L’ASBH au centre social La Chapelle a organisé la 2e édition de la journée de la femme. Comme l’an dernier, une des salles du foyer s’est transformée en salon de coiffure et de beauté.
Deux professionnelles, des pinceaux et des ciseaux, ont accueilli les dames. « Ces deux instants, de maquillage et de coiffure, permettent aux femmes de prendre du temps pour elles-mêmes. C’est aussi une façon de mettre de les mettre en valeur », a confié Fabienne Lostetter, animatrice famille de l’ASBH. Un repas de fête, préparé par un homme, a été servi à midi.. 64 CONVIVES Pour servir les 64 convives, le responsable de l’atelier cuisine a été épaulé par Fabienne et six bénévoles, usagères du centre social. Après le repas et avant le café gâteaux, préparé par le club Amitié, les organisateurs ont proposé un bingo. La journée de la femme a également été ponctuée par la remise d’un pot de primevères à chaque participante. « L’ASBH a acheté les fleurs à la ligue contre le cancer. Ce qui a permis de faire un don de 75 € », a indiqué Catherine d’Amico, directrice du centre social. Ce samedi, le festival Migrations a pris fin à Cocheren. Après 38 événements répartis sur toute la Moselle-Est, les associations partenaires et la population se sont retrouvées pour une grande fête. Pour moi, la migration, c’est bouger, se déplacer, aller ailleurs. Dans d’autres langues, on parle de nomadisme. Et je préfère franchement ce mot. » Ce samedi, Marie-Noëlle, comme un très large public, a assisté au grand final du Festival Migrations organisé par l’ASBH, l’association des travailleurs maghrébins de France et le Carreau de Forbach. Tous les partenaires de la manifestation se sont retrouvés à l’espace Daniel-Balavoine.
ALLER À LA RENCONTRE DE L’AUTRE « Nous sommes de l’ASBH Chapelle à Forbach. Nous sommes bénévoles , racontent Sara et Cathy. Si nous participons au festival, c’est pour remercier la France qui a accueilli nos parents. Et c’est aussi pour aller à la rencontre de l’autre. » Pour Jamel, animateur à l’ASBH de Creutzwald, l’esprit de Migrations c’est « le mélange des cultures qui font la richesse de la Moselle-Est. Il ne faut pas se tromper. Nous sommes tous des immigrés. » Ces mots des intervenants résument parfaitement le but du festival. « Au fil des 38 événements que nous avons organisés, nous nous sommes rendu compte que tous les partenaires partageaient des valeurs humaines communes , explique Sébastien Goeury, président de l’ASBH. Ces valeurs, nous les avons aussi retrouvées dans le public qui a porté chaque soirée. Cela fait chaud au cœur de voir que la société n’est pas aussi noire qu’on nous la dépeint. » LA RICHESSE DES ÉCHANGES Le président est également surpris par la richesse des paroles échangées lors des débats sociologiques organisés en soirée. « Finalement, chacun a quelque chose à dire sur les migrations. D’autant plus que nous sommes allés à la rencontre de communautés qu’on a peu l’habitude d’interroger comme les immigrés russes ou congolais. » Cette journée de clôture s’est terminée tard dans la nuit. Chacun a présenté son travail réalisé pendant le festival. « Surtout, les gens se sont parlé. Parfois dans des langues différentes , reprend Sébastien Goeury. Mais quelle belle réussite ! » Le quartier Hannaux-Barral de Metz Sablon a participé activement au Festival Migrations du centre Pioche. La richesse culture locale s’est exprimée au travers de témoignages et de tranches de vies. Les mères de famille d’origine turque ont sorti leurs précieuses robes da mariées pour les exposer. Photo RL Les barres d’immeubles Hannaux-Barral offrent une diversité et une mixité culturelle riches. Cette partie du Sablon regroupe essentiellement des familles d’origine turque et maghrébine ainsi que des manouches sédentarisés. Dans une moindre mesure, une communauté afghane et une population des pays de l’Est sont venues récemment compléter cette mosaïque humaine. « Le taux de population étrangère est de 18,4 % sur le quartier. À taux de comparaison, il est de 8 % pour la ville de Metz », détaillent Frédéric Lorenzi, directeur du centre social Pioche, et Nathalie Hoff, permanente. Il était donc tout naturel que le centre, situé au cœur du quartier, participe au Festival Migrations. Organisé au 6 au 25 mars en Moselle, par l’association ASBH (Action sociale du Bassin houiller), dont dépend le centre, l’ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France) et la scène nationale Le Carreau, ce festival met en lumière un travail remarquable réalisé par les usagers du centre. Les enfants ont par exemple peint des cartes du monde pour y présenter le parcours migratoire de leur famille. On y voit des photos, certaines découpées dans le Républicain Lorrain , lors du mariage en mairie. Les jeunes et les parents, en majorité des femmes, ont raconté leur histoire. Des femmes ont même présenté leur robe de mariée. Des séances de tatouages au henné, des repas avec des spécialités, une exposition de chaussons traditionnels turcs, les patik , ont été des moments forts de ce festival. Tout comme le concert de la jeune chanteuse mauritanienne Aïssat. « Nous avons réussi à rompre les communautarismes, tout le monde a chanté et dansé ensemble ce soir-là », soulignent les organisateurs, ravis. Une pièce de théâtre sur le thème de l’exil, la rencontre d’une auteure, en partenariat avec le lycée Alain-Fournier, l’atelier de Culture 21, avec des enfants de l’école de la Seille toute proche, ont permis aux familles de Hannaux-Barral de montrer les nombreux visages d’une intégration réussie.
Dans le cadre du festival Migration(s), l’ASBH a diffusé le film "Bienvenus" de Rune Denstad Langlo. Le sujet traite de la question des migrants avec humour et permet d’avoir un regard différent sur la situation. Dominique Guibert, président de l’Association Européenne des Droits de l’Homme (AEDH). Photo RL Dans le cadre du festival Migration(s), l’ASBH a diffusé le film "Bienvenus" de Rune Denstad Langlo. Le sujet traité, avec humour, est évidemment la question des migrants, et porte un regard différent sur la situation. Après la projection, un débat a eu lieu en présence de Dominique Guibert, président de l’Association européenne pour les droits de l’homme (AEDH), association dont la mission est de veiller qu’en Europe, les droits de l’homme soient respectés.
LES MIGRANTS EN QUESTION Les différentes questions sur la crise des migrants, l’Europe, l’accueil des migrants ainsi que leur intégration ont été abordées. « L’expression crise des migrants est impropre : il y a une crise des institutions européennes, et une crise liée à l’instabilité du monde », insiste Dominique Guibert. Quant à la question de l’intégration, « l’argument selon lequel il ne faut pas accueillir de migrants car nous avons déjà beaucoup de chômeurs, ne tient pas. En réalité, les nationaux et les migrants ne se font pas concurrence sur le marché du travail, ils n’occupent pas les mêmes postes », précise M. Guibert. PARTENARIAT DE LONGUE DATE Pour rappel, le festival Migration(s) est né du partenariat de longue date entre l’ASBH et l’ATMF (Associations des Travailleurs Maghrébins de France). « Devant l’évidence que le Bassin houiller est composé de multiples cultures, nous avons élargi notre champ d’action en y incluant un nouveau partenaire qu’est le Carreau », rappelle Abdelkader Lalami, responsable du centre social du Habsterdick. Si pour sa première édition, le festival diffusait des films délocalisés en marge du festival du film arabe de Fameck, il s’est diversifié pour les éditions suivantes. Avec notamment des travaux réalisés avec les habitants et les centres sociaux, des expositions, des contes, la réalisation de films et beaucoup d’autres choses. TRAVAIL AVEC LES ÉLÈVES Anne Danel, coordinatrice du festival avec Laura Piazza explique : « L’objectif est de se rencontrer, de découvrir la richesse culturelle et de partager afin que les gens puissent se connaître et dépasser leurs préjugés. Pour 2017-2018, nous aimerions travailler toute l’année avec les écoles, les collèges et les lycées. » Elle ajoute que pour cette nouvelle édition, il y avait plus de public et plus de diversité. - Sur les 36000 demandeurs d’asile syriens que la France devait accueillir, à peine 1600 sont arrivés, en raison de freins administratifs (en particulier contrôles anti-terroristes) - Dans le monde, il y a 244 millions de migrants internationaux, soit 3,4% de la population mondiale. 60% d’entre eux migrent du sud au sud. - L’Union Européenne compte 520 millions d’habitants, pour 2 à 3 millions de migrants qui désirent y entrer. Le Futsal de l’Espoir a réuni quatorze équipes au Cosec de Petite-Rosselle. Tous se sont mobilisés pour une bonne cause : le combat contre la mucoviscidose. Le football et 14 équipes présentes dimanche à Petite-Rosselle, afin de contrer la mucoviscidose. Photo RL Ce dimanche matin, le soleil a brillé partout et particulièrement à Petite-Rosselle où une manifestation solidaire s’est déroulée au Cosec de Petite-Rosselle. Le Futsal de l’Espoir a réuni 14 équipes autour d’un seul combat : se battre contre la mucoviscidose. Ce fléau et cette maladie ne font pas peur à Catherine Schmitt. Au contraire, la jeune Rosselloise, avec les siens, mène un combat sans relâche afin de rendre le quotidien des malades plus supportable. Avec Geoffrey Jung ainsi que les membres de l’association « Un monde sans mucoviscidose », avec l’aide de l’association locale les « Rossler », Catherine Schmitt a mis sur pied une journée non-stop de football en salle.
PAS DE CLASSEMENT Les 14 équipes, tous genres confondus, se sont amusées pour la bonne cause. Les scores et classements n’avaient aucune importance, seule la participation était essentielle. Le but de cette journée étant bien évidemment de récolter des fonds pour venir en aide, sensibiliser et mener des actions au profit du combat contre la mucoviscidose. Chacun a ainsi pu se renseigner, auprès de celles et ceux atteints de cette maladie. Coté football, il va sans dire que toutes les formations ont joué le jeu, entre Fantaisistes, La La La Gamme, Pich, La Best Team, Braqueurs, l’ASBH ou encore la CSLG Sarreguemines, Service +, et autres. Tous sont repartis réjouis, et avec le sentiment d’avoir participé à une bonne cause. Plusieurs jeunes filles se sont passionnées pour la pâtisserie. Photo RL Plusieurs jeunes filles se sont passionnées pour la pâtisserie. Photo RL Ce dimanche, le centre social ASBH du Maroc invitait le public aux pâtisseries du monde, dans le droit fil du festival Migrations. Pourquoi ne pas découvrir le monde de manière plus ludique, au travers de la pâtisserie des autres pays ? La pâtisserie s’essaime de par le monde, en sucrés d’ailleurs bourrés de saveurs. Des plus proches aux plus lointains, nos voisins pâtissent depuis des siècles. Et si chacun a sa façon, le résultat vaut la bouchée quelle que soit la région. Un atelier pâtisserie était au programme pour apprendre à décorer des cup cake. Les cultures culinaires sont ainsi un pont privilégié entre les peuples. La cuisine reste un formidable levier pour développer les échanges entre les peuples. C’est avant tout un moment de convivialité, qui se partage à plusieurs, autour d’une boisson et d’une délicieuse pâtisserie.
Le centre social Daniel-Balavoine et l’ASBH organisent une bourse puériculture aux jouets et aux vêtements d’enfants au centre social, dimanche 30 avril de 8 h à 18 h. Restauration sur place (sandwichs, gâteaux et boissons). Tarif : 5 € la place. Inscriptions et renseignements chez Virginie au 03 87 00 47 47.
Fatoumata Diawara est une artiste complète, chanteuse, comédienne et auteur-compositeur-interprète. Photo Francesco Orlandini Le Carreau scène nationale de Forbach présente dans le cadre du Festival Migrations organisé par l’Action sociale et sportive du Bassin Houiller (ASBH), par l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), une artiste complète, Fatoumata Diawara, le vendredi 24 mars à 20 h, au Carreau.
Fatoumata Diawara est chanteuse, comédienne et auteur-compositeur-interprète malienne et vit entre Bamako et Paris. Après une enfance en Côte d’Ivoire et une jeunesse au Mali, en France et aux quatre coins du monde, Fatou trouve son inspiration aussi bien dans la tradition wassoulou que dans le jazz, le blues ou la pop. La chanteuse, accompagnée de trois musiciens, invite le public à voyager entre ballades mélancoliques et morceaux folk électrisants. Billetterie au Carreau de Forbach, jusqu’au vendredi, de 14 h à 18 h, au tél. 03 87 84 64 34. e-mail : billetterie@carreau-forbach.com. Le centre social Daniel-Balavoine et l’ASBH organisent une formation Prévention et secours civiques de niveau 1, le samedi 8 avril, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 19 h.
Le contenu de la formation est le suivant : malaise et alerte, plaies et protections, brûlures, traumatismes, hémorragies, obstruction des voies aériennes, perte de connaissance, arrêt cardiaque, alerte aux populations. La formation permet d’obtenir le diplôme du PSC1 et surtout apprendre les premiers secours. Le tarif est de 50 €. Renseignements et inscriptions avant le 5 avril au centre social, 5, place Sainte-Barbe. Tél. 03 87 00 47 47. Les enfants du périscolaire ont appris de nombreuses choses sur la commune de Cocheren. Photo RL Dans le cadre des activités périscolaires de Cocheren, durant toute la semaine, les enfants ont travaillé avec les animateurs afin de mieux connaître leur ville.
Entre découverte du patrimoine local, explications sur l’histoire de la commune, jeux autour de questions sur les éléments abordés ou encore une intervention en fin de semaine de l’Office de tourisme, les enfants apprennent ainsi à mieux apprivoiser leur commune. Semaine éducative et culturelle C’est ainsi que dorénavant, ils iront jouer au parc de la Coulée verte en sachant que ce parc était nommé Coulée noire. Par la réalisation d’un atelier manuel sur la confection du blason de Cocheren, les enfants ont pu apprendre aussi son origine. En résumé, une semaine à dimension éducative et culturelle, soit des orientations que la directrice ASBH, Jarmila Klein souhaite appliquer de manière plus soutenue durant ces prochains mois. De nouvelles actions culturelles, mais aussi citoyennes sont prévues permettant de sensibiliser enfants et familles à mieux comprendre leur environnement et cadre de vie. Pour les familles intéressées, l’inscription des enfants se fait en mairie de Cocheren. Cette action est soutenue par la CAF de la Moselle, la ville de Cocheren, la Direction départementale de la cohésion sociale et l’ASBH. |
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