquoi veulent-ils migrer ?, le voyage, l’arrivée en France). En ouverture de ce festival, fut présentée la pièce écrite par Hance Wilfried Otata, Je suis un homme , proposée par l’Association Les droits de l’homme. Le thème central est la dictature et l’exil : causes et conséquences, violence du départ et désir de retour. Cette pièce est interprétée par des acteurs amateurs : cinq hommes congolais âgés de 30 à 40 ans, exerçant dans leur pays, les professions de journaliste, informaticien, cadre commercial, comptable et une femme, militante de la Ligue des droits de l’Homme. Touchante, subtile, parfois souriante mais jamais légère, Je suis un Homme invite au cœur de l’exil, dans un voyage africain où le départ n’est pas un choix économique ou matériel, mais une nécessité de survie. Une histoire qui est aussi le témoignage réel d’un des acteurs. Un débat a suivi la pièce et un repas sénégalais a été servi. Cette manifestation pourrait se résumer dans une phrase de Martin Luther King : « Il faut apprendre à vivre ensemble comme des frères… sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots. » Dans le cadre du Festival transfrontalier Migrations, l’ASBH projettera le film Bienvenus , comédie norvégienne de Rune Denstad Langlo. Ce sera mercredi 22 mars à 18 h au centre social du Habsterdick (salle Curie), 8 rue Pierre-Curie. L’histoire : un hôtelier raciste au bord de la faillite décide de transformer son établissement en centre d’accueil pour migrants afin de récupérer les subventions de l’Etat. La projection sera suivie d’un débat animé par Dominique Guibert, président de l’Association Européenne pour la Défense des Droits de l’Homme. Restauration et buvette. Plus d’information au 03 87 87 57 37 ou au 06 60 79 20 99
Union Saint-Joseph L’union Saint-Joseph Organise son assemblée générale le samedi 18 mars, à 17 h, à la salle Saint-François. Secours des mineurs La commémoration du 110e anniversaire de la catastrophe du puits Vuillemin aura lieu le mercredi 15 mars, à 10 h 30, au cimetière du Centre. Le rassemblement se fera à 10 h 30 devant le cimetière du Centre afin de déposer une gerbe de fleurs en mémoire de toutes les victimes. Uniat L’Uniat de Stiring-Wendel tiendra une assemblée générale restreinte, le vendredi 17 mars, à 17h, au centre social du Habsterdick, salle Cappuccino. Consommation et Cadre de Vie Les permanences de la CLCV de Stiring-Wendel ont lieu au 9 avenue de la Libération (à côté de l’espace Rémy-Botz) les lundis, mercredis et vendredis de 14 h à 18 h ou les jeudis sur rendez-vous. Contact au 03 87 88 67 21 ou clcvstiring57350@gmail.com Séjour à Bellaria Igea Marina L’Association Amitiés & Loisirs organise un séjour de neuf jours et huit nuits à Bella Igea Marina du 4 au 12 juin, en pension complète (boissons comprises) à l’hôtel Théa Igea (trois étoiles). Prix du séjour 680 € en pension complète. Inscriptions au 06 06 48 07 73, 06 47 57 80 66, 03 87 88 28 07 ou 03 87 87 48 82. Dernier délai d’inscription le 15 avril. Idir, un auteur qui chante en kabyle ou en français, désireux de partager l’amour de sa terre natale. Photo RL. Hamid Cheriet, alias Idir, un des plus célèbres chanteurs algériens, est venu avec ses musiciens et sa fille Thanina, choriste, sur la scène de l’hôtel de ville.
Un tour de chant qui a lancé le festival Migrations, apportant un vent de fraîcheur venu de l’autre côté de la Méditerranée à coups de guitares, de flûtes et de tambours. « Il y a de nombreux cœurs présents dans la salle ce soir, ce qui compte ce n’est pas l’origine de chacun mais ce qui nous rassemble tous », a lancé l’artiste, qui a interprété ses plus grands succès dans une ambiance chaleureuse, une partie du public n’hésitant pas à se lever pour danser avec les musiciens. À 67 ans, le chanteur fera bientôt parler de lui avec un album de duos qui sortira dans quelques semaines. Idir y chante avec Lavilliers, Cabrel, Aznavour, Bruel ou Le Forestier. La version kabyle de San Francisco n’est d’ailleurs pas passée inaperçue lors du spectacle. Festival Migrations jusqu’au 25 mars. Renseignements sur www.asbh.fr Faire découvrir à un large public les cultures qui composent le Bassin houiller, telle est la mission que s’est donnée le festival Migrations. Lancé en 2014 par l’Association sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH), l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) et du Carreau de Forbach, le festival a pris de l’ampleur au fil des années.
• Vendredi 10 mars : conférence La laïcité, on en parle, à 18 h, centre socio-culturel de Sarreguemines. Pièce de théâtre, Je suis un homme, à la MJC de Saint-Avold, à 20 h. • Mardi 14 mars : exposition de portraits d’habitants puis projection du film Nous trois ou rien, à 19 h, espace Concorde de Petite-Rosselle. • Mercredi 15 mars : projection du film Marina , au centre social de Farébersviller, à 14 h. • Vendredi 17 mars : soirée mariages et cultures, centre social Pioche, à Metz, à 19 h. • Mercredi 22 mars : jeu de piste dans L’Hôpital, à 14 h. • Vendredi 24 mars : concert de Fatoumata Diawara, à 20 h, au Carreau de Forbach (réservations 09 87 84 64 30). • Samedi 25 mars : clôture du festival, centre Balavoine à Cocheren, à partir de 14 h. Le programme complet : www.asbh.fr ou sur Facebook Festival Migrations. |
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