INITIATIVE FESTIVAL MIGRATIONS
|
Cliquer ici pour modifier. |
Elles viennent d’ailleurs et sont venues vivre ici |
Cliquer ici pour modifier. |
Ils viennent d’Iran, des Philippines, d’Algérie… Des parcours de vie parfois incroyables qui les ont menés à Sarreguemines. Les portraits de certains d’entre eux sont visibles à la médiathèque. Rencontres.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
Le festival Migrations a lieu du 17 mars au 7 avril dans toute la Moselle-Est et propose une multitude de rendez-vous festifs et culturels, toujours basés sur la découverte de l’autre. A Sarreguemines, le centre socioculturel, la médiathèque et les cinémas Forum se font le relais de ce rendez-vous. La traduction la plus visible est une série de portraits alignée dans le hall de la médiathèque avec des hommes et femmes venus du monde entier, chacun affichant un parcours qui lui est propre.
Une Afghane nommée Sarah « J’ai 22 ans et je ne suis pas mariée, je viens d’Afghanistan, de Kaboul et je suis arrivée en septembre 2017 à Sarreguemines », fait savoir la jeune femme, venue en France avec sept autres membres de sa famille. Elle et les siens ont décidé de fuir une situation devenue intenable. « Nous sommes partis à cause de la guerre et de l’insécurité », ajoute celle qui était étudiante en commerce et en affaires internationales à l’université de Kaboul. « C’était très difficile de venir : nous avons utilisé le bus, la voiture, le bateau », traversant l’Iran, la Turquie, les Balkans et l’Italie avant d’arriver dans un centre d’accueil à Metz et d’être envoyés à Sarreguemines, où Sarah et les proches sont dans un appartement. Sarah apprend le français, son frère est au collège, sa mère et son oncle participent aussi aux cours de français pour primo arrivants au centre socioculturel. « Les gens ici sont agréables, il n’y a pas de problème », ajoute Sarah, ravie d’avoir trouvé une certaine stabilité. Un air de Shanghai Wei Sheng Gilis vient de la ville la plus vaste et la plus moderne agglomération de Chine (près de 20 millions d’habitants), Shanghai. « Mon mari est Français, je l’ai rencontré à Shanghai parce qu’il est venu travailler en Chine dans la chimie », explique Wei, qui est arrivée en France en 2017, et réside à Sarreguemines. « J’ai décidé d’apprendre le français, mais ce n’est pas facile. Mais je connais déjà plus de français que mon mari de mots chinois. Cela m’aide à mieux comprendre la France et tout ce qu’il s’y passe », ajoute celle qui a l’intention de s’intégrer davantage grâce à la langue. L’Amérique de Yolanda Yolanda Jung est citoyenne américaine ; elle est arrivée en France en octobre 2016. « Je suis retraitée de l’armée, après 22 ans d’engagement, et je viens de Washington DC. Mon mari est Français et on s’est rencontrés sur une base américaine en Allemagne », observe celle qui a uni son destin à un musicien de jazz il y a quatre ans et réside à Rohrbach-lès-Bitche après avoir beaucoup voyagé lors de son parcours professionnel. « J’apprends le français depuis seulement six mois, ce n’est pas évident », dit-elle avec un sourire large comme ça. Exposition à découvrir dans le hall de la médiathèque aux heures d’ouverture du 21 mars au 7 avril. Et sur Facebook : Festival Migrations. Philippe CREUX. |
Cliquer ici pour modifier.
|